Les meilleurs albums de 2007 selon Evanizblurk

Annotation :

Toujours dans sa période aux influences metal, Porcupine Tree nous livre l'un de ses meilleurs chefs-d'œuvre. Leur grande force est de faire un prog moderne et accessible. Même le titre "Anesthetize", du haut de ses près de 18 minutes, vous prend par la main et vous amène dans un voyage sans temps mort à travers les yeux vides et sans âme du protagoniste. Pièce maîtresse de l'album, mais les autres titres ne sont bien sûr pas en reste.

Annotation :

Premier album du groupe pour lequel j'ai vécu l'expérience de l'attente impatiente après ma découverte de "The Silent Force", et ce à une période où j'étais devenu extrêmement fan. Forcément ça marque. Globalement plus pêchu que son prédécesseur, l'album renferme quelques pépites ("The howling", "Our solemn hour", "Hand of sorrow", "The cross", "The truth beneath the rose") mais n'échappe pas à quelques titres plus bateau, voir clichés ("What have you done", "The heart of everything", "Final destination", "Frozen") ou plus mièvres ("All I need"). Globalement ça reste tout de même plutôt pas mal et dans le haut du panier des albums du groupe !

Annotation :

Formé par l'ex-batteur de Within Temptation Ivar de Graaf avec sa compagne Judith Rijnveld, Kingfisher Sky propose en cette année 2007 son premier essai : un album pop-rock frais et très réussi, avec une touche légèrement folk venant sublimer l'ensemble. Une très bonne découverte !

Annotation :

Les débuts de Riverside sont caractérisés par un néo-prog teinté de metal qui ose envoyer la sauce quand il le faut. Si leurs 2 premiers albums pouvaient cependant contenir un ou deux titres un peu plus faibles (pop-rock plus convenu), ici il n'en est rien, l'ensemble est solide et de grande qualité de bout en bout (pour moi en tout cas). Un excellent album de Riverside.

Annotation :

Le premier album "rock" solo de Tarja après son éviction de Nightwish lui permet de s'épanouir dans son propre style entre rock symphonique et atmosphérique, un style qui s'affirmera dans les albums suivants. C'est d'ailleurs les titres baignant le plus dans cette ambiance que l'on retiendra, ceux plus rentre-dedans paraissant moins fouillés et étrangement moins efficaces. Mais ces derniers se faisant plutôt rares finalement, l'écoute reste globalement agréable et l'album plutôt réussi pour un début.

Annotation :

Clap de fin pour After Forever, qui tire sa révérence avec un album éponyme. Musicalement, on est dans la continuité de l'album précédent et on poursuit donc le virage heavy metal symphonique avec des éléments électro et industriels, avec certains titres convenus mais puissants et efficaces et d'autres plus audacieux (mention spéciale pour "Dreamflight" qui, du haut de ses 11 minutes, lorgne même vers le prog !).

Annotation :

Après son départ de The Gathering, Anneke ne sort pas trop des sentiers battus avec ce premier album en solo (sous le nom de projet Agua de Annique qui sera néanmoins assez rapidement abandonné par la suite). On a donc un album essentiellement atmosphérique et plutôt tranquille avec néanmoins son lot de grosses guitares (là tout de suite je pense à "Witnesses"), moins expérimental que ce que pouvait produire The Gathering mais pas encore aussi pop et accessible que ses albums ultérieurs. Un juste milieu qui donne une impression de qualité de composition et d'ambiance pour un premier album réussi.

Annotation :

Égaux à eux-mêmes, Kamelot nous offre un bon album sans beaucoup se renouveler, avec comme toujours des titres efficaces avec parfois des jolis moments de grâce (la ballade/mid-tempo "Love you to death" par exemple ou certains petits passages sur d'autres titres). L'album ne se distingue pas spécialement dans la masse de leur discographie mais reste plaisant à écouter.

Annotation :

Une période de DT à laquelle j'accroche peut-être plus que d'autres, je ne saurais dire pourquoi. La plupart des titres sont suffisamment percutants et pas trop noyés dans les instrumentations démonstratives pour en faire quelque chose de suffisamment mélodique à mes oreilles. Le tout manque peut-être un peu de cohérence, les influences partant un peu dans tous les sens, mais on a de bonnes idées malgré tout.

Annotation :

Dernier album de la période avec Lisa, toujours dans la continuité des précédents, avec un son qui s'affine. Si beaucoup de titres semblent assez tubesques, la voix de Lisa y apporte une certaine originalité. Le groupe avait décidemment sa personnalité à cette époque !

Annotation :

Loin d'être encore entièrement familier à l'univers de Therion, j'ai toutefois l'impression que cet album est l'un des plus accessibles, voir le plus accessible de leur discographie. Du coup, je dois admettre qu'il a eu sur moi l'effet escompté : j'ai assez vite et bien accroché, le côté mystique est bien là mais c'est efficace et ça envoie bien par moments (ce qui manque souvent à la musique de Therion par ailleurs, habituellement plus épurée que ça).

Annotation :

Groupe français de rock/metal mélodique et symphonique, souvent moqué et méprisé par les habitués du genre. S'il est vrai que les paroles en français (pour certains titres) peuvent dérouter et sonner un peu cliché, il n'en reste pas moins que musicalement, c'est à mon sens plutôt sympa, et par ailleurs on trouve également des titres en anglais et même un en russe, langue natale de la chanteuse. Cet album a en tout cas eu ses beaux jours avec moi et je n'ai jamais vraiment compris le déversement de haine dont il fait l'objet.

