Les meilleurs albums de 2024 selon Pierre Qui Roule

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Ayant écouté l'ensemble de la discographie de Justice il y a quelques années après avoir, comme tout le monde, écouté régulièrement leurs plus gros hits depuis le début des années 2010, je ne me suis penché sur le groupe avec sérieux que depuis cette année. Hyperdrama est un album vraiment complet, qui se place autant dans la lignée des précédents albums du groupe que des géniales Escapades de Gaspard Augé en solo, et tout ça avec une touche de fraîcheur certaine. On y trouve à la fois des titres et singles pop, notamment ceux réalisés avec ce brave Kevin Parker, des hommages superbes à leurs pairs (particulièrement celui rendu à Alan Braxe qui se trouve sur mon morceau favori de l'album, "Dear Alan") ainsi qu'à leurs références multiples dont le jeu vidéo rétro comme entendu dans Explorer (mon second morceau préféré de l'album, sublimé par la présence du génialissime Connan Mockasin dont je ne peux que déplorer la brièveté). C'est un album cohérent, riche, très mélodique, avec comme toujours une recherche sonore très aboutie qui se résume en un mariage heureux entre l'analogique et le numérique, le rock et l'électro, le passé et le futur. Album le plus écouté de l'année pour moi, de loin.

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Quel bonheur que de voir Papooz proposer de nouveaux projets de plus en plus fréquemment tout en restant au niveau de leurs précédents albums ! Le concept fondateur de Resonate, enregistré d'une traite à New York aux côtés de Jessie Harris, est comme son nom l'indique celui de la résonnance, physique et symbolique. Cela confère à l'album une unicité, une cohérence particulièrement notable, et permet de rendre certains de ses titres "faibles" incontournables et appréciables du fait du fil rouge qui se dessine entre les pistes. Comme pour leur précédent album None of this matters now, le groupe a su trouver un parfait équilibre entre "chansons d'Ulysse" et "chansons d'Armand" qui se suivent et se répondent avec une complémentarité certaine du fait de leurs voix si diamétralement opposées, tout en se reliant par des thématiques souvent similaires (amour heureux, malheureux, heurs et malheurs de la vie quotidienne, séduction...). C'est à nouveau un album frais, agréable à écouter, très bien produit, que je trouve indissociable de l'album précédent que l'on pourrait voir comme un prequel à Resonate. Vous l'aurez donc deviné, je vous invite à écouter les deux à la suite, et pourquoi pas pousser jusqu'à Green Juice, mon album favori du duo parisien.

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Grand fan de Pink Floyd, je ne m'étais pourtant pas intéressé au travail de David Gilmour en solo avant la sortie de cet album et m'en suis mordu les doigts après coup ! Car s'il est indéniable que chaque membre du groupe a apporté sa pierre à l'édifice magistral qu'est la discographie des Floyd, j'avoue que c'est probablement ce qu'a amené Gilmour à l'ensemble qui m'a toujours le plus touché. Et cela, notamment par le biais de solos de guitare d'une subtilité inégalée, d'une recherche mélodique pure et d'une voix que je trouve hors du commun. C'est peut-être cette même voix qui m'a le plus surpris dans cet album, car, si j'ai (sans surprise) été conquis par les solos et mélodies du plus grand guitariste de tous les temps, je ne m'attendais pas à ce que sa voix soit toujours aussi claire et émouvante à son âge. Ajoutez à cela des textes poétiques corédigés avec sa femme et ses enfants, et vous avez un album merveilleux. A propos d'enfants, la présence vocale et musicale (harpe) de la géniale fille de David, Romany Gilmour, est vraiment la cerise sur le gâteau de cet album, pour ne pas dire la plus belle découverte tout court. Le titre Between Two Points est indéniablement le plus beau et le plus réussi de tous, et je vois aux notes Sens Critique que je ne suis pas le seul à l'avoir remarqué. Le flambeau est passé, espérons que la flamme perdure et que Romany soit suffisamment courageuse, talentueuse et ingénieuse pour arriver un jour à proposer un projet qui fera oublier son nom de famille, pour ma part je n'en doute pas ! Notez bien que ce sera la seule "nepo baby" que vous me verrez soutenir ardemment !

