Les meilleurs albums de 2023 selon Arthur Debussy

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Note initiale : 6/10

Cela faisait une éternité que je n'avais pas écouté un album de Blonde Redhead, à tel point que je ne me souviens plus de rien (ou quasiment) et qu'il me faut réécouter leurs précédents opus.

Quant à celui-ci, la première écoute fut à la fois surprenante et enthousiasmante. Voilà un album un peu foutraque, mais avec un côté frais, aérien, planant et original, qui m'a bien plu. Les écoutes suivantes ont fait ressortir certaines chansons clés particulièrement réussies, et une bonne moitié de chansons complètement oubliables.

Je vais sans doute continuer à réécouter cet album, mais l'emballement des débuts à laissé la place à un enthousiasme modéré. Cet opus est fort sympathique, mais il ne va sans doute pas durer bien longtemps...

Note actuelle : 7/10

Un peu contre toute attente, je me suis attaché à cet album, même si les premières écoutes étaient déjà prometteuses. Son aspect frais et planant résiste bien au temps et aux multiples écoutes. Il faut dire que la production est soignée et que l'album bénéficie de sonorités recherchées, qui viennent contrebalancer la légèreté de l'ambiance, rendant le tout doux-amer, avec une véritable identité sonore et une belle cohérence tout au long de l'album. De loin l'un des meilleurs albums de l'année, pour le moment.

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Note initiale : 6/10

Sympathique album de Slowdive. Mais il est un net cran en-dessous de leur avant-dernier opus, qui les voyait revenir brillamment en studio et dans le game, plus de 20 ans après leur précédent album.

Everything is alive n'a pas la subtilité et le niveau de parachèvement de son prédécesseur, le premier album de Slowdive que j'aie écouté et qui m'avait vraiment (et positivement) marqué.

Ceci dit, les avis foncièrement négatifs sur ce disque me semblent excessifs : ça reste un essai plaisant, qui s'inscrit plutôt bien et de façon cohérente dans la brève mais très belle discographie de ce groupe attachant.

Note actuelle : 7/10

Après avoir découvert Slowdive en concert, cet album est nettement remonté dans mon estime. Je l'avais bien aimé à sa sortie, sans être tout à fait convaincu. Aujourd'hui je peux dire que c'est un album que j'aime beaucoup, avec certains titres phares qui me sont chers. Du très bon.

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Outre les excellents singles, la bande démo de l'album me laissait penser qu'il serait extraordinaire, pas loin d'être un chef-d’œuvre. Les deux premières écoutes me font dire qu'il n'est pas aussi magistral que cela, mais qu'il s'agit d'un très bon album tout de même.

Après plus de 10 ans d'attente et la crainte de ne plus jamais entendre Tim Smith, l'ex-frontman de Midlake, cet album est inespéré. C'est magnifique et poignant. Dommage que toutes les chansons ne soient pas aussi abouties, mais c'est un très bel opus. Que je vais continuer à réécouter, tant il ne livre pas tous ses secrets au premier abord. Merci Tim, et welcome back.

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Superbe live, à la setlist riche en chansons incontournables, d'un groupe que j'apprécie de plus en plus. Après la séparation difficile en 2012 avec leur ex-leader, Tim Smith, le groupe a su se réinventer, emmené désormais par Eric Pulido.

Cet album live comporte des titres provenant de la plupart des albums du groupe, y compris de leur opus phare The Trials of Van Occupanther. Et Eric Pulido reprend avec une grande aisance des chansons chantées à l'époque par Tim Smith, dont on pensait pourtant qu'il était irremplaçable, tellement sa voix était particulière...

Voici donc un groupe avec un excellent chanteur et des musiciens extrêmement doués... Dont on espère que leur album sorti en 2022, 9 ans après le précédent, ne sera pas le dernier, tellement ils ont du talent à revendre !

Seul regret avec cet album : que la prise de son soit de qualité très moyenne, avec un son lointain et métallique... Mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier grandement cet opus, c'est dire si la musique de Midlake est digne d'éloges !

