Les meilleurs albums de 2020 selon dassler

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Bon. Black Kray. Thug Angel. Sickboyrari.
Entre son label, ses noms d'albums, son changement de pseudo et surtout sa longévité, le fait qu'il pose depuis 2005 qu'il est toujours fait tout de ses propres moyens, de toute ses galères notamment le fait de s'installer à L.A et de taffer au McDo pour subvenir à ses besoins, le fait qu'il ait apporté quelque chose de complètement nouveau, de complètement différent et qu'il ait grandement aidé la scène soundclound à trouver sa marque de fabrique, le mec est une légende.

(Je pèse pas mes mots, c'est les faits, c'est vréel !)

Nokia Talk 2002 sonne comme enfin une ouverture aux scènes mainstream (la preuve le projet est dispo sur les plateformes de streaming contrairement aux anciens projets) et la preuve en est qu'il touche un nouveau public, qu'il s'ouvre.
Le projet est une petite merveille de productions axés sur beaucoup de piano et autre violons, mais en gardant cette volonté cloud de synthé wave pour appuyé des sonorités sad"ness" axés sur la consommation de drogues et cette musique qui sonne comme une sorte d'élévation.

Je ne peux gère faire mieux que "allez streamer le projet svp"

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J'ai vécu le 27/03 et toi ?

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Y'a déjà eu toute une zumba inintéressante, réfléchie, et réelle sur ce projet et sur l'artiste en générale.
De la publicité en masse pour lui, ça fait vraiment plaisir qu'on daigne s’intéresser enfin à l'univers en générale de Laylow et surtout, de surcroît, merci à lui et au public de faire bouger ces artistes ce genre de truc de niche à un tout autre niveau qui permettra à tous ses rappeurs de propager leur contenu. De mettre en avant leur univers, de ne plus être des aliens venus d'ailleurs des trucs vus et mal-vus par le reste. Mais surtout de faire des scores honorables (10K ventes en une semaines pour TRINITY !)

Non, sérieusement, Trinity apporte enfin quelque chose de prometteur et nouveau et pas seulement au niveau musicale et sur la faiblesse émotionnelle de l'artiste.
Par contre, il est vrai, lyricalement tout tourne très en rond pour Laylow tout est très plat en fait. C'est quasi pauvre. Tu es touché, si ok par les paroles mais seulement c'est la puissance émotionnelle transmise et les productions superbement travaillés millimétrés (un grand s/o à tous les producteurs qui ont taffé sur le projet mais surtout à Dioscures) qui font vrmnt le taff.

Mais sinon, ceci est un problème uniquement lié à Laylow et non au projet, qui reste une merveille filmique et une entité à visiter, revisiter, et surtout à clippé (svp).
L'univers de Laylow dans la Matrice (concept pas super original lol) est un pied intéressant, qui détache du reste et j'vous invite à vous faire les anciens projets du bonhomme

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Décrié comme moyen, et surtout longtemps attendu, Eternal Attake a plutôt été une belle surprise pour ma part.
Je ne trouve que 5 mauvais morceaux en dessous du reste proposé par l'artiste de Philadelphie.

La story-line proposée par le Petit Uzi est un peu sorti de son trou de cul un peu dommage cette fausse histoire d'enlèvements et de monde parallèle d'Eternel Attake comme quoi qui aurait joué sur la sortie du projet, pas de feat et la cover bla bla.

En même temps quel engouement autour de ce projet (et c'est même pas top 5 projets le plus attendu de la décennie passée) que ne fut pas la surprise DU MONDE ENTIER lorsqu'il tweeta à propos du projet perdu qu'il sortirait d'ici 2 semaines et que quelque jours plus tard entre 3 covers ça allait être nous, le fans, les auditeurs de Symere Woods qui allions choisir la cover du projet sensait représenter l’entièreté des visuels du projet à jamais (bah wlh elle est moche).

Sinon décrié comme moyen, voir ennuyant, loin de ses prédécesseurs, certes, mais tjrs envoûtant et toujours la particularité de Uzi de te rendre heureux sur des mélodies extrêmement bien choisies et ce petit hochement de tete cette envie de sauter sans raison de partager la musicalité avec ce faiseur de hit depuis 2016.

Eternal Attake est pour ma part un petit coup de cœur, que je vous conseil de façon rapide et j'vous empresse à l'écouter

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YAYO! YAYO!

