SensCritique

Les meilleures séries adaptées de jeux vidéo selon LeMalin

Work in Progress

Liste de

6 séries

créée il y a 6 mois · modifiée il y a 4 mois
The Last of Us
7.5
1.

The Last of Us (2023)

59 min. Date de première diffusion : 16 janvier 2023 (France). 1 saison. Drame, Aventure, Épouvante-horreur

Série HBO, Prime Video

LeMalin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Cyberpunk: Edgerunners
7.5
2.

Cyberpunk: Edgerunners (2022)

25 min. Date de première diffusion : 13 septembre 2022 (France). 1 saison. Animation, Aventure, Action

Anime (mangas) Netflix

LeMalin a mis 7/10.

Earthworm Jim
7.1
3.

Earthworm Jim (1995)

25 min. Date de première diffusion : 1 janvier 1995 (États-Unis). 1 saison. Jeunesse, Animation, Action

Dessin animé (cartoons) The WB

LeMalin a mis 7/10.

Annotation :

You know what they call cheese in Paris?

NieR:Automata Ver1.1a
6.4
4.

NieR:Automata Ver1.1a (2023)

25 min. Date de première diffusion : 7 janvier 2023 (France). 1 saison. Science-fiction, Action, Animation

Anime (mangas) Tokyo MX

LeMalin a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Mission impossible que de restituer en animé l’expérience d’un chef d’œuvre qui tire autant profit de son média. Fidèle dans les grandes lignes cette version 1.1 n’est pas avare en facéties, se permets quelques libertés mineures en cours des routes (toute rassemblées pour l’occasion), inverse malicieusement l’ordre d’événements, intègre des fragments de quêtes secondaires, de nouvelles, et du manga à l’arc principal, et place quelques clins d’œil au Taro Verse pour les plus concentrés.

D’avantage conçu pour les joueurs qui auront plaisir à voir leurs souvenirs se réveiller, elle parait toutefois difficile d’accès pour un nouveau public pas suffisamment équipé pour déchiffrer un univers qui rationne les clés de compréhension et s’étend de toute façon bien au-delà de ce qu’il nous montre ici.

Si l’animation assure globalement l’essentiel sans jamais briller (ne prenez pas peur face aux infames combats en vaisseau du premier épisodes), le visuel et l’attention portée aux personnages (à l’exception des Goliath qui feraient passés le Titan Colossal pour un modèle de réussite) séduiront les fans heureux de pouvoir enfin regarder 2B droit dans ses beaux yeux. En revanche l’intégration des fantastiques partitions de Keichii Okabe laisse à désirer et frôle souvent la fainéantise.

Si quelques touches d’humour juvéniles (Pascal et sa bande) et les tentatives maladroites de drague du pauvre 9S laisseront les habituels détracteurs faire planer le doute sur l’âge mental du créateur, la série gagne à l’instar de son modèle en profondeur sur la durée et finira par emporter l’émotion dans la deuxième partie plus riche en rebondissements et en drama. Pour le reste soyez rassuré que l’irremplaçable Pod 042 est lui bien en place et toujours aussi incroyable, qu’Emile passe une tête mais n’a pas le droit à bien plus de présence, tandis qu’un spectacle de marionnettes vous sera proposé après chaque générique, une idée originale et réussie pour revisiter les différentes fins du jeu, et le genre de rupture absurde qu’on aurait aimé voir plus souvent.

PS : Vaut pour les deux parties, même si la deuxième emportera les suffrages au vu des événements traités et de la présence de A2.

NB: 2Booty shots included.

Fallout
7.2
5.

Fallout (2024)

1 h 01 min. Date de première diffusion : 11 avril 2024 (France). 1 saison. Action, Science-fiction

Série Prime Video

LeMalin a mis 6/10.

Annotation :

En proposant une histoire indépendante et des personnages originaux, Amazon tente de ne pas froisser une communauté déjà divisée sur une licence à plusieurs à visages, tout en créant une porte d’entrée confortable pour de nouveaux membres.

Si l’esthétisme lorgnant logiquement du côté de chez Bethesda fera gémir quelques puristes, difficile d’en nier la réussite globale, et de féliciter l’utilisation minimale de la CGI qui ne trahit que rarement l’ensemble (l’affreux Yao guai du chaotique EP2 était une fausse alerte), en dépit d’une direction artistique trop propre sur soi hélas habituelle sur les productions actuelles.

