Les meilleurs albums de 2023 selon chtimixeur

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Mon album favori d'Albin de la Simone. Les textes sont très touchants, notamment ceux de "Petit petit moi" et "Ta mère et moi". Le chanteur aborde également un thème de société clivant avec beaucoup subtilité sur Mireille 1972. La formule "ta solitude est louche, ta solitude est lâche, qu'est-ce que tu caches" est quant à elle particulièrement bien trouvée.
Bref, je suis toujours aussi fan de cet esthète de la chanson française.
Mes morceaux favoris : Ta mère et moi, Petit petit moi, Mireille 1972, Les cent prochaines années, J'embrasse plus, Merveille, À jamais, Pour être belle

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Il s'agit sans conteste de son meilleur album depuis 2002. "Fais du blues, fais du rock'n'roll" a tout pour devenir une grande chanson en live, et musicalement, Michel Jonasz semble bien plus inspiré que sur ses 3 précédents disques. Parmi mes moments favoris, on trouve les refrains de "Bo Diddley" et "J’avais mis Rip it Up sur la platine", ainsi que la dernière minute particulièrement émouvante de "Mon père écoutait du blues toute la journée". Alors OK, à l'exception du single, ça manque à nouveau de tubes, mais pour une fois, Jonasz ne s’éparpille pas trop dans des styles musicaux qui ne lui correspondent pas, et les paroles sont un vrai régal à écouter. Longue vie au dernier artisan de la chanson française !
Mes morceaux favoris : Fais du blues fais du rock and roll, Mon père écoutait du blues toute la journée, Bo Diddley, J’avais mis “Rip it up” sur la platine, Chanter le blues, Mon pote le blues, Ma dose d’Otis Redding

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Au début, j'ai eu du mal avec ce disque boursouflé, moyennement produit et ressemblant trop à son prédécesseur.
Et puis à force de l'écouter, j'ai fini par y trouver du plaisir, à tel point que je l'écoute encore et encore, sans jamais zapper le moindre morceau. Sur chacun d'entre eux, il y a au moins un truc que j'aime et qui m'incite à ne pas cliquer sur Next.
Alors oui, Kirk est en roue libre, le jeu de Lars à la cymbale peut être lourdingue, et la voix de James montre ses limites... Mais Metallica ne m'a pas autant excité depuis la sortie de Reload, ce dont je suis le premier étonné car je n'attendais plus grand chose du groupe.
Pêle-mêle, j'adore l'introduction et le refrain de Shadows Follow (On I Run, But Still My Shadows Follow!), la lente montée en puissance d'Inamorata et la manière dont James scande le mot Temptation dans If Darkness Had a Son. Le solo de Crown on a Barbed Wire me rappelle celui de Slither, et la simplicité de Lux Aeterna me conforte dans l'idée qu'aujourd'hui, Metallica est bien plus efficace quand il sort des morceaux non-alambiqués. You Must Burn me fait quant à elle méchamment penser à Sad But True, et je me dis qu'avec Bob Rock aux manettes, on aurait peut-être eu un très bon single ayant droit à l'essentiel.
Bref, pour résumer, c'est une vraie bonne surprise, et s'il s'agit de leur dernier album, ils n'auront pas à rougir de la manière dont ils auront bouclé leur discographie.
Mes morceaux favoris : Shadows Follow, Lux Æterna, If Darkness Had a Son, 72 Seasons, Screaming Suicide, Inamorata, You Must Burn, Too Far Gone?

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Un disque varié et plaisant, qui navigue entre l'industriel et le rock alternatif des années 90. La voix de Richard Patrick est parfois un peu trop éraillée, mais ce dernier se donne malgré tout à fond, et les mélodies sont les plus intéressantes qu'il ait composées depuis un paquet d'années (gros coups de cœur pour l'ambiance de Be Careful What You Wish For et le refrain de Command Z). Bref, une bonne surprise.
Mes morceaux favoris : Obliteration, Be Careful What You Wish For, Command Z, For the Beaten, Burn Out the Sun, The Drowning

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Pour les fans de la période 1997-2000 des Deftones. L'album est efficace, à défaut d'être très original, mais il ravira les fan de métal alternatif et de shoegaze des années 90.
Mes morceaux favoris : The Real, Flesh & Solitude, Gearhead, Trepanation, Fine Day, Moments of Clarity, Breakup Song

