Les meilleurs albums de 2021 selon Evanizblurk

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Ce n'est certes qu'un EP (vous avez un sentiment de déjà vu ?) mais Kingfisher Sky, encore une fois, ne déçoit pas avec cette petite sélection de titres beaux, efficaces et bien fichus.

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Certes ce n'est pas vraiment un live. Tourné pendant le confinement, sans public, en plusieurs prises et monté par la suite comme un concert, on peut se demander, au vu du chant impeccable de Simone, si il n'y a pas du play-back ou de la retouche vocale derrière tout ça. Mais qu'importe, le propos n'est pas ici de démontrer la capacité du groupe à tenir une performance en direct, mais plutôt de proposer un véritable spectacle visuel, quelque chose qui se situerait plus entre en live et un long clip en somme. Cet exercice assez inédit jusqu'alors s'est beaucoup développé durant le confinement, et Epica n'est pas le seul représentant du metal symphonique à s'y être essayé, mais c'est sans conteste celui qui l'a le mieux réussi… et de loin ! En effet, Nightwish et Within Temptation, pour ne pas les nommer, ont fait le choix d'un décor entièrement virtuel, peu naturel et souvent trop kitsch, et malheureusement pas compensé par la prestation, correcte mais pas époustouflante. Ces derniers ont même vraisemblablement tourné séparément sur fond vert et la magie du numérique a fait le reste pour rassembler tout le monde, membres et guests, pour un résultat manquant de naturel et de convivialité. Epica ont eux fait le choix de tourner en décor réel, avec plusieurs configurations mimant une scène, à chaque fois très soignées ; des danseurs et acrobates, un chœur d'enfants et un autre d'adultes sont également de la partie. Tout ceci faisant bien entendu toute la différence. Avec une mention toute particulière sur la magnifique séquence de "Rivers" et "Once upon a nightmare" tournée en plan séquence avec chœur puis cercle de feu. Bref, vous l'aurez compris, ce "live" est avant tout à apprécier au format vidéo et propose un très beau spectacle et un son soigné. Le groupe tire ici clairement son épingle du jeu et marque par la même occasion une véritable pierre angulaire de sa carrière !

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Ce n'est certes qu'un single (on pourrait aussi parler d'EP) d'un seul titre, mais un titre de plus de 10 minutes, présent sur aucun album, dans la continuité de leur excellent dernier opus "The Spell" en termes de qualité. Il trouve donc aisément sa place en haut de ce classement.

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Evanescence fait son grand retour dans le style rock mélancolique qui les a fait connaître, après une petite parenthèse électro/symphonique rafraichissante en 2017 avec "Synthesis". Il faut dire que le dernier opus rock en date, l'album éponyme de 2011, manquait un peu d'inspiration. On se rapproche à mon sens ici plus de "The Open Door" avec une inspiration retrouvée et des titres à la fois beaux et efficaces, mais sans pour autant l'égaler ou le surpasser. Mais cela fait tout de même plaisir de retrouver ce groupe qui a marqué mon adolescence et même plus, m'a ouvert les portes sur tout ce que j'écoute aujourd'hui. Un bon petit album sympathique et agréable somme toute, sans être pour autant un chef d'œuvre incontournable de 2021. A réserver plutôt aux fans et aux nostalgiques (dont je fais partie, je dois bien l'admettre).

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Je ne suis pas un grand connaisseur de Leprous, mais j'avais été plutôt agréablement surpris par leur précédent opus "Pitfalls" (alors qu'ayant auparavant prêté également une oreille à "Malina", je n'avais pas trop accroché). Il en va de même pour ce "Aphelion", un peu différent mais toujours bien agréable à écouter. Je note tout de même l'impression d'un album coupé en deux, avec une première partie à laquelle on accroche assez vite, les titres étant à la fois efficaces et réussis, et une seconde partie un peu plus nébuleuse que je n'ai pas encore totalement assimilée.

