Les meilleurs albums de 2019 selon Adrast

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Je l'ai attendu pendant 10 ans, alors maintenant ça suffit. Top albums 2019 direc'.

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Du BM mou du cul à ambiance, avec des synthés qui ne me pompent pas trop l'atmosphère. 7,5. Par contre j'ai écouté le précédent et c'est du copier-coller.

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Blackened (un tantinet) Death qui pète la classe comme un bon Ulcerate. Petit bémol sur le chant qui manque de variété [Florent Pagny, toussa], mais c'est habituel dans le Death faut dire.

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Death prog qui pète la secla comme Marion Seclin.

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BM occulte dans la veine de la vague orthodoxe, en plus dilué, plus Post-BMisé, plus modernisé.

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Le Voivod du BM spatialisant de hipster [bah oui parce que du BM New-Yorkais c'est forcément hipster]. Une petite bouffée d'air frais-tillant dans un marasme de claviers ringardos' heureusement assez peu présents, et de maîtrise parfois discutable des instrus, maîtrise aléatoire qui fait tout le charme de toute bonne sortie BM.

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Ça me rappelle le side-project du méchant nazi accordéoniste/batteur de Peste Noire et accessoirement gardien de cimetière [ça va je complexe pas sur mon métier quand j'apprends ça].

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"Beh c'est du Black mélo quoi". Oui c'est vrai, plus qu'avant, c'est moins occulte, moins orthodoxe, mais bon c'est le lot des sociétés en déliquescence [ouhlala l'effondrement de la civilisation ouïe ouïe ouïe] de vouloir faire dans la joie et la bonne humeur.

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Beaucoup moins époustouflé par ce dernier effort qui tente d'innover par l'orchestral à la Dimmu Burger. Bon on n'est pas non plus dans la demesure kitschisante d'un Dimmou ["mou"], mais quand même. En-dehors de ça c'est du Paracletus en un peu plus mélodique peut-être, et en moins radical et intense que Molten Bones. Une semie-déception, mais ça reste du DsO, donc le coeur et l'intégrité y sont, si j'puis dire... Parce que parler de coeur pour une musique aussi désincarnée c'est comme parler de socialisme pour faire référence à Macron. Cordialement.

PS : comme dirait Jean-Pierre Modéré -> "je vais avoir du mal à le digérer, cela va prendre du temps, mais c'est un potentiel Grower (colder, stronger)".
PS2 : finalement, même la fin est décevante, en cette longue outro balottante pas bien mémorable... #rendeznousapokatastasispantôn, #rendeznouslesurfblackmetalpostdreamy

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7,5

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7,5

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7,77 sur 7

C'est du Screamo pure souche, comme on dirait sur Françoise de Souche, avec 2 kg d'écologie pure louche [oui askip, même si comme d'hab' on comprend rien aux paroles]. Rien de bien neuf, mais c'est sacrément bien foutu, malgré la prod elle aussi très commune [ouhlala il a dit "commune", alerte au coco !!!] pour le genre.

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Deathrock (guitares) + Crust (batterie D-beat qui déboîte) + Black (chant à la Watain (putaing) et riffs/ambiance du malin) + Post-Punk (quelques rythmiques, des ambiances froides sorties des années 80) + Punk Hardcore (énergie communicative + rapidité d'exécution) + Thrash (un peu, pour ceux qui sont metalleux et connaissent pas le Punk / "Webs of Sorrow") = Devil Master, un beau bordel aussi beau que bordélique.

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Bon je le transfère dans la liste des meilleurs car au final je l'ai tellement écouté que je ne peux m'en dédire.

ex-com Skyblog de ma liste de miso pas miso mais un peu triso :
"6,75

En gros c'est du Orelsan (dans les textes) version Noise/Math-rock mais dit par des femmes, donc quand ça parle de meurtriser son amant ça va, y'a pas d'blème mon pote. Quand ça parle de lyncher son ex [coucou "sale pute"], ça va, c'est un brûlot féministe. Mais tkt ça m'empêche pas d'aimer tes petites chansons gentillettes et sautillantes qui me rappellent Melt Banana, allah française, comme le "girlband" dont je me rappelle plus le nom qui chante à la gloire de Louise Michel.

