Les meilleurs albums de 2020 selon Arthur Debussy

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Second retour en force des Flaming Lips, un an après un opus déjà très réussi, ici avec un album ambitieux, musicalement magnifique et plus personnel au niveau des textes. Cette fois la critique suit, et ce n'est que justice !

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Lorely Rodriguez allie la recherche mélodique de son premier opus aux sonorités pop du second. Résultat : peut-être bien le meilleur album pop de cette année, beaucoup plus malin et touchant que les machines de guerre type Dua Lipa, Halsey and co, bien fades en comparaison. J'apprécie l'originalité et les belles mélodies d'Empress Of, son audace (relative, certes) fait plaisir. Seul regret : le disque est trop court (33 min) !

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Après un Aporia très dispensable, Sufjan Stevens revient en force avec The Ascension. Un album trèèès long et non dénué de passages à vide, mais dans l'ensemble ça reste beau et prenant.

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Un album un peu inégal, mais cette collaboration entre le duo féminin Deap Vally et les Flaming Lips est plutôt une réussite, leurs deux univers musicaux se marient bien. Certaines chansons sont magnifiques. Ce n'est donc pas la catastrophe évoquée ici et là, même si bien sûr cet essai n'est pas au niveau des meilleurs albums des Lips.

A vrai dire, c'est même le premier album vraiment digne de ce nom de cette année, avec une véritable ambiance, une cohérence, une continuité et une harmonie entre les différents morceaux.

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A la croisée de Caribou, d'Animal Collective et de Tame Impala. Avec un son toutefois plus dur et brut, plus directement électro, la marque de fabrique de Dan Deacon. Le résultat est légèrement en-deçà de ces hautes influences, mais tout à fait honorable et même prenant !

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L'équivalent lumineux de son album « Black Hours », toujours avec une esthétique d'une grande classe. Hamilton Leithauser a (quasiment) tout fait tout seul : il a écrit, composé, chanté, joué, produit cet album, pour la première fois sans son fidèle acolyte Paul Maroon. Le résultat est très réussi, la voix de Leithauser est toujours aussi saisissante et l'instrumentation traditionnelle est d'une générosité et d'une chaleur merveilleuses. Un album que j'attendais tout autant que celui des Strokes, mais qui m'a plus emballé. Un coup de cœur !

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Un dernier album plus qu'honorable pour Phil May et ses acolytes. Un véritable retour aux sources, avec un blues rock chanté toujours avec autant de passion par May, et avec une instrumentation réduite au strict minimum, qui ne rend que plus percutantes et acérées les chansons.

Bien sûr, je suis très triste que Phil May nous ait quitté, il y a presque un an déjà... Manifestement il en avait encore sous le pied. Pour se consoler, on peut se dire qu'il aura eu une carrière et une vie bien remplies, nous laissant une liste conséquente de très grands albums. C'est juste dommage qu'il n'ait pas eu un succès à la hauteur de son talent...

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Sympathique album de country folk par un ex-membre des Walkmen, brillant groupe de rock plus ou moins en pause ou dissous, hélas...

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Première écoute décevante, deuxième intéressante, troisième convaincante. Un album décousu mais avec de bonnes chansons. Pitchfork l'a descendu, peu importe, ils ne l'ont sans doute pas assez écouté, s'en tenant à la surface comme souvent. Il me rappelle la sortie d'Angles, qui avait déconcerté tout le monde, alors qu'avec le temps il s'est révélé être l'un des tous meilleurs albums des Strokes. Avec le temps, j'espère que cet album me plaira autant ! Il est plutôt bien parti pour.

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Retour gagnant pour Baxter Dury, dans la même veine que son précédent album, quoi qu'un peu moins uniforme. Dury s'aventure toujours plus dans le parlé chanté, accompagné par deux voix féminines, comme un écrin qui rehausse ces chansons mi classieuses mi gouailleuses / crapuleuses. Le tout sublimé par une production élégante et généreuse.

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De toutes les chanteuses de néo/nu soul des 10-15 dernières années, Cleo Sol est peut-être celle qui me plaît le plus pour le moment. Par la sobriété et le classicisme de son style, et par son talent et celui de son mari, avec lequel elle a écrit et composé les chansons de ce premier album.

Ce premier essai est très réussi. Contrairement à ses consœurs, elle ne cherche pas à en mettre plein la vue ou à poser. C'est ce que j'appelle de la vraie soul : elle et ses chansons ont une âme. Ça reste plutôt calme et posé, elle ne fait pas dans le genre fiévreux, mais ça lui va très bien.

Quelques légers bémols. Je suis un peu moins fan de la prod légèrement RnB, typique de la néo soul UK. Et sa voix est parfois un peu faible et fragile. Mais elle a un beau timbre. Et dans l'ensemble, cet album est juste beau. Qu'est-ce que ça fait du bien...

