Les meilleures séries françaises selon takeshi29

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P... rendez-nous Jean-Claude Bourret et Amanda Lear !!!

Plus fort que le krach, plus efficace que la méthadone, il y a ça : http://www.dailymotion.com/video/x4ckos_voisin-voisine-la-5-generique-

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Même si je ne suis pas persuadé que Jean-Xavier de Lestrade soit un immense metteur en scène de fictions, ce sont ici ses grandes qualités de documentariste qui permettent à cette série d'atteindre un sacré degré de précision et d'intensité. Avec quelques idées qui font la différence, comme celle consistant à centrer chaque épisode sur un personnage, permettant ainsi un contre-point passionnant mais aussi de singulariser les époques.

Impressionnant comme la tension ne redescend jamais alors que la fin est inexorable, comme les acteurs les plus connus parviennent à faire oublier leur image pour se fondre dans cette histoire qu'on aimerait imaginée.

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http://youtu.be/lItyCpRny-E

Merci à Fatpooper (1) de m'avoir rappelé cette merveille...

http://youtu.be/ozJmcB-mVgw

(1) http://www.senscritique.com/film/Nonfilm/critique/14666575

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Maurice Pialat disait de ce feuilleton (Oui oui je suis vieux donc je me souviens qu'on n'appelait pas ça série à l'époque) : « C’est la plus belle chose que j’ai faite ».

Même si une grande partie de sa filmographie m’a renversé il n’était pas si loin de la vérité.

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J'ai beau avoir une préférence pour la première partie, la découverte des personnages, l'échafaudage et la réalisation du plan sont traités de manière magistrale, avec une nervosité pas banale dans une série française, l'ensemble m'a à la fois passionné et stimulé, parce que le sujet est réellement creusé sans jamais sacrifier l'emballage. Xavier Giannoli est un très grand, capable de faire du populaire de qualité, il l'avait prouvé de film en film, il le confirme ici.

(S'il ne fallait retenir qu'une scène, ce serait curieusement pour moi celle d'un récit parallèle, quand Simon Weynachter, interprété par l'orfèvre Lindon, écoute des chants sacrés. Puis la discussion qui s'en suit. Par l'écriture, la finesse de la mise en scène, on comprend que quelque chose s'ouvre en lui à cet instant précis. Et c'est bouleversant.)

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Avec cette mini-série réalisée pour Arte, Faucon livre sa vision sans afféterie ni pathos des années sida. En 2h30, il balaie 32 ans de la vie d'un homme, et comme toujours chez lui, c'est par l'intime qu'on atteint l'universel. Inégal mais à l'image du réalisateur, profondément humain. Là où certains verront une certaine désuétude, je vois simplement un classicisme au sens noble du terme.

NB : Même une série c'est plus beau sur grand écran. Je l'avais déjà vue en mai dernier mais j'ai eu l'impression de la redécouvrir par la simple émotion qui se dégageait de la salle.

https://twitter.com/takeshi2922/status/1084099823828197378

https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/les-fiertes-de-philippe-faucon

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www.youtube.com/watch?v=XR99XaeeXwM