Le Jeune Lin signe son retour avec son projet Starz entièrement produit par le clan Whitearmor.
Projet où l'on a enfin les fameuses réponses ou l'on a enfin un projet après tous ses tragiques événements qui n'ont jamais eu de réponses ni de suites musicaux comment s'en sortir après tout ça.
Même si Poison Ivy, un petit EP sorti miraculeusement sonnez comme un retour aux affaires musicales, il en était rien.

Là, un vrai projet consistant qui revient avec le délire propre à Yung Lean. Ce poète torturé, ce bon vieux suédois à même de délires vaporeux qui ressortent ce spleen naturel chez n'importe quel habitant de la terre d'Ibrahimovic (fréro pour eux 5 °C c'est énervé).

Un projet tourmenté, axé sur le spleen désabusé, qui laisse à nous spectateurs qui nous délivrent de cette même façon, à l'image du clip Miamis Ultras ou il y creuse sa propre tombe, il est son propre défunt (trop mleh) mais comme dit en préambule, depuis les tragiques événements survenus en Floride de son overdose qui a failli lui coûter la vie mais qui a coûté celle de son manager et de son ami qui l'accompagnait à l’hôpital (en 2016) + si on ajoute à cela, lui qui était très ami avec le rappeur de Chiraq et qui était présent 2jours avant son décès en Janvier 2018, la dénommée légende Fredo Santana.

Bref du cloud rap à sa sauce comme il nous a tjrs visser, mais le contexte est comme décrit TRÈS spécial. Je n'ai jamais été grand fan des projets du Jeune Lin, mais de certains (voir de plusieurs) morceaux qui sonnent très pointilleux intéressants.

Starz déroge pas à la règle et propose toujours des morceaux aux cotés sadboy, depressed boi, il y parle de ses actes autodestructeurs de ses consommations accrues de lean, mais surtout de COCAÏNE. (dit yayo et exprimé dans le morceau tiré du même nom)
Le fond ne change guère, mais la forme elle, est différente aux débuts en 2013, on sentait comme une sorte d'arrogance dans la tristesse (Kyoto pour moi, c'est quasi de l'égotrip ptdrr) les sonorités changent malgré tout en gardant ce qui fait de Yung Lean le Jeune Lin.

On est dans la continuité du emo rap game qu'il a initié, mais qui est dirigé maintenant par son compère de toujours, le dénommé mossieur "Bladee"
Mais je suis enfin content d'avoir un second projet (excepté Unknown Memory) à savourer du monsieur !

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REP !

Dans un trip propre aux fou (REP Capo) King Von alors devenu star de ce genre musical et de Chicago avait décidé de ne pas faire comme Chief Keef et de bouger mais bien d’assumer son coté gérant de quartier ce jusqu’à ce qu’on lui prive de vivre plus longtemps.
Bien qu'il ait bougé à Atlanta

Donc après le succès de Levon James un projet vraiment très moyen pour ma part, King Von enchaine l’année. Alors avec Welcome to O’Block du au nom de son quartier dans sa ville natale à Chicago. Très logique King Von crache sur tout ce qu’il a vécu et fait dans a ville
natale avant de bouger à Atlanta ou Lil Durk l’y avait installé du au beef qu’a eu OTF avec d’autres quartiers dans d’autre villes des USA.

Force vocale dû à sa petite voix aigüe qui frappe très très bien dans la mélodie et pourra rentrer facilement dans vos playlists de self motivation pour bouger deux altères de 15kg, bref de la violence en vocale.

Welcome To Oblock est un projet très efficace et concret qui est fortement bien géré comparé à Levon James qui avait invité tout pleins d’artistes posant sur tout pleins de prod aussi différentes les unes des autres mélangeant non subtilement les univers et les codes gâchant même avec YNW Melly une prod qui aurai su satisfaire le Playboi Carti de la grande époque, mais bref passons.

Avec ce tour de passe-passe uniquement produit par Von et ses gars d’OTF ils essayent une nouvelle fois de remettre la scène de Chicago au devant de la scène et pas forcément pour ses meilleures cotées mais la drill est ce qu’elle est. La preuve en est, après seulement une semaine d’exploitation LE KING nous laissé et rejoignait son pote de toujours le T.Roy laissant encore une fois Lil Durk dans une mauvaise tourmente.