Annotation :

Album assez hétérogène et inégal avec des titres très radiophoniques (comme le single "Never enough") et d'autres au contraire excessivement bourrins sans que cela ne serve vraiment la chanson ("The obsessive devotion", "Fools of damnation"). Entre ces deux extrêmes, quelques titres qui me plaisent bien ("Chasing the dragon" – magnifique malgré quelques passages trop bourrins encore une fois, "Living a lie", "Beyond belief", "Sancta Terra"). Le groupe trouvera toutefois un meilleur équilibre, pour ne pas dire un équilibre parfait, avec l'album suivant.

Annotation :

Après avoir décidé de se séparer de sa vocaliste emblématique Tarja Turunen, Nightwish lui trouve une successeuse en la personne de la suédoise Anette Olzon et propose pour la mettre en avant l'album "Dark Passion Play". Le moins que l'on puisse dire c'est que la voix est diamétralement différente ! Et pour ma part bien moins intéressante, quoiqu'assez jolie dans un registre plus "calme" ("The islander"), mais trop criarde et maniérée pour le reste. Mais ce n'est pas seulement là que le bât blesse, car l'album se révèle assez bancal et inégal. Écrit alors que le groupe n'avait pas encore trouvé sa nouvelle voix, sûrement encore en partie avec celle de Tarja en tête, et avec encore trop de rancœur envers cette dernière et son manageur de mari ("Bye bye beautiful", "Master passion greed"), tout cela ne colle pas toujours très bien. Certains titres parviennent toutefois à se distinguer à mes yeux, "7 days to the wolves" et "Sahara" en tête, pour un album pas inintéressant mais en demi-teinte. Ah, et je dois être un des rares à ne pas être en admiration devant le titre fleuve "The poet and the pendulum" qui ouvre l'album, qui ne parvient pas vraiment à me toucher comme un "Ghost love score" et qui comporte qui plus est quelques passages à vide.

Annotation :

Apocalyptica, connus pour leur metal instrumental au violoncelle, fait ici appel à un certain nombre de guests vocaux qu'ils choisissent de mettre en avant sur des singles, ce qui leur permet de rendre leur musique plus accessible. Les titres chantés s'avèrent en effet être les plus percutants, mais les autres titres sont sympas également. A réécouter peut-être, car je n'ai pas tout l'album bien en tête.

Annotation :

Groupe au style un peu indescriptible, entre hard, symphonic et gothic metal, Krypteria entérine son style original avec cet album riche en refrains efficaces, chœurs et guitares affûtées. La voix de la chanteuse coréenne Ji-In Cho n'est pas mon registre préféré, mais colle bien avec la musique et l'univers du groupe. Les changements de rythmes d'un titre à l'autre font qu'on ne s'ennuie pas. Il manque peut-être un petit quelque chose pour permettre au groupe de briller face à la concurrence, mais il reste néanmoins intéressant et assez atypique, qualificatifs qui siéent également bien à cet album.

Annotation :

Le premier album du groupe, dans une veine purement metal symphonique, m'avait agréablement surpris. Ce second album change totalement de style pour un rock plus classique avec des éléments électroniques voire industriels. Au delà de la petite déception de ce virage, cet essai manque encore un peu d'assurance, et on retiendra un pop-rock efficace mais gentillet ; ce nouveau style s'affinera toutefois avec l'album qui suivra, "The Quiet Resistance".

Annotation :

L'écoute est agréable mais rien de transcendant. Il y a une nette amélioration au niveau de la production mais on perd un peu en originalité. Quelques petites touches prog par moments qui ne sont pas pour me déplaire, mais c'est léger. La voix de la chanteuse Nienke de Jong n'est pas trop dépaysante par rapport à celle de Marjan Welman (qui lui succèdera et que je connais mieux) mais j'aime un peu moins son chant, plus haché et moins mélancolique.

Annotation :

Un groupe de filles qui fait du gros son, c'est bien, mais sur une première écoute, sans être foncièrement mauvais, aucune mélodie ne m'a réellement accroché l'oreille. Le tout manque peut-être un peu de finesse et de subtilité, mis à part la voix de Silje Wergeland qui est toujours aussi intéressante (ou plutôt déjà intéressante avant qu'elle n'intègre The Gathering). Peut-être à creuser un peu même si à chaud, la première écoute n'encourage pas vraiment à une seconde...

Annotation :

Le son de Sirenia évolue et se veut plus rhythmique et plus accessible ; le style qu'on leur connait le mieux, développé pendant l'ère Ailyn, commence ici à doucement se dessiner, deux ans avant l'arrivée de cette dernière. Mais contrairement à sa successeuse, la chanteuse Monika Pedersen, derrière le micro sur cet opus, n'a pas une voix particulièrement remarquable, qui peut évoquer par moments Liv Kristine ou encore Charlotte Wessels mais beaucoup moins typée, et souvent même un peu poussive. Les titres sont plus accessibles mais se ressemblent un peu, certains retiennent plus l'attention que d'autres par leurs mélodies assez singulières et/ou leurs chœurs, d'autres sont plus ennuyeux. Il en résulte un album qui reste assez intéressant, à défaut d'être vraiment marquant, qui tend malgré tout à lasser un peu sur la longueur.

Annotation :

Changement de style pour Linkin Park, connu pour le neo metal énervé et efficace de ses deux premiers albums. On sent que le groupe cherche à proposer quelque chose de plus mature, plus calme, avec notamment des éléments de post-rock, mais la sauce ne prend pas toujours et on oscille entre bonnes idées et pop-rock pour midinettes, avec par-ci par là de très rares réminiscences de leur son passé. Ca se laisse écouter mais on a l'impression que le groupe se cherche et ne s'est pas encore vraiment trouvé dans cette nouvelle voie.

Annotation :

A réécouter

Annotation :

A réécouter

Annotation :

A réécouter

Annotation :

A réécouter

Annotation :

A réécouter