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Une fois encore, j'arrive en retard à la fête car je ne me suis plongé dans l'univers de Tyler que depuis CHROMAKOPIA, et je le regrette à nouveau ! J'avais pourtant essayé il y a quelques années d'écouter Call me if you get lost, sans parvenir à aller au bout... Ne jamais s'arrêter sur une mauvaise expérience donc ! Tout a déjà été dit sur cet album, je ne pense pas que je sois le mieux placé pour rajouter quoi que ce soit, d'autant plus qu'à part Kendrick, je n'écoute que peu de rap US contemporain, mais j'invite tout de même toute personne jusqu'ici peu versée dans ce domaine à prêter une oreille à ce projet qui fait preuve d'une richesse musicale singulière, avec des ambiances variées et particulièrement marquantes. C'est un concept album qui mériterait amplement un film ! Coup de cœur pour Saint Chroma, parfait opening, et Noid (que je pense et espère secrètement inspiré de Paranoid de Black Sabbath mais je force sans doute).

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Ce n'est non pas un mais DEUX albums de The Smile auxquels nous avons eu droit cette année (et toujours zéro de Radiohead mais c'est une autre histoire) et, bien que la qualité musicale ait été au rendez-vous (sans surprise aucune) au sein des deux projets, j'avoue avoir eu une préférence pour le second, Cutouts malgré avoir été également conquis par Wall of Eyes que je trouve toutefois plus inégal. Comme beaucoup des travaux "Yorkesques" je manque de mots pour décrire les atmosphères qui figurent dans cet album et ne peux seulement vous dire que l'œuvre d'art figurant sur la pochette ne saurait mieux décrire ce que je ressens qu'une poignée d'adjectifs surponcés. Cependant, pour les Radioheadophiles (?) qui me suivent, je suis curieux de connaître votre avis sur ces deux albums, et la possibilité que The Smile soit le futur définitif de Radiohead, afin que j'arrête de me faire de faux espoirs sur un possible retour. Cependant, comme dirait un penseur de ce siècle "arrêtons de les comparer et profitons de vivre à l'époque de tels monstres".

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Si le titre éponyme m'a particulièrement plu, j'avoue avoir eu plus de mal à accrocher pleinement au reste de l'album, dans le sens où une fois écouté à quelques reprise, aucun titre n'est vraiment resté ancré en moi. Pour autant, comme pour Cutouts, la qualité de production (et les orchestrations qu'elle inclue) est toujours aussi barjo, la finesse du chant toujours aussi émouvante et Jonny Greenwood toujours aussi HPI pour mon plus grand plaisir même si ça doit faire de la peine à son frère de voir qu'il est aussi bon bassiste que lui (et Thom aussi). L'album reste, je trouve, un peu empêtré dans des sonorités proches de Kid A et A Moon Shaped Pool (pour le meilleur comme pour le pire) là où Cutouts semble arriver à davantage se séparer de son héritage. Wall of Eyes, outre quelques expérimentations à gros sabots, reste quand même l'un des meilleurs albums de l'année (que je n'inviterais pas quelqu'un de déprimé à trop écouter cela dit).

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Arrivé tardivement au cours de 2024, mon avis n'est pas encore suffisamment formé pour parler correctement de "Jules 3 : Finito" mais ça viendra. Notons déjà que j'ai l'impression d'être le seul à ne pas aimer "Deux Mille"...

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Encore un album solo d'un vieux guitariste-chanteur phare d'un groupe de rock pour vieux ? Eh oui, j'ai un faible pour ces maestro (maestri ?) qui continuent de faire de la musique sans pression aucune, simplement pour le plaisir de la chose. Les albums de Gilmour et Knopfler sont assez comparables d'ailleurs, dans le sens où l'un comme l'autre, ils ont cherché à s'entourer de musiciens proches, d'amis de longue date, et à enregistrer dans le calme et la lenteur, loin de toute starification. One Deep River m'a particulièrement touché parce que Knopfler y raconte ses inimitables petites histoires, souvent situées aux USA mais y fait également état de son âge, de ses souvenirs, de ses rêves, ceux de ses amis, et parle de sa ville natale de Newcastle et de la Tyne qui y serpente avec une douceur et une intemporalité rassurante, à la manière du style de Knopfler qui n'a, je trouve, pas pris une ride. On y trouve de la country un peu bluesy, du bluegrass, évidemment du soft rock. C'est doux, c'est apaisant, je l'écouterais pas en boucle mais je suis content de l'avoir écouté mais un peu triste parce qu'il a un arrière goût d'aurevoir à la scène...