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Difficile de faire plus vulgaire que Kali Uchis (en fait si, il y a encore pire). Mais paradoxalement sa musique a un côté rétro élégant, puisant dans la pop des années 60-70 et le RnB des années 90-2000. Le résultat est bien plus que cela, quelque chose de neuf tout en se plaçant dans le sillage d'une musique de qualité.

Les pistes de cet album, un chouïa trop nombreuses, mais sans que ce soit excessif, sont toutes réussies et bénéficient d'une certaine recherche mélodique. L'album est beaucoup plus homogène que le dernier de Janelle Monae (pour comparer ce qui est comparable), ce qui est à la fois un atout et une faiblesse.

Mais l'ensemble est très agréable et montre que la chanteuse colombiano-américaine a gagné en maturité et en maîtrise. On sent une certaine audace et une certaine exigence qu'on ne décelait qu'en germe dans son tout premier opus, ce qui fait que de surcroît, cet album est intéressant du début à la fin. Espérons que Kali Uchis continue sur cette lancée prometteuse !

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Encore un bon album signé Baxter Dury. Celui-ci marque néanmoins une certaine rupture avec ses opus précédents, I Thought I Was Better Than You étant un album encore plus personnel, Baxter réglant ses comptes avec ses démons et notamment avec son père, le célèbre chanteur et musicien punk Ian Dury. Il s'agit donc d'un album encore plus désenchanté que ceux qui ont précédé, et davantage dépouillé musicalement. Ce qui en fait un album moins "aimable"... Mais néanmoins précieux, pour tout fan de Baxter.

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Jessie Ware est une artiste talentueuse, c'est certain. J'ai écouté un certain nombre de ses albums depuis son premier opus sorti en 2012. Sans avoir été jamais réellement emballé, j'ai toujours apprécié sa belle voix et la qualité musicale de ses disques, aux influences multiples, harmonieusement mélangées : pop, rock, soul, disco, RnB, house...

Il y a toujours cependant quelque chose d'un peu trop sucré ou un peu trop direct dans sa musique, d'un peu trop superficiel, pour m'y faire revenir. Je m'en lasse assez vite. Mais cette fois-ci il y a tout de même une exception. Dans That! Feels Good!, une chanson m'a scotché : Begin Again, un hymne pop-soul génial, pas loin d'égaler la grande période de la soul 70s par le talent mélodique déployé, les harmonies vocales ravissantes et l'énergie solaire qui s'en dégage.

Si le reste de l'album est plus convenu, mais néanmoins agréable, je me repasse en boucle Begin Again, le genre de chansons qui vous restent dans la tête pendant longtemps, très longtemps... Et qu'on ne se lasse pas d'explorer, tant elle est réussie.

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Ça me fait toujours de la peine de le dire, mais à côté de la brillante discographie des géniaux Supergrass, les albums solo de leur ex-frontman, Gaz Coombes, sont un net cran en-dessous... Pourtant, Coombes signe peut-être là son meilleur album solo à date. La production est nettement plus ambitieuse, certains passages sont d'une beauté renversante... Mais certains passages seulement, c'est bien là le problème.

Alors que pour la plupart des albums de Supergrass, chaque chanson est en béton armé, avec un sens mélodique achevé et une certaine complexité malgré leur simplicité apparente, ici Gaz Coombes n'arrive à nous surprendre que par intermittences. Il manque toujours un quelque chose à ses chansons pour décoller vraiment, même si certaines sont intéressantes.

Par conséquent, je continue à croiser les doigts pour que Gaz retrouver l'inspiration des grands soirs. Après tout, un Liam Gallagher a su montrer avec son dernier album qu'il était toujours dans le game, contre toute attente. Mais je ne peux m'empêcher d'espérer également que Supergrass se reforme... Je n'ai toujours pas digéré leur dissolution alors qu'ils venaient de sortir un album vraiment réussi... Je ne sais pas si l'une de ces deux attentes sera comblée, mais j'espère toujours...

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Un album subtil et élégant, comme d'habitude avec Rose Elinor Dougall, talentueuse ex-chanteuse des Pipettes. Ici, elle officie en duo avec Graham Coxon, célèbre guitariste et autre tête pensante de Blur. Si la voix de Coxon n'est pas toujours très juste et appropriée, elle se mêle plutôt bien avec celle de Rose Elinor Dougall, venant apporter un peu de rugosité et de dissonance à la voix suave et maîtrisée de la chanteuse britannique.

