Les meilleurs albums de 2016 selon Evanizblurk

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Premier album du groupe à être sorti après que je m'y sois intéressé, et je dois dire qu'il m'a d'emblée laissé une forte impression, comme si ils avaient soudainement mis la barre très haute. Peut-être parce qu'ils n'ont jamais sonné à la fois aussi prog et heavy en même temps. On a en effet des titres globalement plus long qu'à l'accoutumée avec différentes ambiances, et notamment des moments bien énervés qui font plaisir. En fait, ça peut parfois rappeler Opeth, mais le Opeth d'avant au son bien puissant, et le tout sans les voix death, donc cela me convient parfaitement.

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Le groupe a très clairement mis de côté ses racines prog dans cet album, en se penchant davantage sur leurs influences symphoniques et power metal. Mais la transition est plutôt bien faite, et l'album se révèle être inspiré et efficace, et bénéficie par ailleurs d'une production soignée de la part de Kevin Codfert (Adagio).

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Dans la continuité des deux précédents albums, Opeth continue son grand virage depuis l'abandon de la voix death et l'orientation rock prog 70's. Cette dernière est peut-être un peu moins marquée ici à la faveur de nouvelles ambiances. Tout cela me convient bien car se rapproche davantage de mes goûts. Un peu plus effacées sur les précédents opus, les guitares acérées reviennent ici sur certains titres, mêlant son puissant et voix claire tout comme j'aime. L'album m'a donc laissé une bonne impression et ne déçoit pas sur la durée.

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Si les deux premiers opus rock en solo de Tarja peuvent sembler parfois inégaux, depuis "Colours In The Dark", elle semble avoir trouvé son rythme de croisière avec un bon équilibre entre ses influences rock et classiques. Cet album continue donc à suivre brillamment ce chemin et offre de nouvelles compositions à la fois belles, efficaces et soignées.

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Une collaboration assez inattendue entre Anneke et le groupe folk islandais, qui mêlent leurs univers dans une collection de reprises de titres classiques et traditionnels. C'est très réussi, beau et cohérent malgré un répertoire d'origine et d'époques variées.

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J'ai découvert le duo originaire de Russie avec cet album, qui n'est ni plus ni moins qu'une très belle œuvre musicale, démontrant une certaine richesse par des influences navigant notamment entre classique, prog et jazz. L'album bénéficie également de la présence d'invités de renom, tels que Gavin Harrison (Porcupine Tree, King Crimson, The Pineapple Thief) à la batterie et Colin Edwin (Porcupine Tree, O.R.k.) à la basse, sans oublier la douce voix de Mariusz Duda (Riverside, Lunatic Soul) sur le morceau titre.

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Lacuna Coil opère ici une transition vers un style bien plus heavy, et même si j'ai tendance à être nostalgique de la période "Unleashed Memories" / "Comalies" qui garde ma préférence, je dois reconnaître que le travail est plutôt bien fait et certains titres, bien lourds et efficaces, me plaisent plutôt bien !

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J'ai découvert le groupe à l'occasion de leur tournée avec Gavin Harrison, dont cet album marque le début de la collaboration. Ils signent ensemble un album sympa, peut-être un petit peu trop "gentillet" mais soigné et accrocheur. Globalement c'est un style post-prog qui me plaît bien, même s'ils restent pour moi légèrement en deçà d'autres noms du genre.

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Qu'on se le dise, je ne suis pas du tout un connaisseur de DT. J'ai bien quelques albums, désireux de découvrir leur univers suite au bien que j'ai pu en entendre dans mon entourage, mais difficile de rentrer dedans. Structures lourdes, passages démonstratifs et froids, et titres longs, font des albums de DT en général des pièces difficiles à avaler. Mais n'est-ce pas là le propre du prog ?
'The Astonishing' ne déroge pas à la règle. Les puristes me contrediront sans doute en répliquant que cet album est beaucoup moins lourd et moins complexe que ceux de leurs heures de gloire ; et ils n'auront pas tort. Il est aussi peut-être plus mélodique d'ailleurs, avec une certaine importance du piano (Rudess, quel virtuose) et des orchestrations. Et c'est sûrement pour cela que j'ai mieux réussi à appréhender cet album tout de même. Mais il reste long. L'écoute n'est pas désagréable néanmoins, je bloque moins que sur d'autres, mais je n'accroche pas forcément tout de suite. Il aura en réalité fallu un concert (où ils ont interprété l'album dans son intégralité) pour me pousser à m'intéresser au concept, aux paroles, et commencer à retenir quelques titres qui me plaisaient bien. Et au final, j'ai l'impression que cet album, comme un bon vin, se bonifie avec le temps. Le concept, lui, est intéressant, bien qu'il aurait pu être mieux exploité, et donne à l'album une dimension rock opéra qui n'est pas pour me déplaire (Ayreon fan spotted).
Et finalement, j'ai bien l'impression qu'à peu près tous les albums de DT ont cette propriété de se bonifier avec le temps, car m'étant enfin bien imprégné de l'univers du groupe avec cet album, j'ai réussi beaucoup plus facilement à appréhender les autres en ma possession et à faire de jolies découvertes. C'est, semble-t-il, le début d'une période DT pour moi...