Les meilleurs albums de 2018 selon Evanizblurk

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Encore une fois Kingfisher Sky accomplit un très beau travail et offre un de mes albums préférés de l'année. Je ne sais pas si cela a quelque chose à voir avec l'arrivée du nouveau claviériste Erik van Ittersum, mais le groupe explore ici de nouvelles sonorités progressives qui évidemment me plaisent bien !

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Même si je garde encore une petite préférence personnelle pour le précédent album, Melted Space grandit en proposant une liste d'invités de plus en plus impressionnants qui force le respect : Mikael Stanne (Dark Tranquility), Silje Wergeland (The Gathering), Ailyn (ex-Sirenia), Jeff Scott Soto (Sons of Apollo, ex-Talisman)… Tout ce beau monde au service d'un album concept toujours aussi intéressant musicalement.

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J'ai découvert les vétérans du metal oriental avec cet album, qui de prime abord peut sembler déroutant par le mélange de titres efficaces et explosifs dans un style plus metal prog-symphonique, et d'autres titres davantage inspirés du côté traditionnel du Moyen-Orient. Mais avec le temps, cet album s'impose comme un temps fort de cette année.

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Au delà du phénomène que le groupe est devenu et de la hype lors de chaque nouvelle sortie de leur part, je pense vraiment que cet album est réussi, même peut-être mon préféré de Ghost. Ils ont réussi à combiner, d'une manière qui force le respect, bonnes mélodies et titres efficaces en y ajoutant même parfois une subtilité bienvenue.

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Après un album plus lumineux, Riverside revient sur des territoires plus sombres, et cela peut se comprendre puisque c'est le premier album enregistré sous la forme d'un trio, suite au décès brutal de leur guitariste Piotr Grudziński. Le groupe parvient à trouver un nouveau son intéressant sans la patte de Grudziński, démontrant leur capacité à aller de l'avant malgré la tragédie qui les a frappés.

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Beaucoup de groupes commencent avec des EP pour se faire connaître. Riverwood voit les choses en grand et propose d'emblée un album ambitieux d'une heure, navigant dans des ambiances diverses et inspirées. Si le manque de moyens du groupe peut se faire entendre au niveau de la production, l'album n'en est que plus authentique et sincère. Un très bon début pour ce groupe, que je découvrirai cependant plus tard avec leur second album qui m'aura laissé une très forte impression.

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Une session d'enregistrement dans le cadre intimiste d'un studio en Norvège qui vaut autant la peine d'être écouté que d'être vu en vidéo : les rendus des titres de leur discographie sont réussis et les décors magnifiques. Une belle œuvre d'art dans toute sa beauté et sa simplicité.

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Live best-of d'Ayreon (auquel j'ai pu assister), qui nous emmène pour 2h de musique recouvrant toute la carrière du projet, avec un peu de Star One en bonus, et ce en compagnie d'un casting cinq étoiles (chanteurs comme musiciens, des guests ayant tous participé aux projets d'Arjen Lucassen par le passé, trop nombreux pour être tous cités ici : près de 30 personnes ont en effet partagé la scène lors de ces représentations). Voilà qui a de quoi susciter de grandes espérances. Et on n'est pas déçu du voyage ! Ça envoie du lourd, les chanteurs sont au top, les musiciens se donnent à fond, la bonne humeur se ressent sur scène comme dans le public. Mon seul petit regret est que "Age of shadows" ait été amputée de toute sa section "We are forever", ce qui est en soit assez symptomatique de cet effet best-of où on essaye d'en caser un maximum dans un temps forcément limité. D'ailleurs les titres ont tendance à s'enchaîner un peu (trop ?) vite, donnant peut-être un petit sentiment de manque de spontanéité (ce qu'on attend pourtant beaucoup d'un concert en configuration "rock"). Ce sont ces raisons qui font que j'ai légèrement moins apprécié ce concert par rapport à "The Theater Equation" (2016) et "Into The Electric Castle Live and Other Tales" (2020) où sur des représentations d'albums concepts, on prend plus le temps de développer une ambiance.

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Lacuna Coil est décidemment un groupe surprenant et imprévisible. Leur discographie est plutôt inégale et comporte quelques ratages et des bonnes surprises, et il en va de même pour leurs lives. D'ailleurs, leur précédent album live "Visual Karma" était assez oubliable avec une setlist plutôt quelconque et un certain nombre de défauts, parmi lesquels, et pas des moindres, le chant de Cristina, peu convaincant (pour ne pas dire à la limite du catastrophique). Ce "119 Show" créé alors la surprise par sont saut en qualité. Le chant est bien mieux maitrisé (cela est également vrai pour Andréa Ferro d'ailleurs, à se demander tout de même s'il n'y a pas un peu de retouche derrière tout ça) et la setlist est travaillée et intéressante, recouvrant toute la carrière du groupe et n'omettant quasiment aucun de leurs meilleurs morceaux. Enfin le groupe nous propose une mise en scène originale. On peut adhérer ou non à leur délire en mode cirque de l'horreur mais force est de constater que leur univers est soigné. Tout ceci nous donne donc un beau live de plus de 2h : le groupe ne s'est vraiment pas moqué de nous !

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Le groupe nous livre un album de prog rock raffiné, probablement mon préféré de l'ère Gavin Harrison, même si avec le recul, cela me paraît peut-être un petit peu trop sage et manquer d'audace.

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Les libanais d'Ostura proposent un album assez long et dense, un peu dur à assimiler mais qui contient pas mal d'éléments que j'apprécie : c'est un concept dans un style prog et symphonique, avec plusieurs voix masculines et féminines, des chœurs, un côté épique et une petite touche d'orientalisme, même si on peut saluer le fait que le groupe n'en use pas à outrance (c'est en effet bien souvent un peu une clause à remplir pour tout groupe originaire du Moyen-Orient et ce n'est pas un mal de s'en détacher un peu). Si j'ai eu un peu de mal à accrocher au départ, quelques réécoutes m'ont permis de me saisir un peu mieux de quelques mélodies et de déceler ses indéniables qualités. Notons également la présence de guests prestigieux, en commençant par Mike Mills (Toehider, Ayreon) au chant, et puisque l'on parle d'Ayreon, notons également le beau solo d'Arjen Lucassen sur le titre "Darker shade of black", reconnaissable entre mille. Sans oublier les parties de batterie tenues par Thomas Lang en personne ainsi que la présence de l'orchestre philharmonique de Prague, excusez du peu ! Un album à creuser encore pour moi mais qui est vraiment en bonne voie.

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Le premier album solo éponyme du pianiste virtuose de iamthemorning est une belle œuvre musicale avec des invités prestigieux : Gavin Harrison (Porcupine Tree/King Crimson/The Pineapple Thief) à la batterie, Theo Travis (Porcupine Tree/Robert Fripp/Steven Wilson) à la flûte et au saxophone, Nick Beggs (Steven Wilson/Kajagoogoo/The Mute Gods) à la basse, mais aussi des performances vocales de Steve Hogarth (Marillion) et Mick Moss (Antimatter).

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Alors que The Gathering était en plein hiatus, les frères Rutten ont décidé de démarrer ce nouveau projet, explorant surtout l'aspect atmosphérique de leur musique. Leur style reste toutefois reconnaissable entre mille et c'est un bel album à la fois mélancolique et hypnotique qu'ils nous proposent.