Les meilleurs albums de 2002 selon Evanizblurk

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"Comalies" est pour certains l'album avec lequel Lacuna Coil a entamé son virage vers le marché américain (et donc vendu son âme au diable, ouh, pas bien), et pour d'autre l'album de leur apogée. Ce qui est certain, c'est qu'il s'agit bel et bien d'un album de transition où le groupe explore encore d'anciennes sonorités (par exemple le titre éponyme ou encore "The ghost woman and the hunter" ne sont pas sans évoquer un "When a dead man walks", et je dois admettre que j'aime beaucoup quand le groupe nous amène dans ce genre d'ambiance), et commence en parallèle en effet à proposer des titres plus radiophoniques, mais néanmoins efficaces et loin d'être dénués d'intérêt (citons bien sûr les deux singles "Heaven's a lie" et "Swamped"). C'est aussi l'album avec lequel j'ai découvert le groupe et il garde pour moi une saveur particulière pour ça, n'empêche que je considère qu'ils n'ont pas fait de meilleur album depuis. Allez, disons qu'ils ont presque atteint le niveau avec "Dark Adrenaline".

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Sans doute l'album le plus direct et le plus metal du groupe, de par la présence de riffs acérés et l'absence de titres fleuves longs d'une dizaine de minutes (malgré des influences post-prog / néo-prog toujours présentes), mais n'abandonnant pour autant pas les ambiances plus aériennes et mélancoliques. L'album est bien sûr réussi, à la fois percutant et soigné, comme un concentré de ce que le groupe a pu nous proposer par le passé, mais de fait on en fait peut-être un peu plus rapidement le tour.

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J'ai considéré pendant un temps "Century Child" comme mon album préféré de Nightwish ; aujourd'hui je n'en suis plus très sûr. Toujours est-il qu'il marque un tournant dans la discographie du groupe, introduisant leur nouveau bassiste Marco Hietala qui pousse également occasionnellement la chansonnette, et s'éloignant des influences power qui me plaisaient moins pour un metal sympho plus classique, mais donnant l'occasion à Tuomas de composer plus de chefs-d'œuvre comme le "Beauty of the beast" clôturant l'album. Du reste, on a du bon et du moins bon mais le tout reste agréable à l'écoute de bout-en-bout.

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Seulement quelques écoutes au compteur pour le moment mais cela me semble être un très bon cru de DT, le DT que j'aime : mélodique avec ses moments qui envoient et ses passages plus calmes, atmosphériques voire symphoniques, suffisamment varié et cohérent à la fois, avec des mélodies d'accroche qui fonctionnent tout en gardant une complexité typiquement prog (titres longs, variations de rythmes, etc.). En un mot : un DT inspiré ! A voir avec le temps comment évolue mon ressenti, à ce stade la note pourrait très bien monter ou descendre d'un point selon le cas.

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Un groupe qui me semble assez confidentiel et un style qui ne m'est pas très habituel (metal industriel), j'ai été surtout intéressé à l'époque par le fait que c'est une chanteuse. Et j'ai au final beaucoup apprécié cet album avec ses passages rentre-dedans et ses moments plus ambiants.

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Star One est l'un des nombreux projet du prolifique Arjen Lucassen (Ayreon) conçu pour lui faire exprimer ses influences les plus heavy et metal, également présentes dans son principal projet mais diluées parmi d'autres influences (folk, prog, acoustique, etc.). Forcément, ça me parle un tout petit peu moins que du Ayreon, dont j'apprécie la diversité et la subtilité, mais le talent d'Arjen est toujours là pour nous proposer quelque chose de haut vol. Cette fois-ci, pas d'album concept, mais une particularité assez conceptuelle tout de même, chaque titre est inspiré de films de science-fiction se déroulant dans l'espace. On y trouve donc du Star Wars, du Alien, du Star Trek, du Dune, du Stargate, etc. Au niveau du personnel, on a un line-up constant parmi lequel on retrouve notamment, sans bouder son plaisir, les voix de Floor Jansen, Damian Wilson et Russel Allen. Parmi une majorité de titres efficaces et loin d'être mauvais, ressortent pour moi deux chefs-d'œuvre, peut-être parce que ce sont les titres les plus prog de l'album (mais pas seulement) : "Eye of Ra" et "Starchild". Sans égaler certains Ayreon, Arjen s'en tire à très bon compte avec cet essai.

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On ne parle pas ici du live (qui est en DVD uniquement) mais du CD qui l'accompagne et qui consiste en une collection de B-sides de l'album "Under Rug Swept". Des B-sides qui sont de même qualité que les titres de l'album, voir même meilleure ! Car en effet, il semblerait qu'Alanis (ou son label ?) ait décidé de garder les titres les plus pop-radio pour l'album, laissant donc de côté ces morceaux parfois plus intimistes ("Sorry to myslef", "Purgatorying"), et parfois plus sombres et plus rock ("Fear of bliss", "Sister blister", "Unprodigal Daughter"). On a donc ici une sorte d'EP plutôt réussi, qui se conclut par une version acoustique minimaliste du single "Hand's clean", sympathique également.

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Un premier album encourageant, dont la production n'est pas encore optimale mais cela est compensé par le charme d'un son plus organique et la spontanéité du groupe, qui navigue ici entre un style doom et un metal sympho proche des plus anciens travaux d'After Forever, sur fond de thématiques fantastiques. Intéressant !

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Superbus, c'est un peu un petit délire que j'ai eu à une époque. A écouter sans se prendre en sérieux, c'est efficace et entraînant. Ce premier album, bien que bien produit, a encore un petit quelque chose de légèrement maladroit (mélodies parfois un peu dissonantes… volontairement ?) mais étrangement charmant. Au final, l'album est plutôt réussi mais ne correspond pas au style que j'écoute le plus souvent aujourd'hui.