Les meilleurs albums de 2023 selon StanDC

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Chansons françaises-
Une nouvelle belle pièce qui succède à merveille à l'album L'un de nous. Des balades mélancoliques qui font parfois penser tantôt à Souchon tantôt à Vincent Delerm. J'adore l'univers de cet artiste. C'est l'un des rares chanteurs français actuels dont je suis assidument le parcours et qui ne me déçoit que rarement. Il signe ici une œuvre touchante qui touche à l'intime comme à l'universel.

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Jazz/Musique Contemporaine-
7 ans après son premier album, la jeune compositrice et saxophoniste norvégienne revient avec un petit bijou de sensibilité avec la touche de transcendance et de liberté qu'on lui connait. 7 ans qui ont permis une certaine maturité dans ses compositions avec un ensemble plus concis pour ne garder que le meilleur (contrairement au précédent album beaucoup trop long). C'est l'un des albums que j'écoute le plus depuis cette année car difficile de s'en lasser tellement il est immersif par le jeu souvent délicat parfois sulfureux des trois musiciens.
Mette Henriette (ts), Johan Lindvall (p), Judith Hamann (cello)

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Death Metal bas de plafond-
Toujours aussi fin les américains nous régalent de leurs délicates et sensibles mélopées. Ça growl, c'est gras et lourd, avec une batterie mitraillette à la caisse claire en mode casserole (c'est d'actualité). Faut parfois pas chercher plus loin que ça.

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Metalcore-Beatdown hardcore-
Avec des titres plus variés et accrocheurs, le groupe de Philadelphie signe un second album plus abouti et maitrisé tout en gardant une énergie bordélique et des riffs destructeurs qui les imposent comme l'un des meilleurs groupes de la scène hardcore actuelle. An Offering to the Night m'avait déjà largement convaincu à sa sortie single, il reste le meilleur titre d'un album qui ne manque pas de pépite explosive.

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Rap US/Hip Hop Underground-
Encore une pépite signé Rome Streetz aidé de Big Ghost Ltd. On reste dans la veine de la maison Griselda avec de très bon feat dont le frustrant car trop court Pz n Qz avec Method Man en forme et une révélation, la rappeuse Chyna Streetz qui finit à elle seul l'album avec maestria. Kiss the ring était déjà un beau bijou l'année dernière, cet album lui succède tout aussi bien.

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Rap français -
Retour en mode collectif de la plus grande claque du rap français actuel de la bande de Montreuil. Toujours aussi bon, cet album est une claque aussi puissante que les meilleurs projets de rap à l'ancienne des années 90. Les mecs se payent le luxe d'un feat avec les légendaires Onyx (on pense alors à IAM avec le Wu Tang ou NTM avec Nas bien sûr). Les instrus sont lourds et chaque membre amènent sa patte à l'édifice. Le titre Réunion est une tuerie !

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Post-Punk-
C'est toujours pareil avec Protomartyr, ce n'est qu'à la deuxième voir troisième écoutes que je vois tout le potentiel de l'album. Ici les américains se font plus brutaux, plus punk en somme mais en gardant un semblant mélodique dans des titres comme The Author. En tant que fan du groupe on est donc pas déçu car la recette reste la même et jusqu'à présent ça leur réussi plutôt bien.

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Metal Hardcore-
Un petit cran au-dessus de Thousand Mile Stare, les new-yorkais nous reviennent en pleine forme avec un album où il n'y a tout simplement rien à jeter. La recette ne change pas tellement à part que le ton rap de la voix est un peu plus affirmé avec toujours un message politique revendiqué. Pour les titres favoris, franchement ça se discute entre Jesus Bones, Host/Parasite ou encore Rats in the Cellar... bref il y en a trop !!!

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Black/Death Metal -
Un bon cru du groupe australien et des compères de Portal (un de mes groupes préférés dans le genre). Ils ne se réinvente pas mais le résultat est tellement prenant et le concept tellement ambitieux qu'on ne l'en tiendra pas rigueur. Une approche incroyablement mystique de la musique extrême.

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Black Metal/Trash-
Super découverte que ce groupe suédois de black metal aux accents trash qui m'a fait penser à la fois à Suffering Hour avec quelques accent d'Urfaust.

