Les meilleures séries de 2018 selon Thibault_Lafont

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Après avoir dépeint avec une noirceur magistrale les rues de Londres (Shadow Line) et le conflit israélo-palestinien (The Honourable Woman), Hugo Blick pose son œil et sa plume sur le conflit rwandais et ses conséquences.
En résulte un thriller politico-judiciaire incroyable, où la meurtrissure des corps fait écho à celle des mémoires, une histoire passionnante servie par des personnages sublimes, une écriture folle et une patte visuelle démente, une grande série exigeante qui met en relief toutes les nuances et les implications de la reconstruction d’une identité, qu’elle soit individuelle ou nationale.

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Alors que l'horreur devient le domaine de productions cheap Blumhouse, tendant plus vers la foire aux jump scares mécaniques que vers la terreur et l'ambiance, Flanagan, en bon disciple de King, remet les pendules à l'heure en proposant avant tout un drame poignant autour de personnages bien construits, d'où découle une horreur sourde et puissante qui minimise ses effets pour renforcer son impact émotionnel. Ici le passé nourrit le présent, et inversement (King toujours, c'est la structure du récit de ÇA), la construction, le rythme de la narration, l'imagerie et la mise en scène sont parfaits...
ET PUTAIN ÇA FOUT LES BOULES MON POTE !

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Numéro d'équilibriste incroyable, la série réussit à faire exister des personnages à la fois hauts en couleurs et terriblement réels, pleins de contradictions, dans un récit d'espionnage sombre, tendu et violent, sans jamais décrédibiliser l'ensemble. Une fiction féministe pop, cool et sans concessions !

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Survival hyper efficace qui jongle avec brio entre intime, psychologique et physique, le cadre est non seulement superbe, mais aussi brillamment utilisé pour installer une ambiance oppressante et glacée...

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Très belle surprise, une comédie dramatique touchante et légère, malgré les thématiques lourdes que convoquent les traumas des personnages. Une série qui te berce, entre les sociétés secrètes, la folie douce des protagonistes et cette vibe californienne qui manquait depuis Terriers (chef d'oeuvre à découvrir tout de suite !)

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Retour aux affaires du réal' de CRANK, qui adapte du Grant Morrisson pour mon plus grand bonheur d'amoureux d'action débile et d'humour noir et gras ! HAPPY est un truc complètement taré, et qu'il faut absolument voir !

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Géniale plongée dans les recoins les plus sombres du tourisme mondialisé, la série est surtout passionnante par les portraits humains, touchants, et jamais moqueurs que Farrier fait des gens qu'il rencontre.

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Polar d'époque qui s'intéresse à l'émergence d'une nouvelle méthode d'enquête, la reconstitution est vraiment impressionnante et on sent la petite main de Fukunaga derrière la caméra. Bon Daniel Brühl est assez insupportable, comme son personnage. Dommage que la fin du récit se prenne un peu les pieds dans le tapis...

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Chouette thriller britannique qui souffre malheureusement d'une intrigue confuse et d'un acteur principal qui fait de son mieux mais ne parvient jamais à créer d'empathie.

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Prometteuse au début, la série surprend par son rythme effréné, et même si elle enchaine les clichés, on se laisse entrainer par tout cette petite histoire. Et puis au bout d'un moment, on en a globalement plein de le cul des retournements de situations impossibles, les personnages débiles, les répétitions, et ça devient assez pénible.
Trust the hype à moitié.

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Je sais pas trop quoi en dire à part que c'est globalement sympathique, même si ce sont surtout les premiers épisodes qui concentrent le plus gros du budget et de l'intrigue, le reste fait un peu du sur-place. Mais agréable à suivre et pas prise de tête (cc Westworld)

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Pot pourri des influences de Stephen King, multipliant les clins d'oeils et les références... Mais encore un peu trop bordélique et lente dans le déploiement de ses enjeux pour emporter complètement.

L'épisode 8 est en revanche magnifique, et explique complètement le choix de Sissy Spacek (au delà du clin d'oeil facile auquel on pensait au début).

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La deuxième moitié de saison relève un peu la première, mais l'ensemble reste quand même relativement poussif et grossièrement écrit... moyennement convaincu.