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Le retour bienvenu de Martin Newell, avec un album sympathique, comprenant quelques chansons particulièrement touchantes dont lui seul à le secret. Pas l'un de ses tous meilleurs albums, mais un opus qui figure tout de même dans le haut du panier de sa discographie pléthorique.

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Mélange entre pop, RnB et hard rock des années 2000... Sur le papier ça fait peur, dans les faits c'est plutôt plaisant et entraînant. Pas mal du tout.

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Pitchfork le vend comme du rock expérimental... J'ai eu peur ! Mais en fait c'est agréable à écouter : il s'agit plus d'une pop sophistiquée, douce et subtile. Un album cohérent et réussi.

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Pas mal, The Avalanches est décidément un groupe talentueux. Mais après 2 écoutes de cet album, je le trouve en-deçà de leurs deux premiers opus.

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Le grand retour de Caribou, après un avant dernier album en demie teinte. Ici il reprend des couleurs et nous livre un opus abouti. Mais il ne retrouve pas le punch et la force de « Swim » ni la cohérence d'« Andorra », ses deux meilleurs essais à date. Il revient ici à une sorte de house un peu trop déjà vue pour nous embarquer pleinement. Toutefois, beaucoup de passages sont réussis et cet album mérite l'écoute... même s'il n'est pas sûr que j'y revienne souvent.

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Un album surproduit. A part quelques éclairs de génie ici ou là, Kevin Parker se noie dans les effets 80's et tente de masquer le vide abyssal de ses compos. « The Slow Rush » est comme le double de « Currents »... mais en beaucoup moins bon, tous les défauts du second étant exacerbés. Le retour de Tame Impala laisse dubitatif pour la suite...

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Pop mélancolique et cinématographique, à la fois rétro (60's) et contemporaine. Assez envoûtant, mais pas sûr que je réécoute souvent cet album...

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Bel album, classe et ténébreux. Il lui manque juste quelque chose pour pouvoir prétendre à plus grand, ça viendra certainement.

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Jessie Ware ou l'efficacité pop. Sorte de revival / new disco, très typé 80's, un album appréciable même si un peu trop prévisible et superficiel. En gros, l'album que Christine and The Queens aurait pu sortir si elle avait le talent qu'on lui prête...

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Gaël Faye est très talentueux. C'est aussi pour cela que je suis exigeant avec lui. Après un premier album très réussi et un EP de qualité sorti en 2017, je sens comme une légère baisse de qualité dans ses productions plus récentes. A l'image de cet album, un peu trop basique dans ses musiques et ses paroles, assez vindicatives et binaires. Gaël nous avait habitué à davantage de subtilité. Pour autant, il sait toujours nous emporter dans sa poésie à la fois rugueuse et délicate. Gaël Faye reste un artiste attachant et à suivre, espérons qu'à l'avenir il regagnera en finesse.

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Pop romantique rétro kitsch, typique 80's... Pas forcément les meilleurs références (!)... Eh bien en fait c'est sympa à écouter. Les pistes se ressemblent un peu toutes, mais l'ensemble est convaincant.

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Album de pop / folk de chambre sensible. Les quelques arrangements placés ici et là viennent donner du corps à l'ensemble, hissant cet album au-dessus des autres essais du genre, souvent rachitiques et ennuyeux. L'émotion est bien présente et la musique est plutôt subtile.

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Du bon rock, sans être foncièrement original ni renversant.

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Pop de chambre mélancolique... voire carrément dépressive. Le 4e (?) album de Soccer Mommy se démarque du 3e (?) par une production plus riche et plus soignée. Mais le chant très monocorde et monotone de Sophie Allison peine à émouvoir et plus encore à maintenir l'intérêt le long de l'écoute de l'album... Pas sûr que j'y revienne... Un de plus !

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Le rock girly et basique des Hinds (façon groupe de lycée) à les défauts de ses qualités : c'est frais, foutraque, éminemment sympathique... mais un peu léger et maladroit (pour ne pas dire bancal). La production, plus soignée qu'à l'accoutumée, vient canaliser leur énergie débordante, sans faire non plus de ce nouvel opus un album démesurément réussi. C'est pas mal, mais ça fait toujours amateur.

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Post punk avec chanteuse qui chante délibérément faux déjà vu 1000 fois. Il y a un soupçon de recherche mélodique, mais ça reste assez basique...

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Punk rock rageur et mélancolique comme en faisait Idlewild à leurs débuts. Un petit air de At The Drive In également, mais en moins chaotique et impressionnant.

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Néo soul sympa. Ça n'a pas la grandeur d'âme d'un Stevie Wonder ou d'un Marvin Gaye mais c'est très chouette, la production est parfaite. Un peu trop même, car les morceaux se ressemblent beaucoup et le tout manque de relief. Ça s'écoute tranquillement en musique de fond mais ça n'émeut pas.

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Pop sensible et maniériste. Pas mal.