Les meilleures séries adaptées de l'univers Star Wars selon Leon9000

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C'est la série Star Wars dont j'ai le plus revu des extraits au fil des années mais je ne l'ai pas revisionné dans son intégralité depuis bien longtemps; préférant honnêtement garder le souvenir affectueux que j'en ai au lieu de le ternir puisque sa simplicité narrative me rebuterait peut être davantage aujourd'hui. Tout a déjà été dit sur le génie créatif de Genndy Tartakovsky et il est regrettable qu'avec la profusion actuelle des séries Star Wars, il n'ait pas été à nouveau convié à œuvrer sur l'univers de George Lucas d'autant que le cinéaste (il mérite cette appellation) a clairement atteint son apogée en matière de mise en scène et de narration par l'image dans ses dernières productions, du final de Samouraï Jack en passant par Primal. Mais peut être sa patte est-elle justement un peu trop personnelle à l'heure où l'univers étendu est embourbé dans ce canon risible et où la créativité de Star Wars est confinée dans un recyclage constant d'imaginaire.

Qu'à cela ne tienne car Clone Wars demeure et malgré ma sympathie pour Dave Filoni, c'est bien la démesure chevaleresque et épique de Star Wars que j'attendais depuis longtemps de voir dépeint à l'écran; la première saison est un pur exercice de style visuel mais la deuxième entamait néanmoins un approfondissement bienvenu de sa trame et se paye même le luxe d'illustrer des étapes significatives dans l'apprentissage d'Anakin Skywalker. Son adoubement en tant que Chevalier Jedi est probablement à ce titre l'une de mes scènes préférées de la saga. Un complément indispensable à la Prélogie à une époque où l'univers étendu était particulièrement foisonnant, poussé par la propre démarche de Lucas de s'émanciper d'un passé trop souvent idéalisé.

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J'avais peur que cette saison souffre de la comparaison avec la première mais de nombreux épisodes sont une vraie bouffée d'air frais en matière d'imaginaire. Enfin de la diversité créative. Mention spéciale au premier épisode pour la claque esthétique, l'épisode 2 pour sa tournure inattendue, le huitième pour son ambiance étonnante et le cinquième pour être juste l'adaptation rêvée de l'Ancienne République en animation.

Même si comme la première saison, je trouve étonnant que Disney tende à ce point le bâton pour se faire battre en démontrant la platitude visuelle de leurs productions quand un épisode de cette anthologie fourmille davantage d'idées de mise en scène ou de décors que n'importe quel épisode du Mandalorien.

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Je rêvais depuis longtemps de voir Star Wars briller dans l'éclat de l'animation japonaise et c'est exactement ce que j'espérais dès l'annonce de ce projet; pour être honnête, il est surprenant qu'une telle liberté ait été accordée à ses créatifs talentueux à l'heure où la franchise était bien plus verrouillée du côté américain : une délivrance salutaire qui permet à ses courts métrages d’adsorber pleinement la composante Samourai de cet univers; plus de vaisseaux ou de mercenaires, les guerriers solitaires et les duels tragiques sont ici à l'honneur : si l'épisode 5 est sans doute le plus prometteur pour une série sur le long terme, le quatrième correspond le plus à ce que j'aurais espéré d'un animé Star Wars au temps où j'étais un fan invétéré de la franchise; les épisodes 6 et 9 sont pour ma part de vrais bijoux qui se suffisent amplement à eux même tandis que seul le calamiteux épisode 2 est l'erreur créative à déplorer dans cette première saison.

Une belle initiative qui sera fort heureusement renouvelée prochainement, même si on peut regretter qu'une telle confiance ne soit pas accordée sur un projet d'une plus grande ampleur ou une série sur le long terme. Mais allez savoir, la clé pour redorer le blason de Star Wars se situe peut être au Japon.

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Beaucoup d'audace visuelle (Lucas dépensait visiblement sans compter) mais une structure trop académique durant les premières saisons, notamment par l'absence de réelle continuité entre les épisodes et l'omniprésence des protagonistes issus des films, annihilant ainsi toute tension dramatique quant à leur sort. Il n'est ainsi pas étonnant que le meilleur arc narratif de Clone Wars soit de loin celui consacré aux soldats clones menés par un Jedi au caractère fort belliqueux, l'humanisation de ses guerriers au même visage mais à la personnalité bien distincte étant par ailleurs la grande réussite de cette série.

Ashoka aura connu des débuts difficiles mais se sera révélée comme l'un des protagonistes forts de la saga et elle est de loin le personnage avec l'évolution la plus intéressante de la série; la fin de la septième saison est probablement l'un des meilleurs moments Star Warsiens de l'ère Disney (merci Filoni à nouveau) et cette conclusion assez poignante permet ainsi à cette série de surpasser aujourd'hui Rebels à mes yeux.

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Une première saison plutôt quelconque entre sa réalisation décevante en comparaison de son grand frère et une infantilisation générale qui caractérisait bien le rachat de Disney de la création de George Lucas; néanmoins, Rebels aura su étoffer son propos avec brio sur le long terme et se sera clairement distingué de Clone Wars par l'empathie suscitée par ses personnages si humainement imparfaits, merci sans doute au scénariste Greg Weisman qui avait déjà œuvré en ce sens avec son excellente série (du moins dans les deux premières saisons) Young Justice. Si l'animation peine parfois à convaincre (notamment dans ses duels un brin tristounets), la mise en scène, elle, se révèle bien plus inspirée et offrira quelques fulgurances inattendues même si le summon créatif de la série demeure le dénouement amer de sa deuxième saison et son splendide montage final.