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Epica m'avait habitué pendant un temps à sortir un album sur deux excellent ("Design Your Universe", "The Quantum Enigma") et un album sur deux allant de passable ("The Divine Conspiracy") à plus oubliable ("Requiem For The Indifferent"). Puis ce rythme s'est plus ou moins interrompu avec "The Holographic Principle", un album dont je ne sais pas vraiment quoi penser, reprenant la recette de "The Quantum Enigma", l'effet de surprise en moins et de la surenchère en plus, mais que j'aime étrangement bien, sans toutefois l'élever au rang de son illustre prédécesseur. Puis arrive ce "Ωmega", et j'ai un peu le même ressenti, bien que l'album soit assez différent : moins grandiloquent, plus posé, il gomme donc les défauts du précédent mais sonnerait presque un peu trop banal. Pourtant c'est bien du Epica, c'est bien fait, c'est agréable à écouter, on passe un bon, voire très bon moment… Mais je n'ai pas vraiment le coup de cœur, je ne saurais même pas vraiment dire pourquoi… J'ai juste l'impression d'en avoir rapidement fait le tour. Alors, qu'est-ce que j'attends aujourd'hui du groupe, puisque je n'arrive pas à être totalement conquis que ce soit dans la grandiloquence ou la simplicité ? Je ne saurais le dire. Est-ce que c'est le genre qui s'essouffle ou mes goûts qui ont évolué, je ne sais pas (peut-être un peu des deux ?). Reste qu'objectivement cela reste malgré tout une très bonne sortie de cette année 2021.

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En préambule, je dois préciser que je ne connaissais pas du tout les Sparks avant cet album, que j'ai donc tendance à évaluer comme une OST avant de l'évaluer comme un album du groupe, d'autant plus que j'ai découvert ces morceaux en visionnant le film au cinéma. J'ai toutefois pu écouter quelques morceaux classiques du groupe par la suite, et le moins que l'on puisse dire, c'est que les frères Mael ont vraiment une patte bien reconnaissable, y compris dans cette OST, et même lorsque ce sont les acteurs qui poussent la chansonnette. En sortant de la séance de cinéma, donc, je ne savais pas trop quoi penser du film. La seule certitude était qu'il ne m'avait pas laissé indifférent, et notamment au niveau des chansons et de la musique, indéniablement originaux, tout comme le film dans sa globalité. Et finalement avec le recul, je ne peux nier le fait que ce film m'a beaucoup marqué, et positivement, par le jeu de ses acteurs (et notamment Adam Driver), sa symbolique, ces moments de poésie sombre, sa pointe de fantastique, son ton parfois comique, parfois dramatique… Autant d'éléments que l'on retrouve dans cette bande originale, dont certains morceaux se sont rapidement mis à me trotter dans la tête. Et c'est donc avec un plaisir non dissimulé que j'ai pu les redécouvrir quelques mois plus tard avec cet album, dans lequel, je dois tout de même l'admettre, certains titres me semblent un peu plus anecdotiques.

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Anneke nous propose un album acoustique, parfois assez simple mais surtout très intime. Les éléments rock auxquels elle nous avait habitués sont absents mais certaines ambiances, certaines mélodies prennent corps dans cette relative simplicité et parviennent à toucher. En ce sens, la première partie de l'album fonctionne mieux pour moi, avec notamment les 3 singles réussis que sont "Hurricane", "My promise" et "I saw a car", et l'album tend ensuite à s'essouffler légèrement sur la longueur avec des titres moins originaux.

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Je pense qu'il s'agit d'un single one-shot. Le groupe a en effet annoncé en cette année 2021 sa collaboration avec Liv Kristine, qui devait rejoindre officiellement le groupe. Pour promouvoir cette nouvelle ère, le groupe dévoile donc ce single qui est une très bonne surprise. Musicalement, on n'est pas loin du travail de Liv dans son album solo "Vervain", mais en plus metal, mettant donc l'accent sur des influences plutôt gothique qui pourront aussi évoquer ses débuts dans Theatre of Tragedy. Je ne connaissais pas du tout le travail de Coldbound mais ce single et l'arrivée de Liv étaient encourageants. Et puis patatras, un petit tour et puis s'en va, pour des raisons pas entièrement claires, la collaboration du groupe avec Liv prend fin. Une nouvelle page se tourne donc et le groupe repart vers de nouveaux horizons, dévoilant tout un nouveau line-up mené par Lindsay Schoolcraft en lead pour le futur album, ainsi que quelques guests tous plus prestigieux les uns que les autres parmi lesquels Marcela Bovio, Arjen Lucassen et Joost van den Broek. Un nouveau-nouveau départ encore une fois encourageant que je vais donc continuer à surveiller de près, vu ce que ce single réussi a pu laisser entrevoir des ambitions du groupe.