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Cool très très cool là ou J.M.U.A.Z était moyen là Primero Temporada semble plus exploité plus maîtrisé et enfin un p'tit clout, une petite percée propulsée par des feats avec des gars de son Ekip ou Doums qui eux aussi ont connu une renommée exponentielle par rapport aux années précédentes.

Alors déjà je suis un énorme fan de ce que nous propose depuis 2014 le Zuukou vraiment je suis endiablé quant à chacune de ses mélodies qui n’a rien à voir avec le reste du crew le bisounours, le Zuukou Tinder, le gentil du groupe et autre superlatifs dégradants auraient pu lui être donné mais c’est le Zuukou MAYZIE qui fait véritablement plaisir avec cet album qui vient enfin laver l’affront qu’avait été J.M.U.A.Z ou j’avais été grandement déçu.

Le projet est cool voir même très très cool là ou J.M.U.A.Z était moyen. Primero Temporada semble plus exploité plus maîtrisé et enfin un petit clout, une petite percée propulsée par des feats avec des gars de son Ekip ou Doums qui eux aussi ont connu une renommée exponentielle par rapportaux années précédentes.
Le délire du personnage est tjrs le même mais tant à s’émanciper encore plus du cadre habituel 667 et toute la secte semble se propager depuis le post PBB qui aura permis à Freeze de devenir quasi mainstream et de mettre (enfin) la lumière sur le reste du Crew avec un projet de chaque membre depuis PBB.

Le projet profite des innombrables influences de Zuukou Mayzie qui encore ici dénote du reste du groupe par d’innombrables délires lofi beaucoup plus mélodieux tristesse mais aussi des trucs ouverts plus positifs et qui touchent d’autre sentiments et thématiques que le reste de l’Ekip.
Voué à un sentiment et un esprit de Pop Star Zuukou Mayzie ne laisse pas indifférent et se laisse couler dans nos belles oreilles.
Mais Zuukou, contrairement aux autres membres du 667, a le regard qui vise l’horizon.

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Yeah I’m a cool DUDE. Et ouiiiiiii on va parler du jeune de Peckham. Surement l’un des tout premiers artistes qu’on vous a présenté quand l’évènement de ce début d’année 2020 qu’est la drill UK a été mis en lumière et a été d’un...d’un dégoût profond, lorsque le mouvement a enfin pris la lumière c’était d’une inconsidération culturelle sans précédent. FUCK OFB.

Sans plus tarder parlons du projet et de son artiste SL :

P'tit génie très loin, mais en même temps très proche de cette ambiance drill UK dont SL est apriori un représentant, ce qui est assez alambiqué étant donné qu'il se détache de cette image et de la musique drill, mais pas de son environnement

Il mélange subtilement son enfance, son quartier, la musique prédominante dans les quartiers en Angleterre, sa vision artistique des choses bref un beau mélange (mais ce dernier n’est pas sur un pattern de hats de tous le 3 steps ou de snares à contretemps).
Il joue sur sa différence certaine de ces compères du territoire à la coupe du monde volé en 1966.

Premier album du natif de Peckham après plusieurs petits EP où il essayait de proposer sa propre direction artistique un truc qui dénotait de la drill UK et surtout dans un game à propos de l'esprit Gang/Ekip il est arrivé en proposant tout son délire solo.

Avec comme premier projet Everything Good Is Bads sorti en avril 2019 puis au courant du même mois de l’année suivante il sortira un autre petit projet qui m’aura un peu moins touché Selhurst SE25 avant d’arriver à ce beau jour de 23 Octobre 2020 et son premier album avec enfin un chiffre rond de 10 morceaux pour un très beau résultat à la fin. C’était l’heure de voir si SL aller avoir un réel impact sur cette scène.

Bon, j’ai dit qu’il se démarquait de la scène UK non pas pour ses paroles, son flow, sa gestu, etc... Il ne fait pas du Gunna ou de la K-pop, mais le rythme ici est complètement différent entre la conception du projet, la fluidité de celui-ci la musicalité proposée, les invités présents sur le
projet.

Pas grand parolier de haut niveau, il arrive quand même à imposer son impulsivité, son énervement, sa colère et sa justice qu’il crie sur tous les toits lui qui avait été très actif, cet été, sur les problèmes de discriminations raciales et s’engager à donner 100K £ à diverses associations.

Belle opération du petit skinny en full Nike !

