Les meilleures séries adaptées de jeux vidéo selon bloodborne

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Un délire télévisuel décomplexé qui vient s'inscrire dans la lignée des quêtes les plus barrées de la licence. Ella Purnell, brille dans ce bourbier post-apocalyptique et fait preuve avec ses yeux de biches d'une bonne intensité. Aaron Motten injecte une touche de folie qui rend son personnage à la fois drôle, attachant et fait office de mur porteur pour introduire le côté décalé des factions de Fallout. Walton Goggins, à jamais underdog et pourtant toujours efficace, propose une interprétation de la goule qui apporte à la série sa dimension dramatique, mémorable et brutale. Le scénario se réinvente continuellement, l’intrigue tordue part dans tous les sens mais ne perd jamais le contrôle et c'est ce qui fait toute la beauté du bordel. Si on prend en compte les 95% de navets qui peuplent les adaptations de jeux-vidéos, la distribution amazon prime, et surtout la complexité de la licence fallout en terme de storytelling avec toutes ses quêtes secondaires et trames principales différentes qui viennent solidifier l'univers, cette série était pour moi l'échec couru d'avance. Pourtant, il s'agit là de la meilleure adaptation de part son respect du matériel original, de la volonté artistique d'infuser un côté réellement cinématographique au nom Fallout et de part un casting performant et conscient de la complexité de l'exercice, tout en se gardant une petite liberté artistique sobre et bien ancré dans l'univers. Finir cette première saison sur un plan large de New Vegas, chapeau bas.

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Trip psychédélique visuel et narratif qui catapulte dans un univers où le chaos et la beauté se rencontrent, Arcane, bien que n'étant pas un afficionado de League of Legends, est plus qu'une adaptation dans le sens ou elle parvient à rajouter un développement réellement pertinent à un jeu axé multijoueur qui n'avait jusque là, de part ses personnages hauts en couleurs, que poser les bases fragiles d'un univers en grand besoin de développement. Ella Purnell, avec sa voix de biche cette fois bitchesque dans le rôle de Jinx, capture une intensité et une vulnérabilité qui vous clouent sur place et le reste du cast n'est pas non plus là pour cracher du dialogue, c'est une manière de réellement donner vie à des personnages complexes. Niveau histoire, on retrouve une vraie dramaturgie réfléchie faite de conspirations, de trahisons et de drames, où chaque épisode révèle l'intention de proposer un storytelling de qualité, ou des personnages multidimensionnels se déchirent pour se faire une place. Avec son esthétique cyberpunk, Arcane est un monde brillamment exploité et rendered.

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Cyberpunk: Edgerunners prend le jeu Cyberpunk 2077 et resserre l’intrigue pour livrer une histoire percutante, chargée d’émotions brutes et de retournements de situation. La série se concentre sur un groupe de personnages qui luttent pour survivre dans le chaos de Night City, et cette première saison explore habilement les thèmes phares de la licence: déshumanisation, survival of the fittest, identité. Cyberpunk 2077, malgré son lancement chaotique est aujourd'hui devenu un must en terme de jeu en monde ouvert et offre une vraie expérience immersive et détaillée de Night City. La série pousse l'expérience un peu plus loin avec son animation à la fois fluide et explosive, son style néon et ses scènes de combat hyper-chorégraphiées et nerveux. Bref, chaque frame est soigneusement craftés et soulignent la beauté de l’univers, les performances vocales sont plus que cohérentes et rajoutent leurs grain de sel pour donner vie à cette odyssée dystopique glauque et débridée.

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The Last of Us vise à capturer la magie du jeu vidéo culte, et c'est en grande partie une réussite. La série est une prouesse de fidélité et de production, mais elle n’est pas sans ses faiblesses.

Le casting de The Last of Us est globalement solide, même si le duo principal Joël et Ellie aurait peut être été plus efficace en prenant une direction différente du casting actuel. Pedro Pascal, vrai caméléon, propose une fidélité à son personnage dans sa version originale proche de la perfection, on se demande juste si le côté hispanique était calculé ou non, non présent dans le jeu vidéo et qui vient impacter également le rôle de Tommy qui, nécessairement choisi par rapport au Joël télévisé, reste cohérent grâce au choix de Gabriel Luna, solide dans son jeu également.

