Les meilleures séries de 2021 selon H Bazé

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Zerocalcare est auteur de bande dessinée autobiographiques. Ses contributions au neuvième art sont déjà d’excellente facture (allez les lire !). Ici, il propose un contenu inédit dans lequel lui et ses amis de toujours, Sarah et Secco, affrontent la vie, ses joies et ses peines (la vie quoi !).

Déjà, rien qu’avec ce petit synopsis, vous devriez avoir envie de vous plonger dans ces six épisodes d’une vingtaine de minutes ; mais ce n’est pas tout. La série fonctionne exactement comme les bandes dessinées, Zero nous raconte sa vie et toutes ses introspections (qui sont aussi quotidiennes qu’absurdes – d’autant plus que sa conscience se matérialise sous la forme d’un tatou vaguement philosophe et qu’il se considère lui-même comme une victime du système et, surtout, un gros looser).

Je ne vais pas rentrer davantage dans l’histoire pour éviter de gâcher l’intérêt principal de cette série (à savoir, sa toute fin), mais je ne peux que la conseiller. Courte, efficace, drôle et réfléchie, c’est exactement ce dont on a besoin.

Dernier petit point, Zerocalcare double lui-même tous les personnages (sauf le tatou) pendant les cinq premiers épisodes. Si c’est déroutant au début, ça en devient vite très drôle (surtout avec les vieilles variations qui font des sons électros un peu dégueu).

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N’étant pas du tout gamer, je ne connaissais rien au monde de League of Legend. Je n’ai donc pas commencé « Arcane » pour retrouver un univers connu, mais bien parce que les critiques et d’autres conseilles m’y incitaient.

Bien m’en a pris.

Le premier mot qui vient à l’esprit est sublime ! La maestria technique et esthétique de cette série est à couper le souffle. Tout est parfaitement maitrisé, chaque détail est léché, travaillé. On aurait pu croire que la bande annonce rassemblerait tous les meilleurs plans, mais non… ils le sont tous.

L’histoire et le scénario sont assez classiques et auraient sans doute mérité d’être un peu plus approfondis, mais c’est aussi très fonctionnel. On n’a pas le temps de s’ennuyer. Certains twists permettent également de s’échapper et de plonger dans ce monde dont on attend la saison 2 qui, on l’espère, confirmera l’excellent départ de cette série…

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Netflix s'attaque à une adaptation très libre des aventures du Gentleman cambrioleur et c'est très chouette. Omar Sy incarne un fan des aventures d'Arsène Lupin qui, pour découvrir la vérité sur un fait divers qui a secoué sa famille des années avant, s'inspire de son héros préféré pour s'en sortir de toutes les situations.

Les premiers épisodes sont réalisés par Louis Letterier et ça se voit. C'est fluide, joli et très efficace. Les deux derniers ne le sont pas. Et ça se sent aussi. La réalisation et la photographie sont correcte, mais nettement moins flamboyante qu'au début. Pareil pour le scénario où l'on sent l'envie de faire quelque chose de plus construit sur la fin (avec plus de "suspens" ?) et ce n'était peut-être pas si nécessaire...

Mais de toute façon, le capital sympathie d'Omar Sy (et son jeu d'acteur plus que convaincant) est tel que regarder la série reste un plaisir constant...

On attend la deuxième partie avec impatience...

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J'avais beaucoup aimé la première saison de Dark et était donc tenté par cette série créée par les mêmes personnes.
Malheureusement, je savais en commençant qu'elle n'avait pas été reconduite.
Je m'y suis tout de même lancé.

Bien m'en a pris.

Certes la série n'est pas parfaite. Elle prend du temps à s'installer et part dans certains délires particuliers (sans parler de la fin) ; mais à partir d'un moment on se prend à avoir besoin de connaitre la suite et de comprendre les secrets et de ces personnages.

Sur la toute fin, la série prend une autre dimension... dommage, une saison 2 aurait été intéressante...

Palme particulière à l'ambiance pesante et angoissante du début avec ces paquebots perdus au milieu de l'Atlantique.

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Très rapidement propulsée au premier rang des séries les plus vues, Squid Game s'est vite imposée comme LA série de 2021 !
Si au début elle ne m'intéressait pas (je dois reconnaitre être assez hermétique au cinéma - et par extension aux séries - asiatiques ; je ne sais pas pourquoi, c'est tout...), j'ai finalement décidé de la regarder... essentiellement pour me mettre à la page (je suis professeur et mes élèves en parlaient beaucoup).