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Rock Indé/Garage-
Très content de ce retour gagnant que l'on attendait plus de ce duo qui n'avait rien sortie depuis 2016. Leur musique est ici un peu plus apaisé avec des touches electro et une production impeccable. On est cueilli dès le premier morceau New York ou encore LA Hex.

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Abstract Hip Hop/Rap East Cost-
Billy Woods a une discographie imposante et pourtant je ne m'y serais vraiment penché que cette année. C'est du très bon rap underground, on parlera même de rap abstrait tellement l'utilisation des samples très originaux et les beats décalés jouent sur sa musique.

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Rap français-
Premier vrai album de la nouvelle révélation du rap français. Le titre en feat avec MC Solaar fait trop plaisir, le retour de l'ancien qui est largement à la hauteur. L'album est malheureusement un peu inégal même si il y a toujours dans chacun quelque chose à sauver. Benjamin Epps montre en tout cas la richesse de son flow qui s'adapte à la richesse des samples. Il montre aussi ses talents de conteur et la musicalité dans le choix des mots.

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Rap US/Hip Hop underground/East Coast-
Alors là on a du très très bon. Le meilleur album hip hop de l'année pour moi. Le casting envoyait déjà du rêve avec MIKE, Wiki et le producteur The Alchemist toujours dans les bon coups. Il y a quasiment rien à jeter dans ce disque avec des flow complémentaires entre les deux rappeurs de New York.
Be realistic devrait mettre tout le monde d'accord.

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Jazz Contemporain

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Rap/Hip Hop underground -
J'adore cet artiste qui offre un rap à part, très introspectif ici et émouvant même.

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Musique Expérimental, electro-
Le spleen d'une musique minimaliste planante.

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Folk/Rock Inde-
Ancien membre fondateur de Midlake, il collabore ici avec sa compagne. Cela donne un album magnifique avec des sonorités folk à la Pentangle et une voix à la Fleetwood Mac. Un retour aux premiers albums du groupe avec un accent médiéval affirmé et mélancolique.

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Jazz manouche/Chanson française-
Un bel hommage à un compositeur aujourd'hui méconnu mais qui à fait les belles heures du répertoire de la musique populaire française.

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Rap/Boom Bap/Hip Hop Hardcore-
Cinquième volume et une régularité sans lassitude, tout en qualitatif. C'est énorme ce qu'il arrive à faire dans un style pure Griselda qui revient au source du gangsta.

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Death Metal-
Le groupe américain pionnier et pilier du genre ne déçoit que bien rarement malgré une recette presque inchangé. C'est toujours bon de revenir au base et d'avoir quelques valeurs sûres.

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Black Metal-
La voix est un peu en retrait et se mêle au déferlement des guitares qui nous emportent dans une déflagration mélancolique et démoniaque.

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Trash/Speed Metal-
Un premier album remarquable d'un groupe anglais digne du level apporté par la nouvelle vague du genre (depuis Power Trip). Avec des sonorités plus punk voir grindcore qui ne sont pas pour me déplaire.

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Jazz-Funk/Electro/Hip-Hop-
Cela faisait bien longtemps que je n'avais eu une claque comme celle-là venant de la scène jazz contemporaine (si ce n'est quelques références mais de musique plus abstraite). L'album est extrêmement bien produit, un peu trop peut-être ce qui pourrait le rendre trop aseptisé mais on oublie vite ses réticences avec un son propre détonant et un groove incroyable. Les sonorités funk rendent l'ensemble vraiment prenant avec l'alchimie des musiciens et une influence hip hop. Je suis moins fan du titre Idylla avec K.O.G. par contre le feat avec la chanteuse Lorine Chia est magnifique. La reprise de Naima est assez inattendu et agréablement revisité.

Léon Phal: Saxophone
Batterie: Arthur Alard
Contrebasse: Rémy Bouyssière
Claviers: Gauthier Toux
Trompette: Zacharie Ksyk

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Abstract Hip Hop/Hardcore Hip Hop-
La rencontre de deux frappadingues du hip hop actuel ça ne pouvait que donner des étincelles. Un cocktail explosif qui doit beaucoup au travail de production de Jpegmafia. Je suis agréablement surpris du relative succès populaire de cet album dans un sous genre plutôt pointu.