Si les chansons sont de qualité, je regrette qu'elles ne décollent jamais vraiment, alors qu'elles ont pour beaucoup un beau potentiel. L'essai est donc plutôt réussi pour le duo, mais cet album n'atteint pas le niveau du premier album solo de Rose Elinor Dougall, qui semble un sommet indépassable de sa belle et honteusement méconnue discographie.

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Sympathique album, mais un peu trop inégal pour me convaincre totalement. En tout cas, on est loin du naufrage annoncé par les notes moyennes sur SensCritique et d'autres plateformes. Le duo n'est pas loin du niveau de ses débuts et arrive à se renouveler quelque peu, en laissant la place à davantage d'électro, notamment avec leurs boîtes à rythme. Quelques bonnes chansons, telles que Wasterpiece, font de cet album un opus tout à fait honnête, à défaut d'être complètement passionnant.

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Jorja Smith a un beau timbre de voix, et cet album est de qualité, avec quelques chansons très réussies. Dans l'ensemble, c'est donc un bon album, même si comme beaucoup des albums de soul/RnB contemporains, il manque de corps et d'incarnation... voire d'âme (un comble pour de la soul)... Et puis comment se fait-il qu'en 2024 (et les 20 dernières années) les chanteuses de soul/RnB se sentent obligées de minauder à ce point quand elles chantent ? Ça devient agaçant à la longue...

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Ce n'est pas une surprise - les singles sortis avant l'album étaient dans le ton - Hadsel voit Zach Condon revenir en petite forme...

Après avoir fait le bilan de deux décennies de carrière avec sa compilation Artifacts, sortie l'année dernière, Zach donne une nouvelle direction à sa discographie, avec un opus très aérien et éthéré... qui manque singulièrement de corps et de sel...

Les pistes se ressemblent un peu toutes, sortes de plaintes lancinantes et (très) répétitives, sans véritable construction mélodique, ne restant pas ou peu en mémoire pour l'auditeur une fois terminées...

On sent que Zach s'intéresse toujours plus aux instruments et surtout aux sonorités, construisant patiemment un millefeuille sonique... Aux dépens des mélodies, particulièrement insipides...

Ce n'est donc pas cet album qui va me rassurer sur la suite de la carrière de Beirut... Après un 5e album un peu bancal mais plutôt solide, une belle compilation dont on a senti qu'elle venait combler un énième manque d'inspiration, voici un dernier opus qui propose une nouvelle esthétique musicale, mais qui peine à me convaincre...

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Un sympathique (double) album, mais qui pèche par sa longueur excessive. Il est trop disparate, avec du bon et du vraiment moins bon. Albert Hammond Jr. aurait gagné à sélectionner plus drastiquement les passages à garder sur son disque, certains étant fort réussis, d'autres clairement dispensables... Il en résulte un album moyen, nettement moins enthousiasmant que son brillant opus précédent, Francis Trouble... Même si Hammond Jr. est décidément un artiste talentueux et attachant.

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Sampha est un artiste talentueux et attachant. Son dernier album est intéressant, mais je n'y ai pas retrouvé l'intensité et l'originalité de son premier opus, Process, qui avait surpris tout le monde. Dommage, mais affaire à suivre, Sampha n'a sans doute pas dit son dernier mot.

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Il faudra s'y habituer maintenant, Janelle Monáe n'est plus la défricheuse audacieuse de ses débuts... Certes, The Age of Pleasure est un album sympathique et agréable à écouter. Davantage que Dirty Computer, trop outré et caricatural à mon goût. Mais ce nouvel album ne surprend jamais.

Les chansons sont plutôt bien réalisées, mais trop courtes : 14 pistes pour un total de 31 minutes, c'est bien trop peu pour avoir le temps de proposer quelque chose d'un minimum consistant.