Au terme des neuf épisodes, je suis assez mitigé. La série a énormément de qualités (un très beau jeu de couleur, des acteurices convaincant·es, des scènes sèches et brutales quelques surprises scénaristiques), mais elle pêche également par un classicisme assez simpliste. En effet, malgré quelques surprises sur l'évolution et la fin de certains personnages, la majorité de l'intrigue est comprise dès le début et beaucoup de twist sont éventés dès leur évocation (pareil pour le choix de Seong Gi-hun dans le dernier épisode, c'est terriblement évident).

La grande question que pose cette série, c'est son succès.
Je n'ai pas été une seule fois mal-à-l'aise en regardant la série. Les exécutions sèches et brutales ne me font pas grand chose - je sais que je regarde une fiction.
Mais se dire qu'une série basée sur la violence gratuite et "méritée" (ils sont endettés et sont considérés comme des moins que rien), sur les choix moraux discutables ait eu autant de succès (et un succès aussi viral) pose réellement question sur notre société...

En bref, Squid Game est une série correcte, ni mauvaise ni excellente, mais qui sera surement étudiée en tant que phénomène de société et de miroir de notre fonctionnement humain.

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Hawkeye, c'est l'avenger sous-estimé. Sans super-pouvoir, il est fondamentalement humain et, par conséquent, assez attachant (en plus je dois avouer apprécier Jeremy Renner - son jeu n'est pas exceptionnel, mais je le trouve efficace - et c'est ce qu'on a besoin).

La série suivra donc cette même idée. Six épisodes, c'est court et heureusement ; on n'a pas besoin de plus. C'est une vraie série de Noël, une série pour passer un bon moment, mais qui ne demande pas trop de réflexion ou d'introspection.
Hailee Steinfeld est très efficace et propose un jeu rafraichissant et authentique (tant mieux puisque la série a pour but d'introduire son personnage dans le MCU).

L'autre nouveauté très appréciable est la fusion de l'univers Marvel/Netflix et du MCU (avec le Caïd de Vincent D'Onofrio). On avait déjà eu cette découverte avec Spider-Man: No Way Home, c'est confirmé ici. Et ça fait TRES plaisir !

Pour le reste, l'humour est correct, bien amené, même si facile (c'est dans le ton de la série - on ne va pas s'en plaindre) et les scènes de combat sont correctement chorégraphiées.

En bref, une série très sympathique pour ne pas se prendre la tête et continuer à découvrir le MCU.

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Très honnêtement, au début, cette série ne m’intéressait pas. Mais alors pas du tout. Pour la simple et bonne raison que je n’en voyais pas l’intérêt et que les protagonistes ne font pas partie de mes préférés du MCU (rares sont les sidekicks qui me marquent réellement – surtout quand ils servent de faire-valoir). Anthony Mackie et Sebastian Stan s’en sortent très bien (et depuis le début), mais leurs personnages (tout sympathiques au demeurant) ne m’ont jamais transcendé (surtout le Soldat d’Hiver).
Pourtant j’ai regardé… sans doute parce que j’avais commencé toutes les autres et que j’ai un côté complétiste. Et c’était pas mal du tout…
Six épisodes intenses qui offrent une petite transition sympathique et logiques entre les deux grands arcs du MCU et expliquent ce que deviennent ces personnages secondaires après le départ de Tony Stark et Steve Rogers.
Concrètement, cette mini-série (rien que ce concept me plait déjà) répond à quelques interrogations laissées seules et se pose sur la question raciale aux Etats-Unis (Captain America peut-il être noir ?). On ne va pas se mentir, on sait comment cela se terminera… mais ça ne pose pas de problème. C’est classique, mais efficace.

Les acteurices sont plutôt toustes efficaces, tout en restant sobres. Les scènes d’action sont bien travaillées et agréables à regarder. Mais le grand point positif de cette série est, à mes yeux, cette absence de lien foireux à la fin (si ce n’est Sharon peut-être… mais on s’en fout). Dans « Wanda », dans « What if », dans « Loki », les fins ouvrent une énorme porte pour la suite du MCU. « Falcon and the Winter Soldier » (tout comme « Hawkeye ») offre juste une transition à ses personnages. Et c’est chouette !

En bref, une chouette série qui vaut le détour.

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Pour moi et pour de nombreux·ses spectateurices, « Loki » était LA série attendue (avec Moon Knight, dans mon cas). Parfaitement interprété par Tom Hiddleston dans toutes ses apparitions, délicieusement écrit, le dieu nordique de la tromperie et de la malice se devait d’avoir une histoire à lui.