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The Return est une tuerie, mais le reste de l'album n'est pas forcément au niveau de ce à quoi Marco Polo nous a habitués. Je trouve en effet qu'il y a trop de samples vocaux, et j'ai du mal avec Days of Your Lifetime. Life Behind Bars est pour sa part bien ringarde, avec ce pseudo-reportage télévisé...
Le reste du disque est heureusement plus qu'honorable. On parle quand même de Marco Polo, alias le meilleur producteur old school de rap new-yorkais. Son association avec Torae fonctionne toujours aussi bien, et la courte durée de l'album fait que ça s'écoute tout seul. Je regrette juste qu'il n'y ait pas 2 ou 3 classiques instantanés supplémentaires.
Mes morceaux favoris : The Return, Mardi Gras, Reloaded (Intro), Makin' Up, Oh No

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Nettement plus varié que les derniers Rammstein. Je n'en attendais pourtant rien du tout. Bref, une bonne surprise, et la chanson cachée est magique.
Mes morceaux favoris : Zunge, Ich hasse Kinder, Alles für die Kinder, Sport frei, Nass, Schweiss, Altes Fleisch

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Solide. Une agréable surprise, même s'il y a 2 ou 3 morceaux de trop (à commencer par celui avec un rappeur).
Mes morceaux favoris : Invisible Hand, Ghost Ride, Grace, Light as a Feather, Last Rites, Goodnight God Bless I Love U Delete, Pulseplagg, Pleasure

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Mon album favori du groupe depuis 2007.
Mes morceaux favoris : Time & Place, Paper Machete, Emotion Sickness, What the Peephole Say

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6.5/10
Une bonne petite surprise. L'album de reprises de blues de 2016 était déjà bien sympathique, mais là, les Stones nous montrent qu'ils sont toujours capables d'écrire de bons morceaux, et Hackney Diamonds est pour moi la meilleure chose qu'ils aient sortie depuis Tattoo You en 1981. Vous me direz, ce n'était pas non plus très dur...
Sweet Sounds of Heaven est une vraie pépite, Angry est un single efficace au possible et ça et là, on pense à Exile on Main Street (Dreamy Skies) ou Some Girls (Mess it Up). Dommage que Keith Richards se soit à nouveau senti obligé de chanter sur un titre, mais il ne peut pas s'en empêcher...
Long Live the Rolling Stones!
Mes morceaux favoris : Sweet Sounds of Heaven, Angry, Live by the Sword, Mess it Up, Dreamy Skies, Depending On You, Rolling Stone Blues, Get Close

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6.5/10
Un album dans la continuité de celui sorti en 2020. Josh Middleton est toujours une machine à riffs, mais il semble désormais suivre une formule très précise pour construire ses morceaux. Finis les longs formats et les longues parties instrumentales : désormais, il faut aller à l'essentiel, quitte à parfois se compromettre, et il faut sûrement y voir l'influence d'Architects et du producteur (une première pour le groupe).
Josh chante mieux que jamais, mais un peu comme Robb Flynn, il ne se tait quasiment jamais, ce qui peut parfois me taper sur le système. Certains des refrains en voix claire sont terriblement formatés, et on atteint le summum sur l'effroyable Thorns (au secours !). Franchement, pour quiconque a découvert le groupe entre 2008 et 2012, c'est dur d'entendre une telle soupe !
Heureusement, le groupe est impeccable sur le plan technique, et les solos sont toujours d'une précision affolante.
Je critique, je critique, mais c'est parce que j'adore ce groupe et que j'attends énormément d'eux. En espérant que ce ne soit qu'un accident de parcours, et que l'on retrouve un jour le Sylosis ambitieux et progressif des débuts.
Mes morceaux favoris : Poison for the Lost, Pariahs, Deadwood, Judas, A Sign of Things to Come, Descent

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6.5/10
La première moitié du disque est globalement réussie, mais la seconde l'est beaucoup moins. Pour résumer, le trio nous refait du Blink de 1999-2003, avec une production bubblegum moderne et aseptisée. L'album est bourré d'autotune, et si certains morceaux s'avèrent très accrocheurs, cela me gêne un peu d'entendre des mecs frisant la cinquantaine faire de la musique pour adolescents. Les thèmes abordés frisent la caricature, et le groupe semble ne plus avoir plus la moindre ambition musicalement parlant, en se contentant de jouer à fond la carte de la nostalgie. Les fans sont sûrement très heureux, mais cela doit quand même être frustrant pour un éternel insatisfait comme Tom DeLonge...
Mes morceaux favoris : Dance with Me, One More Time, Fell In Love, Edging, Terrified, More Than You Know, When We Were Young

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6.5/10
Un album de musique de fond correct, mais de tous les projets instrumentaux de Wes Borland, c'est celui qui me parle le moins, et je trouve qu'il commence à tourner en rond au niveau des arrangements.