L’interprétation de Bella Ramsey dans le rôle d’Ellie bien que chargée émotionnellement et, dans l'aspect rendu des scènes, est proche de la perfection, fait quand même l'effet d'une épine dans le pied si l'on prend son rôle dans toutes ses spécificités. Ellie version jeu vidéo est enfant, réellement, et cela vient contrasté avec son mental devenu dans ce contexte apocalyptique assez froid, grande gueule et qui se prépare déjà au pire pour survivre. Ramsey, malgré son physique qui la prête à ce genre de rôle, propose une Ellie qui fait d'emblée, dans le regard et la posture, adolescente bien au fait des problématiques de préférence sexuelle et d'une maturité trop rapidement assumé, qui dans le jeu, bien que posé, résonne de manière plus subtile. La performance de l'actrice se révèle solide néanmoins, le personnage lui, paraît moins authentique dans cette adaptation.

Le scénario est rendu avec une précision presque clinique et la série suit de la même manière le cheminement de Joel et Ellie et parvient en une saison à retourner en intégralité le premier opus des jeu. Si cette fidélité est un point fort, elle peut aussi donner l’impression que la série est trop safe, et devient une retranscription religieuse d'un récit déjà bien rodé. Cet aspect ricoche également du côté de la production haut de gamme proche de la perfection, mais trop condensée et fidèle pour réussir à ajouter la surprise que le jeu offre.
En vue de l'ambition de the Last of Us 2 et du rythme qu'ont choisit d'adopter les showrunners, Craig Mazin et le créateur de la licence Neil Druckmann, le run devrait tenir sur trois saisons si cette volonté de suivre l'histoire au pied de la lettre ne laisse pas un peu de place à la créa

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Anime gothique gore bourré d'action, Castlevania sur Netflix est solide dans l'ensemble. Drame fantastique cauchemardesque de vampire, cet anime, malgré un run marqué par les longueurs et dans ses saisons les plus fragiles d'arcs entiers assez soporifique, parvient à rester fidèle à la série de jeux et à même par moment lui donner littéralement vie et à enrichir son lore en proposant une trame narrative engageante. Là où des défauts de ce type peuvent être excusé en vue de la nature anime de la série et de ses 4 saisons, ce qui reste assez ambitieux, on excuse moins l'animation qui laisse souvent à désirer. Les mouvements des personnages sont parfois raides et les scènes d'action manquent de fluidité. Le plaisir de suivre l’histoire s'en retrouve parfois un peu malmené, avant de rebondir des plus belles des manières avec des scènes et évènements vraiment captivants et salutaires pour l'entièreté du show.

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Anthony Mackie fait de son mieux pour ajouter une dose de charisme à ce pilote de véhicule déglingué dans cette adaptation d'un jeu de course, ce qui est toujours un move attroce (need for speed, grand turismo...) mais faire de son mieux ne suffit pas toujours à masquer des dialogues souvent plats et un scénario en globalité assez risible. La mise en scène est le vrai paradoxe de la série, bourrée d'ingéniosité qui vient justifier une telle adaptation, avec ses effets spéciaux et ses explosions spectaculaires, tout ça fait de Twisted Metal un mélange chaotique de combats de véhicules et de blagues qui n’atteignent pas toujours leurs cible.

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Dans ce top juste pour la nostalgie, Pokémon première génération est une série animé qui traîne et qui ne possède malheureusement aucuns enjeux scénaristiques attrayants si ce n'est les nouveautés en terme de pokémon. 6 points pour le générique version française.

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C'est au rang 8 que je me rend compte que choisir 10 meilleurs séries basées sur des jeux vidéos c'est en demander bien trop. Tekken Bloodline parvient tout de même à proposer une saison bancale, plus proche de n'importe quelle autre adaptation de la licence culte, mais qui mélange une pléthore de clichés de soap opéra avec de la baston style arcade, le fil narratif peine à faire plus qu'à recycler les vieux trucs du jeu qui déjà ne fonctionnent pas toujours, sans vraiment y ajouter quoi que ce soit. Hauts et bas du côté de la mise en scène aussi, bonne fluidité, dialogue parfois wtf, le tout fatalement trop à la traîne par rapport aux attentes modernes. Une bonne base qui aurait mérité plus de cohérence et une vraie attention au détail qui aurait permis à l'univers de Tekken d'être décemment rendu, et de, pour une fois, briller à l'écran autrement que dans les installments originaux, chose qui n'arrivera sûrement jamais.

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Sévère déception avec son scénario par moment désastreux et la mauvaise interprétation des thèmes phares de la licence. Côté positif on aura la mise en scène qui reste assez efficace et qui vient offrir quelques bons moments de space opéra. (le final de la saison 1 en vue FPS était également, contrairement à l'abomination qu'était celle de Doom, bien foutue.) Les effets spéciaux et spatiaux et les visuels de haute technologie capturent bien l'esthétique de Halo et le thème musical, iconique création de Martin O'Donnell et Michael Salvatori de chez Bungie, permet aux premiers abords d'avoir "potentiellement" une belle création à regarder droit dans les yeux, mais non.