Et Janelle Monáe propose un RnB à la Beyoncé manquant singulièrement d'originalité et de personnalité (en même temps s'inspirer de quelque chose d'ultra lisse et formaté n'aide pas...). La production est dans l'air du temps, rien à redire, si ce n'est que je regrette l'époque bénie de l'EP Metropolis et de The ArchAndroid où la jeune chanteuse osait davantage s'aventurer dans d'autres genres, mixant avec un talent rare des influences très diverses... Ici tout fait très attendu...

Je continuerai à écouter ses nouveaux albums, en espérant un sursaut créatif bien hypothétique... Mais je ne me fais pas trop d'illusions... Le formatage actuel a raison de bien des artistes autrefois talentueux...

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Les grandes années de Blur sont bel et bien derrière eux. Pour ce qui est de Damon Albarn, il a beau fourmiller de projets, je suis plutôt mitigé : son inspiration, que l'on dit immense, ne me semble pas si exceptionnelle que cela.

Malgré tout, le bougre et son groupe sont sympathiques. Tout comme cet opus, qui est un peu comme du bonus : on n'attend plus rien de Blur, mais quand ils ressortent un album on ne peut s'empêcher de jeter une oreille dessus. A la fois par affection pour ce groupe attachant, mais aussi par curiosité, nos 4 amis ayant par le passé sorti d'excellents disques, même s'ils se sont faits de plus en plus rares, les derniers étant plutôt moyens...

Alors, qu'en est-il de The Ballad of Darren ? Sur le fond, cet album mélancolique, aux textes soignés, ne manque pas d'intérêt. Mais sur la forme, à part une ou deux chansons mélodiquement abouties et vraiment réussies, cet album me semble bien pauvre musicalement... Je trouve donc cet opus dispensable, il n'apporte pas grand chose à la déjà longue et riche discographie de ce groupe talentueux.

Il ne s'agit pas non plus d'un opus honteux, donc pourquoi pas... Après tout, des groupes de cet acabit avec une telle longévité se comptent sur les doigts de la main. Donc tant mieux s'ils ont encore l'énergie pour produire de tels disques. Quant à l'inspiration...

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Avec leur premier album, en 2009 (il y a une éternité...), les Local Natives apparaissaient comme un groupe rafraichissant et même innovant, à la musique solaire, tout droit venue de L. A.

Quatre albums plus tard (déjà), le groupe n'est plus que l'ombre de lui-même, répétant une formule éculée et convenue. Leur musique est tout à fait sympathique, mais ils paraissent en pilotage automatique depuis un bout de temps, au moins depuis leur 3e album...

Ce 5e album les montre au même stade : comme beaucoup de groupes de rock indépendant, ils n'ont pas vraiment percé, et continuent quand même à proposer des albums plutôt agréables mais peu inspirés... J'ai toujours l'espoir de les voir revenir à un niveau créatif satisfaisant, mais je n'y crois pas trop...

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Vraiment déçu par cet album... Ou comment une bonne idée sur le papier peut s'avérer être pas loin du désastre dans les faits... Le gros problème de ce très long album est le manque d'énergie criant du groupe et son manque d'inventivité. U2 est-il devenu un groupe trop paresseux ? Et qui compte un peu trop sur la crédulité de ses fans ?

Bono est vocalement en très petite forme, comme s'il chantait le matin au réveil sans s'être échauffé, omettant la moitié si pas les 3 quarts des aigus... Sur des chansons comme I Still Haven't Found What I'm Looking For, With Or Without You, etc. ça ne passe pas, ça fait franchement tache... Les chansons sont complètement défigurées... Et 90% des reprises sont sans réel intérêt, car beaucoup moins bonnes qu'à l'origine, contrairement aux versions acoustiques de leurs deux derniers albums, Songs of Innocence et Songs of Experience, qui étaient beaucoup plus travaillées.

Car il faut dire qu'en plus ici, The Edge fait le strict minimum : instrumentation rachitique, aucun souhait de renouveler les chansons, sauf à de très rares exceptions... Ce qui fait qu'on se tape 2h45 (!) de chansons (40 au total !) qui se ressemblent quasiment toutes, avec un ton monocorde et mollasson...