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Une réappropriation du mythe qui ne me dérange pas, bien au contraire. Alors oui, Roger est parfois insupportable quand il récite de longs monologues, et j'aurais aimé entendre des versions instrumentales d'On the Run et Great Gig in the Sky. Mais avec sa voix grave si expressive, le chanteur/narrateur m'incite à vraiment me concentrer sur les textes, ce qui n'a jamais été le cas sur l’œuvre originale. Certains diront qu'on est passé du rock à la poésie, et ce n'est pas faux. La guitare est aussi étonnamment absente, et les arrangements font la part belle aux synthés et instruments classiques.
Musicalement, je trouve certaines réorchestrations intéressantes, et dans un sens, je trouve ça osé et ambitieux que l'octogénaire n'ait pas tenté de rejouer les morceaux originaux comme il y a 50 ans.
Si cette version Redux n'est musicalement pas aussi magique et intemporelle que le disque de 1973, je lui trouve beaucoup de qualités. Essayez de lui donner sa chance, ça vaut le coup, quoi qu'en disent certains prétendus puristes.
Mes morceaux favoris : Time, Us and Them, Breathe, Brain Damage

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Un EP correct, mais aux paroles révolutionnaires assez juvéniles.
Le morceau titre, avec ses guitares djent, est excellent, mais sur le reste, le groupe semble un peu en roue libre. Gros moment WTF toutefois sur le dernier titre avec un sample d'un morceau réaliste français de 1935 !
Mes morceaux favoris : Tenace, Mass veritas, Allégorie dans la brume

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Brutal, technique mais moins marquant que le premier album. Sungazer est néanmoins ma nouvelle chanson favorite du groupe.

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Un disque potable, sans plus, dans la continuité des deux précédents. Les paroles sont moins nunuches, mais hormis les trois singles, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent musicalement parlant. Ça reste mieux que tous les artistes français contemporains, mais Calogero nous a habitués à tellement mieux par le passé...
Mes morceaux favoris : Dénouement heureux, Le hall des départs, A.M.O.U.R, Donne

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5.5/10
Mark chante super bien, et il est même épatant sur un morceau de soul, mais je ne suis pas du tout fan des arrangements.

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Hormis ses deux très bons singles (Rescued et Under You), cet album m'indiffère totalement.

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Le groupe est rincé : absolument aucun titre ou riff ne sort du lot, et ce n'est pas faute d'avoir écouté l'album encore et encore pour essayer de trouver un truc qui accroche. La production est également décevante : le son semble grésiller, ce qui rend l'écoute peu agréable.

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Un disque très différent du précédent : après le thrash simplet et simpliste de Hell Unleashed, Evile revient au son Metalliquesque de Five Serpent's Teeth. Sur le papier, c'est vraiment cool, et je dois bien avouer que les guitares et la basse sonnent bien. Par contre, le clic de la batterie me dérange, mais ce n'est pas le plus gros problème de l'album. En effet, les chansons sont toutes assez ennuyeuses, et il n'y a aucun titre marquant. Mais le vrai souci, c'est le chant : Ol Drake n'a juste pas le niveau vocal requis, et on a constamment l'impression d'entendre un chanteur amateur. Résultat, je ne prends aucun plaisir à l'écoute de ce disque. C'est vraiment dommage, car j'aimais beaucoup ce groupe jusque 2013.

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Le premier EP était vraiment bon, car il proposait du néo-métal à l'ancienne. Sur ce nouvel EP, le groupe change de style, comme s'il avait déjà honte d'être associé à ce genre injustement décrié, et les cris du chanteur sont particulièrement malvenus. La suite, ce sera sans moi, les gars.

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Lisse, prévisible, ennuyeux, mielleux.
Aucun riff ne sort du lot, et on sent que le groupe n'a qu'une idée en tête : proposer de la soupe fadasse pour passer à la radio US et faire le maximum de pognon.
Bref, c'est comme je le craignais du butt rock terriblement aseptisé.
Godsmack, c'est donc fini pour moi.