Les meilleurs albums de 2022 selon takeshi29

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Avec ses 77 printemps au compteur le plus secret des chanteurs français signe probablement son plus bel album depuis une quinzaine d'années, en tout cas à coup sûr son plus aventureux depuis le génial "Manitoba ne répond plus". Avec pour conclure ces 65 minutes les entêtantes amours d'Astrée et Céladon. Comme si Manset et Rohmer devaient un jour se rejoindre. Forcément...

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J'ai toujours aimé Florent Marchet mais là il atteint une forme de plénitude, sa voix dorénavant plus assurée servant d'enveloppe gracieuse à des textes plus riches, douloureux sans dolorisme, et matures que jamais. Quand on est capable de chanter " Freddie Mercury" pour mieux évoquer Nick Drake et Yves Simon, ou d'entonner ceci en osant le lyrisme...

"Comment faire ? Il est plus fort
Sans effort il casse ton corps
Comment faire, comment le changer ?
T'as pourtant tout essayé"

... on mérite d'être rencontré sur scène, et ce sera enfin chose faite le 12 octobre prochain.

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C'est quand même super pratique d'avoir tous les groupes de mon adolescence en un seul. Hormis la vanne il faut reconnaitre que parmi le flot de groupes revival actuels les Fontaines D.C. sont au-dessus du lot. Et quand t'es capable de pondre un texte comme celui de "I Love You" tu mérites une oreille plus qu'attentive.

Ne me reste plus qu'à enfin les voir sur scène car il parait que ça vaut le déplacement...

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Ce nouvel EP des Gwendoline montre qu'ils tiennent de mieux en mieux leurs sonorités, qu'ils commencent à complexifier leurs compos. Et cerise sur le gâteau le troisième morceau semblerait prouver qu'ils sont en train de rejoindre la secte Arnaud Michniak.

« Je mets mon avenir dans les mains de mon caviste »

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Concert prévu le 16 mars, le même soir que Syndrome 81. Madame takeshi29 devrait venir balancer ma nécro le 17, du moins si elle sort vivante de ce truc qui n'est plus de mon âge. Peut-être encore du sien, on verra...

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Les Astéréotypie sont les héritiers d'Arnaud Michniak, le même nihilisme violent, la même rudesse dans les sonorités, la même absence de concessions qui exclue par essence une grande partie de l'auditoire.

Comme montré dans l'excellent documentaire "L'Énergie positive des dieux", sorti en septembre dernier, le fait que les membres de ce groupe soient autistes est accessoire, ils sont là pour faire du rock, pour faire vibrer, déranger, pour envoyer du gros son.

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Dorénavant quand Dominique A accouche d'un album d'apparence anodin il en ressort une cohérence désarmante, tout simplement parce qu'il semble en maitrise absolu de son art, du côté de ses mélodies, reconnaissables au premier accord, et encore plus des textes qui comme depuis bien longtemps se suffiraient à eux-mêmes.

On dit souvent de Dominique Ané qu'il est un poète, allons vérifier si c'est vrai au sens premier du terme puisqu'il vient de publier son premier recueil.

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Les quelques vidéos que j'avais pu voir me donnaient l'impression que la dame était appliquée et réservée sur scène. Alors soit ces extraits étaient trompeurs soit Miss Fishbach a pris beaucoup d'assurance car elle est drôle, jamais prise au dépourvu même par des problèmes techniques, et chose pas négligeable elle parvient à transcender ses morceaux en live.

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Luciole ne va pas révolutionner la chanson française mais contrairement à tant d'autres je n'ai pas eu le sentiment qu'elle tentait de pondre un "tube" et de combler autour histoire d'arriver péniblement aux 35-40 minutes nécessaires à la naissance d'un album. Aucun morceau transcendant donc mais une véritable cohérence, une jolie plume, une voix élégante. Parfois il ne faut pas plus pour que le charme opère...

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Je ne me suis pas précipité, c'est le moins qu'on puisse dire, pour écouter cet album car j'avais peur d'être à nouveau déçu par ce groupe que j'ai tant aimé. Et me voici sacrément soulagé car si on est loin de l'homogénéité et la puissance des quatre premiers opus d'Interpol, on retrouve une certaine flamme qui m'avait semblé presque éteinte dans "El Pintor" et "Marauder".

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Jamais je n'aurais cru avoir comme épitaphe « Est mort en écoutant Syndrome 81 ». En même temps en tant que Brestois on a le choix entre ça et Matmatah donc je crois que je m'en sors bien.

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Si l'album a tendance à méchamment baisser en qualité les trois premiers morceaux passés ce n'est pas du tout, mais alors pas du tout le cas sur scène où c'est de la douce folie durant deux heures. Si vous avez l'occasion de voir cette Acadienne gentiment allumée foncez, c'est un pur bonheur.

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Ce retour de Louise Attaque ressemble aux albums solo de Gaëtan Roussel. Le gars est super fort pour composer des singles totalement obsédants, redoutables d'efficacité, à l'image de "Sortir de l'ordinaire", mais pour le reste c'est au mieux gentillet et le plus souvent très faible.