Ce qu'on regarde droit dans les yeux c'est ce homard de Pablo Schreiber. Alors, je suis méchant, Pablo n'est pas mauvais acteur dans son fondement, mais on sent bien qu'il a été choisit pour sa tronche, et qu'avec un cachet comme le sien il y a intérêt à la montrer à chaque putain de plan. Dans les jeux vidéo, l'identité réelle de Master Chief n'est jamais révélé et c'est ce qui fait découler la force du personnage, nommé John (John Doe.... nom générique qu'on utilise pour se référer à quelqu'un dont l'identité n'est pas connu, allo?). Un symbole sans identité d'héroisme et de patriotisme aveugle, un héros dont l'absence de visage renforce l'aura et les questionnements autour de ses réelles motivations, de cette identité sous l'armure justement.

Malheureusement, cette approche est gâchée par le procédé même de démasquer Master Chief, de deux par une performance décevante qui manque de l'intensité requise pour faire ressortir la profondeur émotionnelle de ce personnage. On en oublie donc la dépersonnalisation de John et la déshumanisation qui en découle, servie dans la série façon Equilibrium, basée sur le droit de ressentir des émotions, ce qui tombe à plat tant John est d'emblée, capable d'une grande sensibilité.

Ce qui nous mène à la dualité entre John et Cortana, prisonniers de la même armure et plus largement du devoir qui les incombent, au point que les deux personnages s'entremêlent, tomberaient presque amoureux, l'un de la liberté morale d'une intelligence artificielle l'autre de la liberté physique d'un surhomme, jusqu'à se déchirer à la fin d'Halo 4 dans une quête de pouvoir sur l'autre. Enfin bref, toute cette analyse aurait été bénéfique à la série, et aurait permis d'utiliser pleinement le potentiel des personnages, certes évoluant dans un shooter parfois décérébré, mais bon,

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The Witcher a démarré en trombe avec ses deux premières saisons, offrant une immersion fascinante dans le monde sombre et richement détaillé des livres de Andrzej Sapkowski (adaptés donc en jeux vidéos par CD Projekt Red).

Cependant, la suite du voyage a été beaucoup moins royale, avec une dérive inquiétante et woke et un changement d’acteur qui finit de mettre le clou dans le cercueil de cette blague. Avec Henry Cavill dans le rôle de Geralt de Riv, la série s’est vite révélée être une adaptation extrêmement solide et fidèle, et qui possédait toutes les qualités pour être un chef-d'œuvre de la fantasy à en devenir. Cavill incarne Geralt avec intensité et souci du détail et lui donne vie de la plus belle des façons.

Malheureusement, les saisons suivantes n’ont pas réussi à maintenir le niveau d'excellence. Au lieu de se concentrer sur l’intrigue et le développement des personnages, la série semble avoir été détournée par une vague de wokisme forcé, les thèmes sociaux et politiques sont souvent insérés de manière maladroite et artificielle, ce qui donne l’impression que la série essaie trop fort de se conformer aux attentes modernes sans véritablement intégrer ces éléments dans l’histoire de manière organique.

Les personnages se retrouvent parfois dénaturés pour répondre à des agendas sociaux, c'est ainsi qu'on retrouve un Jaskier, coureur de jupon invétéré et goofball, maintenant emmêlé dans une relation amoureuse homosexuelle avec rien de moins que Radovid, roi à en devenir des Royaumes du Nord et un des antagonistes phares de la série, ce qui pousse à se demander si Jaskier ne finira pas enchaîné dans une robe en dentelle, éborgné et utilisé comme moyen de pression comme l'est Philippa dans le support original.

On notera aussi la volonté de l'espèce de préquel flingué, Blood Origins, de prendre un autre antagoniste phare - Eredin l'épervier, un elfe Aén Elle détenteur du portail des mondes, leader de la chasse sauvage, dictateur façon Hitler qui assassine tous les hommes d'Aén Elle, et de le rendre, roulement de tambour... gay.

Alors un personnage je veux bien, deux ensemble je commence à avoir mal au cul, trois dont deux des antagonistes principaux il faut quand même être sacrément culotté pour venir nous péter les couilles sur de l'homophobie. Quel est réellement le but de rajouter un love interest quel qu'il soit à un personnage dont les préférences sexuelles ne sont pas mentionnées volontairement ? Dont le principe même requiert que ces élé