Et bien je ne sais pas trop quoi en penser…

Cette série est dense… beaucoup trop. Les acteurices ont l’air de prendre du plaisir, mais iels ont aussi l’air de se perdre dans les méandres du scénario… peut-on les en blâmer ?! Oh que non. Jouer avec le temps est aussi difficile que ces histoires de multivers (les deux étant liés dans le cas de « Loki ») et, si je n’ai pas noté de contradictions majeures (on verra la saison 2), cela offre un résultat beaucoup trop verbeux et faussement intellectuel.

Ca ne nous empêche pas de passer un bon moment durant ces six épisodes, de s’amuser avec les nouvelles versions de Loki (surtout l’alligator, obviously) ; mais le sentiment final n’est pas le plus positif…

Dans la même idée (mais ce sont mes grandes interrogations sur le MCU en général), pourquoi une saison 2 ? Si je comprends l’intérêt de réhabiliter le personnage principal, la mise en place du concept de multivers (déjà réutilisé dans plusieurs films depuis), l’introduction du nouvel antagoniste principal (plus que probablement)… je ne peux m’empêcher de me demander ce qu’ils vont faire par la suite… la suite de la saison et comment ils vont introduire tout ça au MCU…

À la fois, je leur fais confiance… et en même temps je m’inquiète…

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Malgré quelques longueurs, la première série du M(C)U et de Disney+ est plutôt efficace. Les nombreux clins d’œil aux différents âges des séries sont bienvenus et amusants, les acteurs sont efficaces (bon, on ne s'en doutait pas trop), mais il y a un petit truc redondant qui fait que je n'ai jamais réussi à complètement entrer dedans...

À voir maintenant la place qu'elle prendra dans l'univers étendu de la Maison aux Idées...

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Soyons clairs, il ne faut pas s’attendre à du grand moment. Tout au long des cinq épisodes, les animateurices de Disney se sont amusé à résumer certains de leurs classiques en mettant en scène Olaf le bonhomme de neige. C’est court, con et rigolo ; mais c’est tout ce dont on a besoin de temps en temps.
En fait, tout part de la scène de Frozen II où Olaf explique en quelques minutes l’intrigue complète du premier film, incarnant à lui seul (ou avec l’un ou l’autre acolyte semi-consentant) tous les personnages.

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Le projet « What if » était plutôt alléchant. Un dessin animé qui présentait des évolutions différentes de ce que l’on connaissait de l’univers Marvel : cela ne pouvait qu’être sympathique et rigolo.

Au final, je serai très mitigé (voire négatif). Dès le premier épisode, je ne suis pas vraiment rentré dedans… certes, c’est pas mal fait, assez joli… mais les scénarios alternatifs proposés ne sont pas exceptionnels, assez plats et évoluent bien trop rapidement.
En soi, ce n’est pas un gros problème… on parle de neuf épisodes d’une trentaine de minutes. Même si ce n’est pas exceptionnel, on survit sans problème, d’autant plus que la majorité des personnages sont doublés par leurs acteurices de la vie réelle.

Mais le gros problème à mes yeux sera ce besoin de toujours tout lier. Le dernier épisode est d’une tristesse absolue et on ne peut s’empêcher de craindre un lien dans la suite du MCU… alors que ça aurait été tellement original – pour une fois – de proposer quelque chose d’indépendant.

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Je ne reviendrai pas sur les polémiques qui ont entaché cette émission (je salue Blanche Gardin et suis concrètement d'accord avec elle).

Tout n'est pas drôle - vraiment pas - dans cette émission. Certain·es invité·es ne sont pas drôles, mais de temps en temps il y a des trouvailles exceptionnelles qui nous font mourir de rire.

Par contre, je n'aime toujours pas Philippe Lacheau (enfin, il ne me fait pas rire... je n'ai rien contre lui), même en animateur "tout-puissant" ça ne passe pas trop...

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J'adore Joseph Gordon-Levitt. Le synopsis aurait dû me parler (un prof en dépression - je suis prof moi-même, même si je ne suis pas en burn out)... mais ça ne fonctionne pas... l'écriture est plate et peu intéressante.

Abandon après deux épisodes.

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En tant qu'ancien scout, j'étais très attiré par cette série (surtout vu les interview que j'avais pu entendre)... mais qu'est-ce que c'est mauvais !
Les acteurices sont plus que plats, mais le pire se situe au niveau du scénario... rien n'est vraisemblable !
Et il parait que la Fédération belge de scoutisme a été consultée... je ne sais pas qui ils ont envoyé, mais un camp ne ressemble pas ça !

Abadon après 4 épisodes.