Les meilleurs albums de 2023 selon Yayap

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On était sans doute beaucoup à attendre que KG revienne au metal après l'excellent Infest The Rat's Nest. Alors ils ont sorti genre dix albums depuis mais ça y est ! Et PetroDragonic Apocalypse s'inscrit dans la droite lignée de la dernière incursion du groupe australien dans la musique metallique. A ceci près que la recette est encore mieux maîtrisé que par le passé et que la formation s'autorise à rallonger et complexifier ses compositions, toisant le prof sans jamais perdre sa fibre garage. Tout est super bien joué, le son garde une approche profondément viscéral et c'est un enchaînement de riffs, rythmiques et passages plus psychédéliques qui ne laisse aucun répit à l'auditeur. J'imagine que ça sera leur meilleur album de l'année.

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Transcendant de la première à la dernière note. Définitivement l'un de mes artistes de jazz contemporain préférés.

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Squid avait déjà retenu mon attention avec un premier album très réussi, mais ici le groupe anglais est passé à la vitesse supérieure avec un nouvel opus plus abouti, plus varié musicalement, rempli de trucs absolument géniaux et qui les établit déjà comme l'un des groupes les plus excitants du rock en ce moment (avec black midi et Black Country, New Road).

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Je suis récemment devenu fan de Paramore, comme si j'essayais de retrouver une partie de mon adolescence que je n'ai jamais connue. Et l'une des meilleures surprises, c'est de voir à quel point le groupe vieillit bien et, contrairement à nombre de ses contemporains, va toujours de l'avant plutôt que de se complaire dans une approche passéiste et nostalgique.

Ici le groupe a clairement étendu le spectre de ses influences et livre un album gavé d'influences post-punk et new wave, non-dénué d'un certain groove qui rappelle à plus d'une occasion les Talking Heads. Et franchement, la qualité de la compo et des arrangement suit, comme à son habitude le groupe part d'idées assez simples mais remplies de petites trouvailles cool, tout en mettant en avant comme d'habitude l'excellente Hailey Williams au chant. J'adore la "modestie" de l'album, il ne dure que ce qu'il doit durer, chaque morceau a sa place et ça donne un ensemble cohérent et qu'on réécoute sans difficulté.

Peut-être leur meilleur album ?

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Les maîtres du "metal cinématique" français livre une oeuvre toujours aussi immersive et passionnante.

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Plus riche et moins fauché que le précédent album mais en gardant cette précieuse naïveté.

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Le petit groupe qui est en train de tranquillement exploser dans la scène metal moderne revient avec ce qui est probablement son meilleur album. Le groupe avait bien géré sa hype avec une sortie soutenues de singles, le revers c'est que je connaissais déjà par coeur la première moitié de l'album avant de découvrir le reste.

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Quelles compos et quelle voix, un sommet de folk contemporaine.

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Pas grand chose à dire sinon que Tim Hecker est l'un des maîtres de l'ambiant.

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La tragédie causée par la mort de Taylor Hawkins (doublée de celle, plus personnelle, de la mère de Dave Grohl) aura permis au groupe de retrouver l'inspiration. Après tout, le projet musical de Dave est né dans le deuil et la musique a toujours pour le musicien un moyen d'expurger ses émotions et d'aller de l'avant.

Mais les morceaux ne sont pas simplement bons du fait du contexte douloureux de leur gestation : il s'agit tout simplement de la meilleure collection de chansons des Foo depuis Wasting Light. Loin des gimmicks usés des trois précédents albums, la formation retrouve donc une approche plus directe et sincère de la musique. On a du rock sans bavure aux mélodies mémorables (Under You) des morceaux plus groovy qui évoquent les productions plus récentes du groupe mais en mieux (But Here We Are, Nothing At All) et pas mal de morceaux plus calmes qui apportent un peu de respiration à l'ensemble (le shoe-gaze Show Me How).

Le point d'orgue de l'ensemble reste pour moi The Teacher. Ce poignant rocker consacré à Virginia Grohl est non seulement le plus long morceau du groupe mais aussi l'un de leurs meilleurs pour moi. Pas de fioritures pseudo-progressives, on est sur un son direct et brut qui m'évoquerait presque Sonic Youth et une composition qui évolue naturellement jusqu'à une deuxième partie cathartique. Que dire de la balade de clôture, la très émouvante Rest dont le titre parle de lui-même ?

Vraiment, j'avais fait une croix sur les Foo en les reléguant au rang de dad-rockers amuseurs mais la tragédie a véritablement nourri leur son pour accoucher d'une petite pépite qui vient sans souci toiser les sommets de leur discographie. J'aurais évidemment préféré que Taylor Hawkins soit encore avec nous mais on peut dire que ses frères musiciens ont assuré son héritage de la plus belle des manières.

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Le duo fou de l'hyperpop revient avec un deuxième album au moins aussi bon que le premier. Ici on lorgne très clairement du côté des 90's/début 00's et particulièrement de toute la culture pop punk/nu metal. Mais le tout passé à la moulinette Gecs avec overstaturation et voix modifiées. L'attrait du groupe réside une nouvelle fois dans cette volonté de pousser les compteurs dans les extrêmes, au risque de paraître inécoutable pour une partie du public.

En ce qui me concerne c'est un album drôlement fun à écouter.

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Rien à redire, toujours un modèle d'efficacité et de machine à riff à la fois catchy et sauvage.

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Super varié et sans fausse note (involontaire en tout cas), définitivement l'un des projets rock les plus réjouissants de l'année.

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Je ne connais pas bien Lil Yachty et je ne sais pas si c'est forcément ma came dans le domaine du rap. Mais ici, la voix autotunée du chanteur associée à des instrus rock psyché moderne crée un mélange étonnamment plaisant sur toute la durée grâce à une excellente production. Le croisement des cultures rock et hip hop n'est pas toujours heureux mais dans certains cas comme ici, on a droit à de petites pépites.

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Très bel album de musique ambiante pour le compositeur japonais, hélas disparu dans la foulée de sa dernière oeuvre.

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J'écoute un album de rap français tous les deux ans et ici j'ai fait le bon choix. Ce dernier opus de Luidji est tout aussi réussi par son contenu introspectif que par sa prod plutôt riche, aux sonorités atmosphériques mâtinées de musique africaine.

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Je me rends compte que j'ai skip un album de 2021, il faudra que je remédie à ça. Quoiqu'il en soit, après avoir été un chouïa déçu par Yol, je retrouve l'Altin Gun que j'aime beaucoup, moins prolifique que King Gizzard mais tout aussi bon pour mélanger rock psyché moderne et influences orientalisantes.

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C'est un franchement très bon album de pop contemporaine, dansant mais rempli de pistes plus aériennes. Je pense qu'il passera en boucle en été.

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C4EST DU STONER AVEC DES GROS RIFFS ALORS J4AIME BIEN

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C'est un peu inégal mais le mélange est tellement détonnant que je ne peux qu'adorer.

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Franchement ça devrait être too much à force de partir dans tous les sens comme ça. Mais y'a rien à faire : à chaque seconde d'écoute je trouve un truc cool et qui retient l'attention. Définitivement l'un des groupes les plus passionnants du prog moderne.