Malheureusement, la quatrième saison se révèlera un peu embourbée dans un dénouement expéditif et un certain manque de créativité global; une conclusion décevante qui aura achevé de marquer mon désintérêt envers Star Wars à la triste époque de Last Jedi et de Battlefront 2.

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Dave Filoni rêve de sauver Star Wars à lui seul mais ses limites de conteur et de metteur en scène demeurent trop évidentes.

+1 quand même pour l'effort de sortir des sentiers battus et les deux Jedi Gris fort sympathiques (et hélas complètement oubliés lors du final).

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Star Wars retrouve fugacement sa gloire d'antan avec les intrigues liées à Dooku qui aurait mérité une mini série à part entière. Il n'y a plus grand chose d'intéressant à raconter du côté d'Ahsoka.

Dommage car l'idée d'illustrer la chute de Dooku à travers les décennies et avec un interlocuteur différent à chaque fois est excellente et j'aurais pas craché sur d'autres épisodes de cet acabit avec les autres membres emblématiques du Conseil. Le récit reste trop expéditif avec cette courte durée et les autres épisodes bouffés par Ahsoka mais j'imagine que Filoni ne pouvait pas s'empêcher d'illustrer une dernière fois (?) son personnage fétiche en animation.

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Bel effort de mise en scène pour un récit toujours aussi expéditif. Et une série qui refuse décidément d'aborder le cœur de son sujet.

Visiblement ça reste trop compliqué pour Disney de mettre en scène un personnage du côté obscur qui ne va pas retourner sa veste à la première occasion; les fans en rigolaient déjà à l'annonce de sa sortie mais c'est triste de voir que mêmes eux avaient raison.

Et les décors cheapos des séries Live le font encore plus en animation; dommage car j'ai été quand même étonné de la qualité de la mise en scène à plusieurs passages.

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Je ne partage clairement pas l'engouement général autour de cette série; tout du moins celui qui prétendrait que cette nouvelle production incarnerait le retour de Star Wars en force après la déception de la dernière trilogie cinématographique. Une série qui a souvent été assimilée à juste titre à une partie de jeu de rôle ou de bac à sable tant il est ici question de réutiliser les éléments déjà existants de la saga dans un agencement suffisamment inventif pour compenser le manque de créativité globale, enfin envers une partie du public puisqu'au bout de la dixième planète enneigée et des énièmes mésaventures de Mando et l'Enfant, la redondance s'est déjà faite sentir dès la première saison. Certains épisodes n'en demeurent pas moins plus inspirés que d'autres, avec occasionnellement de chouettes idées de mise en scène, mais de manière globale, il y a malgré tout un certain manque d'imaginaire qui continue de plomber ses aventures spatiales et pour la première série Star Wars en Live Action, j'attendais un peu plus d'ambitions qu'une structure à la Stargate SG1.

Seule exception notable : le splendide épisode dédié à Ashoka qui embrasse enfin toute l'influence Samourai, jusqu'à alors exploitée de manière plus timorée dans la saga. Le duo de Mando et l'Enfant suscite un certain attachement mais leur dynamique rentre déjà dans une certaine rengaine, de telle sorte que j'ai du mal à voir la série perdurer avec autant d'engouement critique sur une si longue durée.

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Putain, je l'avais carrément oublié celui là.

Je ne sais même pas trop quoi dire à son sujet tellement cette série a été accompagnée des sempiternelles beuglantes haineuses qui parasitent le moindre débat sur la toile désormais (y compris sur SensCritique depuis sa triste mise à jour Twitter / mobile); je n'ai pas trouvé la série aussi honteuse qu'elle a été parfois décriée mais je n'ai rien trouvé non plus d'exceptionnel dans cette énième déclinaison du Star Wars Made In Disney avec ses quarantièmes planètes désertiques ou forestières et ses designs de vaisseaux recyclés jusqu'à la moelle. La mise en scène reste le principal écueil de cette série pour ma part et la cinéaste Deborah Chow n'avait clairement pas l'étoffe pour diriger à elle seule une série de cette ampleur; certaines séquences font juste peine à voir (la course poursuite de Léia dans la forêt...) quand d'autres avoisinent franchement le fan-film telle la première confrontation d'Obi Wan avec Vador.

Néanmoins, malgré les nombreuses paresses d'écriture, il y a une certaine alchimie entre le vénérable maître Jedi et sa jeune protégée; tout comme ses retrouvailles fan-service avec son ancien apprenti occasionnent tout de même quelques instants d'émotion. De manière globale, la série réussit un peu mieux la démarche de Last Jedi d'illustrer le retour en grâce d'un héros déchu (le cynisme et les blagues Marvel en moins) mais rien non plus d'exceptionnel ni de très inventif dans cette énième proposition impersonnelle. Peut être la série qui incarne le mieux le manque d'inventivité de l'ère Disney à son échelle et le "mouias" qui caractérise la plupart des productions de ces dernières années consacrées à cette galaxie lointaine. Star Wars n'est pas forcément devenu mauvais mais c'est devenu très quelconque.

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Toujours cette impression bizarre depuis l'ère Disney de s'attarder lourdement sur les figurants de Star Wars au lieu d'approfondir réellement cet univers. Divertissant mais anecdotique.

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Une série qui souffre déjà tellement d'un manque d'imaginaire qu'ils sont obligés d'en faire un Mandalorien 2.5. Et dire que y en a six autres qui sont censées également arriver...

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Star Wars : Fortnite Edition.

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La diabolisation du rachat de Lucasfilm par Disney a trouvée sa nouvelle incarnation. x)