Annotation :

Lucki, Lucki, chère Lucki Eck$. Cette trap alternative amenée par le natif de Chicago, cette étrange et différente musicalité qui apporte son lot d'innovations, de démons, de procédés et de beauté lyriquales à le mérite d’être souligné.

La mélancolie dégagé des mélodies, ce coté très posé, très relaxant du rappeur sont sommes toutes maîtrisés et à juste titre, sublimes.
D'autant plus appuyé sur un excellent Freewave 3 l'an passé (2019) il se devait de confirmer avec ce nouvel album Almost There qui réussi à être correcte et vraiment cool.
De plus le rappeur s'ouvre et accessible et joue sur des possibles signatures en label (notamment sur celui de Future) c'est ce rap indépendant cloud qui se doit d’être propagé/consommé à outrance avec un travail de malades avec des producteurs en recherche de talent (tah CHASETHEMONEY)

Une musique thématique certes, mais surtout très visuelle axés autour de la drogue et notamment pendant une grosse partie de sa carrière autour du Xanax (la deuxième partie de son blaze "Ecks" fait référence à la deuxième syllabe de Xanax dit "Ecks")
Almost There évolue avec son MC's qui tend enfin à toucher un large publique et qui s'ouvre, le projet est court et axés sur des productions appuyant le coté mélodique pensant dans la carrière du rappeur. Un coté depressed boi différent là aussi du reste !

Annotation :

Le roi de l'émo-rap et pourtant il parle du nez et il mime en adlibs des gémissements sexuels ! LE BLADEE !

Et pourtant, qu'est-ce que j'ai du mal avec lui, tantot je le trouve marrant drainer gvng bvng bvn xdddd drainer mais autant des fois il est trop nul.
Mais pour ce projet j'ai tlmnt rien à décrier que courez streamer !

Annotation :

En sah je vais pas épiloguer, dès qu'il monte la voix sur ces productions de guitare acoustique et tes 808 ZayT moi je suis hypé et j'adore donc bon....

Annotation :

Alors n’étant pas un aficionado de ce genre musical n’ayant juste que donc quelques projets du DRAIN GVNG en poche mon avis peut-être un peu biaisé voir naïf, mais cela étant dit, je peux m’essayer à l’exercice.
Alors celle qui nous avait incroyablement cassé la tête avec son feat avec l’ancienne femme de Playboi Carti et mère de leur enfant, j’ai nommé Iggy Azalea, que devenait notre Anglaise.

Charlie XCX a eu la brillante idée, ingénieuse et moins coûteuse de faire participer ses fans au processus créatif du projet et il en ressort un projet accompli, très prenant et mature.
Seulement composé de 11 pistes pour y raconter toute sorte de pensée et de sentiments d’où le titre du projet. Elle parle d’elle, de ce qu’elle a vécu, sorti en pleine période de confinement inter globale mondiale entre le fait d’être vouloir au centre, soigné son égo, calmer ses peines de cœur, son ethnocentrisme le fait de s’enfermer et de travailler sur elle-même pleins plein de trucs en vrac sortent du projet qui est construit et qui amène bien le délire psychologique pièce par pièce.

C’est un projet exclusivement centré sur elle et ses ressentis perpétré, il est vrai par cette pandémie mondiale.
Ainsi, nous faisons face à un projet qui se définit comme un délire amusant bête et propre à elle propre sûrement à un retour musical électro futur pop qui dénote certainement, mais très triste de ne pas avoir vu un Chief Keef sur un track qui lui s’essaie pleinement à ce genre de versatilité musical depuis peu.

Annotation :

Deuxième ou moitié de partie de la mixtape de Bu$hi sortie en pleine polémique entre Lyonzon et une partie de son collectif à savoir le groupe "Saturn Citizen" composé à l'époque d'Azur, Bu$hi & Mussy qui vit l'un de ses membres quitter le navire pour différends artistiques.

Ça a bcp mit en rogne Bushi, étant donné qu'Azur était un ami de longue date et avant que Mussy soit introduit officiellement comme un membre du groupe, le duo représentait fièrement les couleurs de Saturn Citizen avec la mixtape éponyme.
Les deux en étaient venus à s'insulter par live interposé, en faisant intervenir les membres de Lyonzon (dont Ashe) pour en découdre et toute ses histoires de leak, de photo de la bite d'Azur dans la galerie photo de Bu$hi. Bref un bordel "T'sais quoi ? leak ma dick !"