Dans ses meilleurs moments la série capture efficacement l’esprit Fallout, jouant alors avec malice de ce ton burlesque singulier qui caractérise un univers post-apo dominé par l’incompétence. Révélation aux yeux infinis (Alita c’est toi ?), Ella Purnell incarne magnifiquement l’archétype du joueur naïf fraichement sorti de l’abri avec des stats moyennes, toujours motivé à taper la discut avec les PNJ gentiment dérangés croisés sur son chemin, curieux du monde qui l’entoure et jamais gêné de dévier de son code moral en choisissant les options de dialogues les plus débiles quitte à passer toute l’aventure avec une tête en décomposition dans l’inventaire.

Walton Goggins transpire lui de charisme sous les traits d’une goule complètement cheaté (un peu plus de sérieux dans le traitement de l’action n’aurait pas fait de mal, même pour Fallout), tandis que le personnage de Maximus se traine comme un boulet en plus de représenter une intégration assez douteuse de romance et une caractérisation très sommaire des factions des jeux.

Mais en choisissant de concentrer l’intrigue sur le mystère des abris les scénaristes s’aventurent sur un terrain miné, cherchant maladroitement à créer du drama en développant tant bien que mal un lore bancal, prenant au passage des libertés étonnantes vis-à-vis des jeux qu’il faudra assumer sur la longueur et s’essayant par-delà à une satire de l’ultra capitalisme assez hypocrite et jamais convaincante.

Si la Goule et son intrigue à double temporalité (pas sans rappeler l’homme en noir de Westworld, autre création signé Jonathan Nolan) donne du corps à l’ensemble, elle pose aussi des questions sur l’intérêt d’autant s’intéresser à l’Avant quitte à délaisser la folie du Wasteland dont le danger permanent est représenté de manière un peu trop illustrative, et le level design s’avère particulièrement catastrophique.

Dead Cells : Immortalis
6.8
6.

Dead Cells : Immortalis (2024)

07 min. Date de première diffusion : 19 juin 2024 (France). 1 saison. Mini-série, Fantasy, Comédie

Dessin animé (cartoons) ADN

LeMalin a mis 5/10.

Annotation :

Les très cool trailers animés des différents DLC de Dead Cells (celui de The Bad Seed est un must) ont visiblement fait germer des envies du côté de chez Motion Twin bien décidé à prolonger encore un peu le succès de leur bébé avec une adaptation pour le moins inattendue.

Spécialisé dans l’animation pour adulte c’est le studio français Bobby Pills qui hérite de la mission de dérouler une intrigue convenable sur une dizaine de courts épisodes, plus compliqué qu’il n’y parait en partant d’un jeu qui en est presque dépourvu et qui ne brille certainement pas sur le développement de son univers.

Reprenant vaguement le postulat de départ avec un prisonnier immortel pas effrayé de l’idée de mourir en boucle pour s’évader (EP1, seul à véritablement tirer profit de l’esprit rogue-lite), la série s’en éloigne radicalement très rapidement (le temps d’un détour par les égouts, seul autre biome représenté...) pour proposer une bien modeste aventure tournant autour d’une prophétie bidon et d’une succession de boss à abattre (et malheureusement pas ceux du jeu), le tout entrecoupé de quelques pintes à la taverne du coin.

A défaut de chercher à être représentative de l’esprit ou de l’expérience du jeu, la série mise à fond sur l’humour pour meubler, multipliant les situations absurdes (avec quelques trouvailles marrantes tout de même), les jeux de mots bidon, et les répliques plus ou moins lourdes sans jamais pleinement convaincre du bienfondé de l’entreprise. L’idée même de doter le héros du droit de parole (au lieu de miser sur ses mimiques gestuelles) étonne à plus d’un titre (c’est qu’il est vulgaire le tête de flamme), même si son duo avec une jeune gardienne de l’ordre de la vérité (pour le coup un ajout intéressant et bien trouvé) gagne en sympathie à force de conneries et péripéties.

Très simpliste dans animation, très limitée dans ses ambitions artistiques, une adaptation parfaitement dispensable qui décrochera au mieux quelques sourires avant d’être oubliée.

LeMalin

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