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Là aussi, j'arrive un peu en retard car je n'ai découvert les frérots que suite à leur Tiny Desk. J'ai donc écouté leur discographie, dans l'ordre, pour en conclure que Sonido Cosmico était leur meilleur, pour l'instant. J'ai beaucoup lu, pour chacun de leurs albums, qu'ils iraient parfaitement pour la bande son d'un film, c'est totalement vrai, pour tous, mais je trouve que cet album se démarque justement parce qu'il a une force d'évocation telle que l'imaginaire se satisfait d'une musique sans nécessairement appeler à l'image. Pour celles et ceux qui ne les connaissent pas, les frères Gutiérrez sont deux guitaristes talentueux, aux sonorités oniriques, poétiques, souvent nostalgiques, à la croisée du western et de la musique sud-américaine (on trouve par exemple de la cumbia dans cet album). Leurs albums sont, de mémoire, quasiment toujours entièrement instrumentaux et propices à la rêverie et aux réflexions. C'est une respiration, tout y est beau, les titres ont peut-être pour seul défaut de tous nous sembler trop courts. Le coup de cœur de l'album : "It's All In Your Mind" avec un dialogue de guitares qui devient une danse de notes, une histoire d'amour peut-être, c'est sublime tout simplement (on se rapproche même de la qualité de bends de David Gilmour sur la fin de la chanson).

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C'est avec amertume que je place cet album dans les meilleurs de l'année 2024, car si le projet m'a particulièrement plu, c'est aussi celui qui scelle la belle aventure musicale que fut L'Impératrice. Je n'ai découvert réellement le groupe que lors de la sortie de Tako Tsubo (que j'avais tout simplement adoré à sa sortie) mais ça a été un coup de cœur immédiat qui n'a fait que se confirmer à l'écoute des précédents album et perdurer à l'écoute de Pulsar. Le titre Cosmogonie est probablement le plus beau titre d'ouverture d'album en 2024 selon moi (bien qu'il soit suivi par un "Amour Ex Machina" un peu bancal) et sublime une face A assez solide et très dansante ! La face B est moins convaincante mais contient tout de même les titres "Girl!", "Sweet & Sublime" et, ce qui restera comme le dernier mot de L'Impératrice, le titre éponyme, "Pulsar", aux sonorités proches de ce que RAH Band a fait de meilleur ("Messages From The Stars" & "Clouds Across The Moon" deux classiques à écouter absolument). Pour autant, l'écoute n'a pas été aussi fréquente que ce que j'espérais après un Tako Tsubo quasi parfait, et elle ne le sera pas davantage du fait d'histoires sombres à démêler entre les membres du groupes qui pèsent un peu trop sur l'image que je me fais de cet album. J'en profite toutefois pour souligner la qualité du second live du groupe enregistré avec Arte Concert, qui pour le coup est un véritable sans faute : https://www.youtube.com/watch?v=uce6VsWy4dw&ab_channel=ARTEConcert

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Bon l'album est bien, mais je vais pas mentir, j'ai juste écouté A Soul With No King 89 fois d'affilé la première fois que j'ai découvert le morceau. Mais j'aime bien Aurora dans son ensemble donc je fais quand même figurer cet album qui mérite d'être écouté !

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J'adore Khruangbin, mais je pense que la sauce qu'ils ont perfectionné pendant toutes ces années commence à ne plus vraiment faire effet sur moi, et je m'en attriste ! Parce que là aussi, c'est une écoute plaisante accompagnée d'un visionnage de lave à lampe, une Corona à la main un soir d'été, mais à part Pon Pon, je n'ai pas gardé un souvenir indélébile de cet album. Je manque sans doute d'écoutes, je modifierai le classement si nécessaire.

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Dur dur de sortir un premier album quand on est aussi attendu que The Doug qui apparaît déjà comme l'un des porte-paroles musicaux de sa génération, mais c'est un exercice réussi pour le poto clermontois qui arrive toujours à rendre ses chansons touchantes sans franchir la limite de la niaiserie pleureuse. On sent quand même un léger éloignement de ses premiers amours peut-être un peu plus "folk" mais il faut bien que son style se dessine après tout. Je lui souhaite le meilleur et espère qu'il ira loin, ce fils spirituel de Bashung et de Bibendum. J'invite quiconque ne le connaît pas à aller écouter l'album et son premier EP avec le titre éponyme Jeune The Doug que j'adore, puis d'aller écouter Le Large sur YouTube !