Mais la deuxième partie de ce projet, sorti en plein confinement à le mérite de taper + juste que la première et de continuer ce délire de Saturn Citizen et cette émancipation de Bushi. Lui qui en a enfin marre de manger les miettes qui veut s'imposer, montre qui il est ET amène sa pâte, lui qui de + en + dans les différents featuring et autres morceaux du crew semblaient s’appauvrir en qualité et en expertise musicale.

Annotation :

Je l'ai écouté trop vite je crois ! En fait, plus je l'écoute, plus je suis un peu déçu ou je retrouve plus le luv que j'adressais au projet lors de mes premières écoutes. Excepté "Poppin' Shit" & "Purple Umbrella" qui sont deux de mes morceaux préférés de l'année, le projet me déçoit un peu + et pourtant il est honnête, il est v'la solide.

SahBabii c'est un peu l'artiste que t'aimes pour te poser, pour une balade, pour une douce berceuse avant de dormir et extrapolant à balle (mais pas tant que ça) sa musique se rapproche exactement à ce genre de situation.
Mais avec Barnacles (qui a eu de légers soucis pour drop) j'arrive pas à me placer concernant le propre retour que je me fais du projet, car objectivement difficile de cracher dessus, mais personnellement c’est tjrs dur d'exprimer clairement mes pensées et mon (potentiel du coup ?) amour envers cet album.

Pourtant SahBabii j'aime bien, ce mec te fait évader, tu penses pas pareil quand t'écoutes, ça sonne complètement différent de ce que l'on connait donc bon mais je ne sais guère quoi te dire de +.
Je vous conseil avant de vous faire S.A.N.D.A.S parce que direct plonger sur Barnacles sans être allé chercher le Bébé qui est sérieux ça va être très compliqué

Annotation :

Qu’est-ce que j’adore la redondance de Uzi Vert et qu’est-ce que quelquefois celle de Future m’ennuie et pourtant, qu’est-ce que les 2 genres s’accouplent bien sur ce projet.

Annoncé comme ça en surprise, rajoutant encore une fois un double projet pour Future qui en compte plus les projets collaboratifs.
Donc Plutô X Baby Pluto a su raviver mes oreilles et faire plaisir aux plus gros forcenés du natif de Philadelphie. Uzi sur cette année 2020 c’est du sans faute. C’est 3 projets et trois 7/10 alors que Future devait de me rattacher avec son High Off Life troooooop long (qu’est- ce qu’il adore te caser du 22-25 titres là) mais au moins je tiens à le rapper car c’est
important sur pour le poids de cet artiste, le projet est disponible sur soundcloud hyn voilà.

Beaucoup d’engouement autour du projet autour des deux artistes surtout que l’annonce n’était pas préparé en amont et que personne à part les plus spéculatifs d’entre nous n’ont vu arriver cette incroyable connexion sur 16 titres. Produit par DJ Esco le projet aura démarré son teasing par le single Patek qui me fait tjrs bien dormir si vous voulez mon avis avant de lâcher une ou deux photos puis quelques mois plus tard la cover et le soir même le projet qui aura drop dans un petit secret au final .

Alors je me dois d’être bref dessus vraiment si vous aimez le Lil Uzi de 2016 et que Future vous kiffer foncer il n’y’a aucune chance pour pas que cela vous titille ne serait-ce qu’un orteille.

Annotation :

Inutile de vous préciser ce que c’est, qui c’est suite à l’initiative de qui et quoi comme son étant donné que de la fin de l’été et ce jusqu’à fin octobre début novembre le son était numéro 1 un vrai hit dans l’ensemble tellement le son et le début du projet à été encensé et en réalité j’vais pas vous mentir à juste titre vu comment j’ai kiffé le projet.