Et puis bon faut bien avouer qu'il y a toujours ces guitares bien fat ou frénétiques, cette basse bien serpenteuse et ces rythmiques bien appuyées pour régaler, alors oui, parfaitement, je te compte parmi mes amants. Allez, rejoins mon harem, ou plutôt mon cimetière de corps baisés (d'la tête) qui ne tourneront plus sur mon excroissance centrale, ventrale. De la platine à la blonde platine, il n'y a qu'un pas, de Cyprien à Cyprine."

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Ça Converge vers la malédiction du maudit Cursed.

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6,5

Ça ressemble à un groupe signé chez LADLO [avec tout ce que ça comporte d'esbroufe conceptuelle et de modernisme boursouflé] mais bon au final c'est assez bien foutu pour figurer parmi les meilleurs des meilleurs des meilleurs, chef. Un bon rendu Post-Black à influences Postcore.

Et puis ce n'est pas vraiment rendre justice au feeling "tatatatatata" tonitruant, séance tenante, façon "The Fall" de Blut Aus Nord, grandement apporté par la batterie d'obédience mécanique.

Trop court certes, mais les séances d'acouphènes les plus courtes sont les meilleures.

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Mathcore ayant trop bouffé de DEP mais l'ayant régurgité sous forme de paillettes de Between the Buried and Me, avec un "beeeeeuuuuuuuurrrrrrrrggghhhh" de Coalesce.

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7,5

Oui j'avoue faut aimer le BM branlant un peu popisant à la Sektemtum, entre mauvais goût et coup de génie, entre nanar et chef-d'oeuvre. Du Black rock'n'roll [la batterie "de stade" mon pote ! [mais en vrai tout un chacun sait que j'ai pas de potes]] expé sans le Black'n'Roll allah Motörhead de ses aînés. C'est bien plus que du BM, même si les racines sont bien là, et c'est ça qu'est bon. Les tordus du fond les rapprocheront de Mr. Bungle, parce que c'est leur point de repère dans le "Metal foufou", mais non, clairement, on n'est pas dans la crise d'épilepsie façon Pryapisme ni dans l'offre commerciale "10 morceaux en 1" du Père Patton.
Ça me rappelle un peu le virage à 90° qu'a pris Emptiness en sortant du Death atmo pour un peu plus explorer des terres moins metallisées.

En résumé : du BM de trentenaire qui a trop écouté de Post-Punk et My Bloody Valentine, qui a fait le tour de leurs conneries de blackeux et en a plus rien à foutre de sa respectabilité.

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7,5

BM à l'ancienne comme Lutomysl pouvait en faire, avec un aspect liturgico-satanique assez prononcé.

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Teitanblood s'est quelque-peu Bölzerisé et nous gratifie donc de quelques riffages à la limite du Groove, ainsi que de virées mid-tempo bien senties. Les riffs sont donc globalement plus intelligibles et l'atmosphère globale de l'album en bénéficie grandement. Ça me séduit donc plus qu'avant, même si j'en ferais pas un de mes albums de chevet, clairement ; reste que c'est sûrement une des meilleures sorties de l'année.

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Pas le meilleur groupe de Doom/Black au monde mais y'a quand même une sacrée atmosphère à couper au couteau qui fait bien plaisir.

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6,75

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Entre 7 et 7,5 mais je suis pas trop sûr, va me falloir plus d'écoutes.

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Enfin du vrai Metalgaze, constitué de Metal allégé et de Shoegaze à la MBV, avec des petites touches de Garage et une lascivité toute Deftonesienne.

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Teitanblood ? Non. Team Pissgrave, parce que le thé, ça fait beaucoup pisser.

L'impression d'entendre le même morceau décliné en multiples pistes mais la bouillabaisse fonctionne assez bien au final pour qu'on en redemande une fois la bouillie déjectée.

Ça plaira aux bourrus comme aux Portalus.