Les meilleurs albums de 2016 selon Flagblues

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L'album de l'été et l'album de tous les étés. Amour immédiat.

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Un peu comme une consécration. Les sous du label servent à quelque chose, c'est de la très bonne production de rock indé. Will compose sinon toujours aussi bien, maintenant accompagné de son groupe qu'il fait quand même bien participer. Force mélodique de tous les instants, paroles toujours malicieuses et déroutantes (it was an expensive mistake). Enfin il est au-dessus du game quoi. Vincent, meilleure chanson des Strokes depuis 2007.

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Kanye est HEUREUX (même si son cousin lui a volé son ordi portable et il a dû lui racheter 250000 balles !!! mais en fait même lui il lui pardonne). TLOP c'est plein de morceaux composés rapidement dans la joie. Il a pas su couper, y'a des trucs qui valent moins le coup et une fois qu'on a fait le tour on réécoute toujours les mêmes morceaux. Mais c'est fou, il s'en tape et nous aussi.
HOW MANY JEALOUS

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Immense disque dont il est très difficile de se défaire tant ses mélodies alambiquées, ses multiples langues (comme autant d'instruments différents) et ses percussions du diable vous collent à la peau.

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Un de mes meilleurs concerts de l'année pour un des meilleurs disques de l'année, complexe, étrange, asphyxiant parfois (The Plague), furieux et beau avant tout.

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Terriblement mélancolique. Même quand c'est politique ça le reste avant tout. Surproduit pour de bonnes raisons, émouvant et dense.
Inhale, in hell there's heaven

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Deakin, homme timide s'il en est. Sur la tournée de Centipede Hz, quand il s'approchait du devant de la scène avec sa guitare il avait l'air gêné. C'était son moment, il était sûrement heureux mais il avait du mal à assumer cette gloire soudaine. Sleep Cycle c'est un album de torturé, un album de quelqu'un qui cherche sa voix et sa voie. Sa voix est hésitante, moins belle que ses deux compères mais tout aussi déchirante. Dans Golden Chords l'auditeur est invité dans une cabane avec Deakin, il l'écoute se chercher et se trouver. Le "brother" de la chanson, c'est toi et c'est moi. Sa voie, c'est Animal Collective. Avec Sleep Cycle, Deakin le dit haut et fort : je suis un membre d'Animal Collective tout autant que les trois autres. Ces mélodies ont l'empreinte du groupe, son songwriting lui est propre mais est influencé par celui d'Avey Tare. Deakin était là pour Feels et ça s'entend. Percussions aquatiques, riffs terrassants, sanglots sourds et environnement flou, chaud.

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Album rageur, qui opère une espèce de retour en arrière en même temps qu'un bond fou en avant (les Drones n'ont jamais été aussi électroniques). Au milieu de tout ça, To Think That I Once Loved You qui porte bien son nom tant cette chanson évoque les envolées suantes d'I See Seaweed. Ici la sueur ne vient pas directement des guitares mais d'une ambiance, une ambiance qui semble se construire à l'improviste, qui est en chantier pour plagier la chouette critique de l'ami Wazoo, une ambiance moite, celle d'une Australie désertique où l'on aurait installé un générateur électrique avant de creuser un puits. Finalement la soif qui nous vient, c'est la soif de cet album, le réécouter, encore et encore, on se sent plutôt libre en fait, on a soif mais il y a du vent, et de sacrés musiciens.

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Sorte de k-pop pas coréenne et expérimentale, ça part dans tous les sens et c'est difficile de pas se faire envouter. Anna Meredith est une sorte de chamane qui se plaît à se jouer des codes de la pop pour ensorceler ses sons.

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Trop moche cette pochette.

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v-o-y-a-g-e

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Regarder des néons sans cligner des yeux jusqu'à ce que tout devienne flou. De la mélancolie au ralenti, couches après couches. Assez proche de Replica de son pote OPN.

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Magnifique disque d'ambient apaisé mais qui évolue dans un climat glacial. Les apparitions lointaines de techno/jungle sont superbes.