Mais qu’est-ce que j’avais peur wesh ! Quand on connait JUL et tous les invités j’avais peur d’un projet à 47 titres et quand j’ai vu qu’il y’en avait seulement 13 je me suis dit que JUL avait surement dû faire une crise d’urticaire ! Alors le projet en lui-même ? Bah si vous aimez une musicalité et un rythmique propre au département des Bouches du Rhône dit le 13 et cet accent si particulier + toute l’effervessance et la ferveur populaire autour de la ville et surtout du club de football l’OM et bien qu’est-ce que voulait que je vous dise? Le Projet fait très bien le café et fit vraiment
bouger c’est une obligation en écoutant les mélodies du projet tantôt très endiablé au flamengo pour danser et bouger ses pas, puis après dans une volonté plus sombre et plus embrouille de bagarre mais bref l’idée est là. Si vous aimez le délire musical de base et que vous êtes avec vos potos ne réfléchissez plus et mettez 13’Organisé y’ne aura pour tous les
gouts et vu la quantité d’artistes présents sur le projet vous serez dépaysé et pourrait profiter de plusieurs sonorités et ayant déjà donné mon cœur à la ville et au club je suis désolé mais j’ai déjà abdiqué et j’appartiens à la ville de Bernard Tapie qui aurai pu acueillir Maradona au club…triste histoire.
13’Organisé c’est juste le premier recueil je l’espère, d’une continuité musicale, d’un héritage puissant et propre à une scène Marseillaise qui a su toujours s’habituer et de devoir travailler tout seul proposant sa propre palette musicale s’inspirant uniquement d’elle-même et de l’ambiance e de cette ville si particulière que ce soit dans la boom bap classique dans le rap kartier classique dans la musicalité nouvelle proposé par JUL ou même dans le délire Soundcloud Marseille est tout seul et ne ressemble qu’à lui-même t le 13’Orgaanisé avec autant de style dégo de délire visuelle et auditif différent il fallait bien quelque chose pour provoquer la flamme et le feu qu’émanait tous ses invités, que de plaisir d’avoir écouté
ce projet. Qui bien qu’en réalité est un peu moyen mais qui me fait complètement bounce et vréellement kiffer (j’ai vrmnt kiffé le projet)

Annotation :

On l'a dit, on le dit et on le dira. Les travaux de Griselda Records dans cette industrie sont CO-LO-SSAUX et MONSTRUEUX !

Sans précédents pour ce type de rap qui grosso-modo pour nos bons puristes se résume à "à l'ancieeeeennneee frelon" l e problème c'est que je suis pas très bien placé pour en faire la promotion, ou tout ce uqi est travail de culture et de reconnaissance logique envers le trio de tete mais faut stream Westside Gunn et son attachement, importance dans le milieu du catch est elle aussi notable ce qui rajoute (pour moi) du charme et du charisme au personnage

Annotation :

En sah2sah, v2v, 4real, no cap, wlh, g juré igo.

J'avais écris un p'tit ketru sympa sur lui, le projet et la 667 en générale, qui était relié à ma pseudo critique sur Primero Temporada. MAIS ! Sens Critique ne l'a pas enregistré et j'ai vrmnt la flemme de retrouver mes métaphores, mon phrasé, ma logique d'écriture, ma ponctuation hasardeuse alors ce sera court :

Projet séduisant, prenant, mixage impec' qu'annonce du très lourd pour toute la 667 qui peut remercier PBB d'avoir enfoncé un premier clous et NIBIRU d'avoir assuré le deuxième (et donc la base structurelle) pour le futur de la 667 à l'échelle nationale et de permettre à tout le crew d'avoir une nouvelle reconnaissance et d'etre reconnu pour pas tomber dans l’éternel cliché de "Ekip ! Ekip Freeze" (s/o au colors de Freeze

Annotation :

Le projet tant attendu qui aura susciter beaucoup de débats et de paroles et surtout du bla-bla pas très intéressants qui tournent en rond et dont le soucis aurait du être éradiqué y'a 3-4ans ( ou 2ans et demi MAX) + une promotion gouvernementale de HAUTE VOLTIGE.

En termes d’impact en l’occurrence, Freeze a le don de toujours arriver sur un son avec fracas, pour nous immerger dedans et ne plus jamais nous en ressortir avec un flow d’une justesse assez implacable.
Tout dans ce projet résidait dans l’attente et dans l’espoir de voir un nouveau classique fleurir les plateformes de streaming.
Attendu comme un évènement et surtout comme un choix déterminant dans la carrière, comme un point culminant et qu’il fallait prouver après l’incroyable Projet Blue Beam qui aura enfin mit la lumière définitivement sur Freeze.

