Les meilleurs albums de 2013 selon Guillot Vincent

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Les Daft rénovent le musée Dance Floor aux couleurs du futur avec l'aide de quelques maîtres du genre.. Les joyeux fêtards des 5 continents se sont remués là dessus. On réécoutera ça dans 20 piges comme on réécoute Thriller. L'universalité, what else ?

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Un an après le premier shot, le kid british renouvelle la prouesse, électrisant un peu le propos. A 19 ans le gamin est déjà à la tête de deux classiques. Tout de même.

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Miles Kane a le bon goût de s'améliorer à chaque sortie. D'album en album, il perd en maniéré, gagne en efficacité. Un punch prétexte à des prestations scéniques électriques et classes. Vivement le prochain.

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L'album que personne n'attendait. Une leçon de classe, de songwriting, etc... Tout a été dit. Reste à écouter, encore. (En lisant le Hors série Rolling Stone, bien sûr)

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Sorti chez nous en début d'année, ce songe hivernal se retrouve avec plaisir une saison plus loin. Un somptueux opéra pop enchanteur et intimiste, à écouter sous le plaid en regardant la neige tomber.

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Une fois passés les camions poubelles, reste un album, sommet cathartique (pouvait-il en être autrement ?), tout en explosion rentrée. La poésie se fait plus légère, presque plus pop, l'ambiance est lourde mais pas plombée. La voix est grave mais chantante. Elle avait manqué. Un disque sincère, émouvant. Digne.

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On objectera que si Johnny chantait aussi bien qu'il gratte, ou que si son illustre ex -compagnon aux glaïeuls l'avait accompagné; The Messenger eut été encore meilleur. Certes. Mais si tel avait été le cas, "The Messenger" eut été classé - au moins - 6 places plus haut.

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De Granville à Aline, en passant par Lilly Wood, Lescop ou Concrete Knive, la pop nationale a fière allure en 2013. Normal donc que le parrain du genre passe par là, marquer d'une nouvelle pierre blanche, cette élégance française qui lui doit tant.

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Débarrassée de l'exigence de sobriété excessive qui rendait par trop aride ses dernières productions; Alela Diane retrouve l'éclat de l'époque "Pirate Gospel", par la grâce d'arrangements légers, gracieux et scintillants qui rendent enfin justice à son folk artisanal classieux.

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L'astre I Am Kloot continue sa route dans une indifférence généralisée. Ce "Let It All In" pourtant est peuplé de perles pops, tantôt graves ou légères; toujours raffinées. Entre Kinks, Lennon période Revolver et Radiohead période OK Computer, les Kloot livrent à nouveau 10 titres inspirés.