Les meilleurs albums de 2017 selon Nushku

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Réminiscences de Jason Molina, reflets mordorés de Nick Cave, de Sufjan Stevens et (tu le sais) évidemment de l'Hospice de The Antlers.

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Voila.

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A réécouter.

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Quelque chose blanc. A s'en envouter.

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To Pimp (TPaB) m'a toujours semblé mou, assez visqueux même à part deux-trois morceaux tranchants. Ici Lama retire et tire au cordeau et seuls deux-trois morceaux apparaissent émoussés, notamment le feat avec Rihanna.

Je n'avais jamais remarqué mais, sur certaines photos, il a le même sourire que David Foster Wallace. Finira-t-il comme lui ?

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Grrzzz... bump... bump..... vrmmvrmmm~~~~ hmhm____zzziii!
(des petits airs d'Interstellar, parfois)

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"Can you remind me the building you live in
I'm on my way
It's getting cold again but New York's gorgeous
It's a subway day"

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Un peu trop sucré : je vois la musique de Richter blanche, de la lumière à modeler, quitte à être un peu plate, un peu fade, et là il a laissé tomber quelques gouttes d'aquarelle qui s'étalent et capillarisent de partout. Beaucoup de malvenu, de mal à propos.

“I can only note that the past is beautiful because one never realises an emotion at the time. It expands later, and thus we don't have complete emotions about the present, only about the past.”

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Tressautements, tressaillements et dans l'entre-deux quelques éclats de voix anohniesque ânonnés (il n'y a pas de pépite) qui semblent effleurer un peu de cette mélancolie, ou à tout le moins de la rêverie flottante, qui m'est indispensable. 3 minutes en moyenne par morceau c'est alors trop peu.

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Cette cover, ce titre, ça me fait penser aux reconstitutions très libres, parfois farfelues que les archéologues ont pu faire à une époque, notamment à Cnossos par Emile Gilliéron. Un côté parc Disney. L'esthétique des ruines peinturlurées de kitsch.

Sinon l'album en lui-même, c'est délicat, automnal avant l'heure. A réécouter dès les premiers jours d'octobre.

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Comme tout le monde j'entends et vois surtout Sufjan. Toujours chez lui, pour moi, un manque d'équilibre, comme une balance qui tombe toujours d'un bloc d'un côté ou de l'autre. Après les très belles ballades folk mais jouées à la chaîne dans un album par trop linéaire et plat, là c'est les trompettes, le grand orchestre touin-touin, le haut dessein cosmique qui rappellerait presque les pires moments d'un Bellamy.

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Garden of Save.

Keru Not (Oneohtrix Point) Never

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J'aime bien ce côté old school qui refuse de faire de la néo-pop hystérique, certes maline mais fatigante, à la Grimes. Ca ne dénoterait pas dans un anime des années 80 ou de la mi-90, voire dans un Ghibli (pour faire connu). A ce titre là, ça rappelle Miyuki Nakajima ou même dans ses moments les plus nerveux Douji Morita.

(et je ne me souviens donc plus pourquoi j'avais tant été réfractaire à son album précédent ? Peut-être que le côté old school pointait alors d'avantage du côté fin 90-début 00 à la Hikaru Utada... ?)

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Jay-Jay c'est à écouter durant l'été indien, les délices orangées de l'automne et la promesse de l'hiver encore présente, à fleur de peau, et les odeurs. C'est à écouter en regardant pour la millième fois les histoires imagées de Simon Stalenhag.

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Un peu plus d'électricité dans l'air. Parfois un peu trop crémeux.

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BSC (et Emily) m'avait manqué. Un retour qui n'innove en rien, ne tente même pas et l'on se croirait revenu une bonne décennie en arrière.

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Nick & Warren pissent de la BO au kilomètre. A chaque itération toujours un peu plus faiblarde. Pour celle dernière, le duo revient à quelque chose d'un peu plus fort.

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Avais-je écouté le Stage 1 ? Impossible de me souvenir...l'ironie est mordante !

Dans un rade souterrain à Chicago à l'époque de Fitzgerald, un niveau de Bioshock où l'eau suinte goutte à goutte de vieux tuyaux rouillés. Les jaquettes faites pour lui par Ivan Seal me font toujours un peu penser à du Anselm Kiefer apaisé enfin, méditatif. Des fleurs de plombs dans un vase de porcelaine, magot façon peinture anglaise XVIIIe, de l'argile et du bois, des livres en tôle.

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Délicat et paisible. Peut-être un peu trop en cet automne trop chaud.

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Mark a toujours creusé son sillon. C'est devenu une tranchée. Comme Fahrahd creusant le canal de Bisotun pour sa Shirin. Il a fini par y disparaître... Ceci étant, comme lui, j'aime bien la spéléo.

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C'est simple et sans fioritures : Vikingur Olafsson joue du Philip Glass. Vikingur doit donner un peu de sa patte et de sa touche mais l'œuvre originelle est trop loin dans l'oreille pour que je puisse le remarquer.

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Forcément quand il n'y a pas la voix geignarde et nasillarde de l'autre tête à claques, ça devient beaucoup plus écoutable. Ca retombe parfois dans les élastiques et les bruits de Kermesse. L'album ne manque pas d'idées, comme un patchorwk bricolé, mal branlé, de rushs et d'idées éparses non poussées jusqu'au bout, mais manque beaucoup d'unité. Ce genre d'albums brouillons (dans les deux sens du terme)
Un peu comme la saison 3 de Twin Peaks...

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Les souvenirs du road trip.

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Les souvenirs des palais.

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L'OST complète, près de 100 titres ; dur à réécouter quand on se les est déjà tapés mille fois, en boucle encore et encore. Dodo — Métro — Ecole — Shibuya — Mementos — RDV nocturne avec Kawakami — Escapade avec Makoto ♥. ♪♪♪