Ce projet a su le mettre sur les devants de la scène dû à ses propos très polémique propre à l’élaboration même du personnage qui en fait quelqu’un de très clivant.
Concernant la musique on reste sur du Freeze mais les invités sont d’une ouverture assez déconcertante. Celui qui voulait se tenir loin du rap français comme s’il habitait au Montana après avoir démontré tout ce qu’il savait faire entre 2014 et 2019 a littéralement explosssssssssssé la scène francophone en 2020. Il était partout sur tous les fronts exactement partout et quelquefois avec des gens avec lequel on ne l’attendait pas. Il a littéralement abusé de tout le monde. Un run à la hauteur de Young Thug en 2015 oui j’ose le dire. Sur le projet donc avec pas moins de 11 invités et pour plus de la moitié même pas issue de son crew mais bien que présent dans l’univers et dans le bagage rapologique du jeune franco-italo-
sénégalais.

Mais on peut tjrs notifier la présence de quelque de ses gars et pas n’importe lesquels car la réussite de Freeze et de LMF n’est pas que dû à son talent,à ses punchlines, son univers, à l’envahissement médiatique, à ses fans le plus incongrus possible non non il faut remercier également surtout puisque FLEM est aussi un grand architecte de l’album en lui offrant pléthore de productions de qualité.

Annotation :

Léger, cool, annonce un futur album à venir qui saura être à la hauteur du précédent (je l'espère !).
C'est tout ce que je demande.

Annotation :

wow un album du fils de young thug
18 titres l'enculé, à l'annonce du projet t'as juste envie de choper un infarctus

C'est pas qu'on aime pas Gunna, mais il est typiquement l'artiste par excellence pour ce qui est de "tourner en rond" et si dans le fond c'est le cas et que ce projet n'échappe pas à la règle. Dans la forme, y'a des trouvailles qui font plaiz 4'real. Après c'est Gunna (donc Young Thug) soit t'adhères aux mélodies autotunées baladeuse et aux sonorités + club propres aux MC's d'Atlanta soit t'en blc mon frr

Annotation :

Alors pourquoi ce projet est important, pourquoi leur 3eme mixtape collaborative est-elle aussi bien ?

Propre à une scène de leur ville natale c’est-à-dire Bordeaux l’exposition médiatique est nulle quasi inexistante. D’autant plus que l’exportation du délire musical à du mal à se faire étant donné que toujours propre à une caractéristique du sud le tout est dans un ancrage archaïque représenté par le Rugby, le Rock avec des groupes comme Noir Désir Mars Red Sky ou encore dans un registre totalement différent à l’ancienne les Fréro Delavaga.

Leur trap avec leur mélodie propre à eux mixé de toute leurs influences et de la grande époque du soundcloud fr c’est-à-dire 2016 ils nous auront pondu plusieurs classiques sur la plateforme orange et produisent les futurs artistes de demain (en témoignent la possible surexposition de Flokki je l'espère).

Bref la mixtape en elle-même que donne-t-elle ? Et bien en y voyant la setlist que du beau monde avec Bit$u, Floki donc, Yuri Online lui aussi de la famille Yadaklan avec un trip musical beaucoup plus avancé que la plupart qui suivent ces influenceurs, Khali ou encore Scott South.
Du beau monde donc et du travail de qualité beaucoup plus facile d’accès que les deux premières qui accueillaient même des membres de leur cercle privé très privé et dans l’air du temps de cette époque 2016-2017 et du gloubiboulgua qu’était 2018 ou tout était propice au brouillon au test, au mélange de tout pleins de trucs.

Là c’est concis c’est clair le projet est bien produit et à l’image de la cover c’est un projet qui prend de la hauteur qui se laisse contemplé même si sur plusieurs morceaux heureux avec des sonorités club tu passes à des ambiances sombres et d'autre morbide un peu surtout ce qui a fait la caractéristique de Bit$u tu te tapes un Réalité ou Bands de Yuri & Lil G ou d’Europe bref j’ai tjrs l’impression que gérer la continuité de ces sons faire descendre ou monter les sensations crescendo c’est un truc dépassé. Après ils trouveront surement l’excuse de la mixtape mais ça c’est leur bon vouloir.

Le projet pue le renouveau et propose quelque chose de cool mais contribue à former la future légende du 33R du self made de ceux qui se sont fait tout seuls avec de réelles inspirations américaines et un délire qui se rapproche de nos potes Outre Atlantique avec leur propre volonté et leur propre travail rappelons-le tout de même.
Très court avec 13 titres je suis sur que le projet sera vous ravir !