Les meilleurs albums de 2021 selon Nushku

Annotation :

CARN
AG
E

À INF
fuser,
à
DÉCAN
TE
R

Annotation :

Il me faut toujours un peu de temps pour infuser et décanter les albums de Feu! (Pis, admettons-le passé un premier enthousiaste, un élan certain, j'ai tendance à ne pas vraiment y revenir, à aimer le souvenir de l'idée que l'idée elle-même.)

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Flamboyant. Manque quelques pics, un peu de volutes toutefois.

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Lancé comme tout un chacun avec fébrilité, attente, impatience. Cet album se sera déroulé en fond, mur lointain, texture pleine, enrobante mais froide. Sur un autre rivage, sans canot.

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Argl ! Je ne sais pas du tout quoi en penser à première et demi écoute... entre un premier morceau singulier mais qui s'effondre dans la répétition au lieu de nous offrir le grand orchestre morceau-monde façon Bohemian R. ou façon Sufjan Stevens que le début pouvait laisser présager et une suite molle, quasi-flasque, ressemblant à des chutes d'autres albums, des copeaux qui tombent...

Distrayant, oui.

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Joliesse cotonneuse, sans heurts, sans coins, sans grande chose. À trop jouer avec le vent...

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J'ai honte d'avouer que j'aimais bien le Raphaël des débuts, malgré sa voix nasillarde chuintante et ses textes neuneus (même pas niais) ; une sorte de grand frère à Saez. Plus grand, plus fin, presque plus racé. Peut-être aussi cette accointance avec Christophe, peut-être ses reprises de Manset ? Le feat discret de Feu! Chatterton ne m'étonne donc pas.

Un album étrange, concept sûrement, que j'aurais du mal à replacer dans la carrière de l'artiste (mais en fait pas tant que ça) qui aura mis du temps à me saisir.

Des choses intéressantes, étonnantes (pour du Raphaël)... sur le fil de la curiosité et de l'agacement.

Annotation :

Bouncy, beatlèsque à n'en point douter, très catchy assurément et puis ? Cela finira dans des spots de pub pour des téléphones ou dans de mauvaises séries.

Annotation :

J'aime beaucoup ce que fait Sia, tant ses débuts un peu indies hipster que son virage pop commerciale redoutablement efficace. Néanmoins, force est de constater que cela tourne en rond et qu'elle ne fait plus qu’égrener un chapelet d'essais de tubes jusqu'à retrouver Diamonds ou Chandelier, sans la place ni le temps pour d'autres types de morceaux, des ballades, des interludes, des ponts, des échappées, à tout le moins des tentatives.

Annotation :

Un second album avec moins s d'éclat que leur premier ; moins de tubes en puissance aussi et pourtant toujours cette impression d'entendre sans cesse le même morceau, c'est-à-dire du sous-Lana del Rey.

Annotation :

Vanille fade. Pas-plus le type de musique que je vais écouter spontanément. Cela file en arrière-plan sans gêner.

Mais la cover était jolie (un épisode de Doctor Who).

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J'aime beaucoup Nils mais le confinement a bon dos pour lui faire sortir ses fonds de tiroirs.

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C'est joli mais c'est chiant.

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*baille*

Annotation :

Des airs de Thylacine (c'est à la mode de reprendre des chants féminins anciens).