Le résultat est vraiment indigne du groupe. Avec leurs deux derniers albums ils semblaient retrouver une vraie créativité et l'envie de proposer des choses nouvelles. Mais ils semblent avoir étiré leur concept au-delà du raisonnable... Le bouquin autobiographique de Bono (que je n'ai pas encore lu) a été accompagné d'une très belle tournée live, très touchante, dans un cadre intimiste, une grande réussite en somme. Mais cet album est complètement à l'opposé, sans aucun intérêt... et sans la moindre émotion... Le groupe est en pilotage automatique, Bono en tête... Même le fan du groupe que je suis se sent floué... Passez donc votre chemin, cet opus est complètement dispensable et vain...

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Pour qui apprécie André 3000 et qui espérait qu'il ferait un retour digne de sa réputation, après des années passées loin de la musique, New Blue Sun est une déception...

Voilà un album d'ambiant New Age totalement insipide et déjà vu... Ok, ça n'est pas désagréable en fond sonore, mais c'est indigne d'un musicien comme André, qui a tout de même réalisé une flopée d'albums imparables, avec OutKast ou en tant que producteur...

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(Très) moyennement convaincu par ce nouvel album de Temples. Volcano était un album gorgé de mélodies imparables, même s'il était parfois caricatural. Hot Motion les voyait revenir en mode pilotage automatique : l'inspiration évanouie, ne restaient que les gimmicks 60's.

Exotico est dans cet entredeux. Quelques bonnes idées mélodiques ici et là... noyées dans 58 minutes majoritairement insipides, les Anglais continuant de nous resservir leur production rétro sans trop y croire...

J'ai même l'impression qu'à certains moments ils plagient presque Tame Impala ou Julian Casablancas... Dommage que leur inspiration se soit tarie...

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J'ai du mal à comprendre l'immense engouement pour cet album. Certes, il regorge de gimmicks musicaux et de production des années 1990 et 2000... C'est d'ailleurs sans doute la raison de son succès, à une époque on l'on se satisfait des apparences, sans aller chercher plus loin...

Mais ça reste quand même bien creux... Musicalement, l'album est pauvre. La production fait assez cheap et ringarde, et surtout il n'y a pas de véritable construction et de recherche mélodique. On dirait des maquettes de chansons, inabouties, malgré la production léchée... Quant aux paroles elle ne m'ont pas paru renversantes...

Quand je vois son excellente note sur Pitchfork (8.7/10) et qu'il a été classé deuxième meilleur album de l'année, par rapport à d'autres opus qui m'ont semblé bien meilleurs, comme celui de Blonde Redhead, Sit Down for Dinner (7.5/10)... Je me dis qu'on marche sur la tête et que décidément ce site n'est plus qu'une pâle copie de ce qu'il fut par le passé... Pitchfork ne déniche plus des pépites, mais accompagne le succès d'albums et d'artistes mainstream... C'est triste...

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J'ai beau apprécier Calogero, album après album il semble toujours plus verser dans une pop putassière, avec des rengaines faciles et une consistance bien faible sur le fond et la forme... De surcroît, les textes de cet album sont parmi les pires jamais écrits pour le chanteur... Alors on se raccroche à 3-4 chansons pas trop mal, mais l'ensemble est clairement décevant, même si mes attentes ne sont jamais bien élevées pour chaque nouvel album du Grenoblois. Qu'il est loin le temps de L'Embellie et de son album éponyme (le second), qui demeurent pour moi, et de loin, ses meilleurs essais...

Annotation :

Quelques bonnes idées et la voix de Zaho sort positivement de l'ordinaire. Mais la musique peu inspirée (malgré une foule de gimmicks trompeurs) et la pauvreté des paroles adulescentes (pseudo ?) torturées rend le tout assez indigeste et 1 000 fois déjà vu. Elle est encore jeune, nous verrons si son prochain album est meilleur, c'est tout le mal que je lui souhaite...

Annotation :

Disque ultra convenu et formaté, presque sans âme... Album après album je reste perplexe devant le succès de Jain... Elle a l'air sympathique mais sa musique est 1000 fois déjà vue, voire emprunte - plagie ? - à tours de bras...

Seule la chanson Maria, où Jain pousse davantage sa voix et où la musique est un minimum recherchée, a capté mon attention. Dommage que le reste de l'album ne soit pas de cette teneur...