Les meilleurs albums de 2022 selon Tchitchoball

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A la première écoute j'ai trouvé l'album légèrement redondant avec des motifs qui reviennent fréquemment. Bien que le single Liar se révèle instantanément efficace. Et puis au fil des écoutes, j'ai fini par trouver l'album juste envoûtant et assez parfait dans son ensemble. Très belle évolution pour ce jeune groupe belge plus que prometteur désormais.

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J'ai mis un peu de temps à le lancer celui-là surtout après la déception Catharsis et un Robb Flynn qui a tendance à m'exaspérer ces derniers temps. Mais c'est au final encore un album solide qui regorge de riffs bien énervés. On connaît la recette désormais mais difficile de bouder son plaisir lorsque l'on est amateur de gros son. Moins fan du morceau Arrow et de sa version acoustique inutile ou bien des transitions nombreuses et quelconques. Mais déjà plusieurs écoutes et ce n'est pas près de s'arrêter.

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Toujours un banger avec Carpenter Brut. On sent qu'il cherche à renouveler sa musique, notamment en utilisant des feat au chant ou bien en radicalisant son style. Le darkwave est encore plus violente avec même du black metal qui s'invite ou bien en adoucissant sa synthwave comme sur Widow Maker. Quelques morceaux moins marquants mais toujours un plaisir à écouter.

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Arf, c'est la première fois que je reste sur ma faim avec Parkway Drive. J'ai ressenti que le groupe nous servait sa recette en quelque sorte, en perdant la hargne des débuts. Après, IRE et REVERENCE sont des sommets du metalcore pour moi, donc je suis peut être biaisé. Néanmoins, l'album est solide avec beaucoup de titres intéressants. Et finalement la ballade éponyme m'embarque de plus en plus et renouvelle le son du groupe et Soul Bleach est une pure baffe parfaite en live.

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Je l'ai trouvé un peu mou de prime abord ce dernier album de Rammstein. Et puis les blagues à la Dicke Titten ou Zick Zack ce n'est pas ce que je préfère chez le groupe. Et puis les riffs basiques, simples, percutants, lourds s'enchaînent et la magie opère au bout de 2/3 écoutes progressivement. Ce qui s'apparentait à un manque de profondeur, de recherche, se révèle d'une efficacité tout bonnement allemande.
Et finalement, à part les 2 titres cités plus haut, il n'y a pas grand chose à jeter. Le métal indus se marie à merveille à l'électro de plus en plus présente, jusqu'aux élans vocoder de Lugen intéressants. Et Lindemann assure avec sa grosse voix notamment dans les passages plus calmes et poétiques. Encore une bonne cuvée !

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Du pur Lamb of God efficace qui s'inscrit dans ce à quoi on l'attend avec son Thrash / Groove brutal. Quelques refrains viennent habillés les morceaux et on saluera l'audace d'un September Song qui change un peu la formule. J'aime beaucoup mais il faut reconnaître que le groupe peine à transcender le genre notamment avec la voix monocorde de Randy Blythe. Pour autant quel coffre !

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J'ai été agréablement surpris par cette dernière cuvée de Muse. Le concept était à priori de faire une compil best of du son Muse dans son ensemble. Et c'est pour le moins varié et riche (électro, rock / metal, balade...). Les singles avaient fait leur petit effet avec ce retour aux origines et aux guitares saturées (pour mon plus grand plaisir). Mais la bonne surprise c'est aussi un Liberation, sorte d'hommage à Queen ou encore le fun We are Fucking fucked qui clôture de belle manière l'album. On pourrait en attendre plus de ce groupe c'est certain. Mais en soit, pour un groupe aussi important et également Mainstream, c'est album plus qu'appréciable me concernant.

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Enfin écouté un album entier de ce groupe si particulier qu'est Polyphia. L'originalité de ce qu'ils proposent est à saluer et leur succès mérité. Maintenant j'avais un peu peur qu'ils s'enferment dans leurs gimmicks et que la hype retombe aussi vite pour redevenir un son de niche. Ils passent donc par des feats en pagaille pour renouveler la recette. C'est parfois très réussi avec Steve Vai ou Chino sur Ego Death et Chimera. Parfois catastrophique sur le très pop ABC dont l'intérêt me parait quasi nul. A voir comment le groupe évoluera par la suite mais je serais curieux de jeter un œil à leur concert au Hellfest cette année.

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Amon Amarth s'éloigne toujours plus du death pour faire dans le folklore viking de plus en plus dansant. Les puristes vont détester. Pour ma part, n'ayant jamais trop pris le groupe au sérieux, cela correspond bien à l'ADN du groupe et leurs prestations live. Adieu l'épique par contre.

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Un album rock / hard rock / métal alternatif varié et solide. Notamment le chant qui est impeccable ainsi que la production aux petits oignons. Je regrette que l'on perde l'entame rock métal de l'album très efficace pour lorgner vers de la ballade FM qui est moins à mon goût. Pas tout à fait ma came mais il faut reconnaître que c'est agréable à écouter.

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Un bon cru Megadeth qui nous récite sa recette Speed Thrash bien galopant. Je n'ai pas eu de vrai coup de cœur pour le moment sur l'album et il est étrangement déséquilibré en terme d'intensité. Et puis toujours Mustaine au chant... c'est compliqué.

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Un peu neuneu comme musique on ne va pas se mentir et sur cet album la recherche de lourdeur et du breakdown le plus débilement violent devient stérile et redondant. C'est dommage parce qu'il y a une vibe trash chez Get The shot qui s'affirme moins dans cet album. Mais après quelques écoutes, il faut reconnaître que ça fait le taf et je suis surtout curieux de les voir un jour en live plutôt que de réécouter ad nauseum ce hardcore craspec.

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Du hardcore basique et très criard qui ne correspond juste pas à mes goûts. Dans le même genre il n'y a bien que Refused qui m'avait bien retourné. Cependant, même si la dominante hardcore m'a épuisé, il faut reconnaître que l'album sait surprendre en multipliant ses inspirations. Je ferais peut-être un tour à la Warzone tout de même.

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Rien d'honteux et aucune animosité envers le groupe. Mais la sensation que les morceaux sont parfaitement interchangeables et qu'après plus de dix ans, la recette paraît bien éculée. Et puis j'ai toujours eu l'impression que ça se prenait bien trop au sérieux pour ce que ça raconte.