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ArcHi lourd j'étais pas prêt. 17 morceaux et peut-être trois quatre titres un poil en-dessous mais je jette rien. Puissance des instrus et évidence même du flow un peu pincé et un peu branleur de ScHoolboy Q. Lyrics vener mais pas du tout artificielles + il est pas tombé dans le piège du trop de featurings et ceux qu'il y a sont excellents (kanye est ouf). Grower

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Swans doin' it right. Seule la chanson éponyme dévoile pour moi les défauts du groupe (les gimmicks dans leurs crescendos pour parfois un peu cacher le manque d'inspiration, je dis ça discrètement) mais à part ça ça détonne. Ils sont sûrs d'eux, sûrs de leur puissance et on le leur rend bien : écouter The Glowing Man revient à nourrir nos oreilles d'un certain chaos épique. Y'a des mélodies, de l'intelligence dans les transitions, des moments beaux.
fav tracks : Clouds of Forgetting et Frankie M

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Le morceau éponyme est le truc le plus fort sorti cette année. Matt Elliott est un très grand musicien et sa berceuse est déchirante. Certaines ambiances me plaisent un peu moins mais c'est assurément un grand disque.

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Moins de deux minutes. Une première proposition mélodique : c'est beau, c'est direct et c'est franc. Seulement cette première proposition sera toujours la moins forte. Une deuxième vient l'accoster. Le hook est maladroit, tombe du ciel. La deuxième mélodie fend le cœur, toujours plus belle, et c'est déjà fini. Les paroles de Frankie Cosmos sont des paroles d'amitié, de flânage, de vent qui berce sur la départementale, la fenêtre passager ouverte au crépuscule. Économie des mots, chacun d'eux est scrupuleusement choisi pour que la phrase soit la plus courte et la plus douce possible. Sur deux minutes, Frankie Cosmos est ta meilleure pote, et puis on passe à la chanson suivante, next thing.

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Inégal (26 morceaux en même temps) mais passionnant : on passe du rock indé le plus pur et le plus élégant à des petites bizarreries qu'on aurait retrouvées sur des cassettes dans un grenier quelque part. Moins fan de quelques morceaux électroniques que je trouve un peu faible mais sinon c'est très fort.

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Comme un goût amer dans la bouche. Dans cet album, il y a de mauvaises chansons de mon groupe préféré : Hocus Pocus, Vertical, Summing the Wretch entre autres. C'est un projet qui ne pouvait pas marcher, les chansons courtes, les voix qui se superposent. Ils se rattrapent par une tournée vraiment géniale. Seule vraie chanson géniale d'Animal Collective de l'album : On Delay. Et ensuite Golden Gal et FloriDada. Flemme d'annoter plus, j'en ai trop parlé.

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Un peu moins beau que III mais parfois très fort (ohlala ce featuring de Colin Stetson). Plus funk — il me semble — que d'habitude, toujours aussi COOL.

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J'aime un peu moins la deuxième partie mais la première quelle furie ! Le type connaît ses machines

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J'adore le projet mais la compilation est hélas inégale, et commence in medias res par son meilleur atout, la magnifique chanson de Linda Smith qui arrache le cœur dès les premières secondes. Quelques autres merveilles sont disséminées ça et là et puis des curiosités.

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Quelques chansons avec lesquelles j'ai du mal (swedish guns, we got game notamment) mais sinon c'est super, le virage du groupe fonctionne très bien (Occupied!).

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Mélange réussi de plein de choses, je crois que je saurais pas trop en parler alors je laisse cette annotation presque vide

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De la bonne synthpop française, un peu glaciale et un peu chic, souvent dansante.

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Sarah Neufeld est ultra douée, tout ne se vaut pas et des petits bouts sont un peu lourds mais sinon ça met à terre. (ça fait longtemps que je l'ai pas écouté à l'heure où j'écris ces lignes)

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Flippant de précision et de froideur, ça me perd parfois mais c'est très fort

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Je suis déçu, le disque ne tient pas les promesses de Over S∞∞n et certains titres lassent très vite (33 god). J'aime beaucoup Strattford APTs sinon. Ça expérimente beaucoup mais je trouve ça quand même sage.