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Gros coup de cœur pour Starbuster, tel le gros normie que je suis qui découvre Fontaines D.C. avec cet album. Je recommanderais bien à tout le monde de l'écouter mais j'ai comme l'impression que tout le monde l'a déjà écouté alors je vais juste vous recommander d'aller en Angleterre, chercher le pub le moins bien noté sur Google Maps, y rentrer et commander une pinte de la bière la moins cher et de la déguster devant un bon Ipswich - Southampton.

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Là par contre je suis à peu près sûr que personne n'a écouté ce premier album prometteur (j'ai hâte de dire "je vous l'avais dit" comme le casse burne que je suis) on ne peut plus anglais par sa pop-folk succulente et engagée de surcroît ! Paris Paloma c'est une sorte de mélange entre Aurora, Pomme, Billie Eilish et Alice au Pays des Merveilles, son univers est riche, infusé au folklore, assurément féministe mais pour autant doux, envoûtant et sublimé par des textes sincèrement bien écrits. Je ne pousserai pas le vice jusqu'à dire que le bassiste / guitariste rythmique est un beau diable car c'est un ami de Durham mais j'en pense pas moins. Retenez bien son nom en tout cas parce qu'elle a fait son premier Glastonbury cette année et ça risque de pas être son dernier ! Mon coup de cœur : Bugs and men

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Joe Dart bordel de merde.

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Je ne remercie pas l'ensemble des personnes ayant spammé Bird Of A Feather dans l'intégralité de leurs stories instagram de l'année 2024 car je l'aimais bien au début cette chanson, et c'était l'une des seules qui avait vraiment retenu mon attention sur cet album que je reconnais toutefois intéressant dans la carrière globale de l'artiste quoique pas spécialement à mon goût. C'est en effet assez fort de se risquer à des formats de chansons moins pop, avec une construction plus irrégulière, plus "progressive" avec de grands guillemets. Alors la question est, a-t-elle été influencée par sa BFF Lana Del Rey qui nous a servi du beatswitch façon Trabiscotte dans Did You Know There's A Tunnel Under Ocean Boulevard et Chemtrails Over The Country Club (reloue avec ses noms d'albums à rallonge) ? On ne sait pas, mais je suis plutôt content que face à l'eau tiède personnifiée qu'est Taylor Swift, des artistes majeures de la scène américaines comme Lana et Billie proposent des alternatives musicales recherchées. Et merci à Finneas aussi, aka l'homme de l'ombre.

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Je me souviens avoir écouté, je me souviens avoir apprécié, mais je ne me souviens de guère plus... Je réécoute et je vous dis tout.

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Découvert lors d'un sombre trajet Saint-Etienne - Clermont-Ferrand dans la voiture d'un collègue métalleux, je garde un souvenir marquant de ce "debut album" particulièrement prometteur. On y trouve un rock progressif lourd et mystérieux, aux accents électro et psychédélique, un équilibre vraiment subtil et prenant. De toute la liste ce serait sans doute LA découverte que je recommanderais, dans l'espoir que le groupe prenne de l'ampleur par le biais d'un projet peut-être encore plus poussé.

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Album incontournable de 2024, j'ai pourtant mis du temps à aller au-delà des singles pour écouter l'ensemble du projet. J'ai bien fait, puisqu'il y a là un album vraiment kiffant, idéal à lancer d'une traite en soirée car très dansant, pour autant, aucun titre ne m'a particulièrement marqué au point de l'écouter en boucle. Rien de surprenant à ça du fait que je ne sois a priori pas le public cible, mais un peu déçu de ne pas avoir vécu mon "brat summer" et de m'être cantonné à ma "three bands only obsession year"...

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Je suis totalement outré qu'ils aient osé défigurer (littéralement) cette photo que j'adore prise par Chris-Steele Perkins (grand photographe dont je ne peux que vivement recommander de découvrir, aux côtés de Chris Killip et Tish Murtha qui ont bossé sur la jeunesse et la misère dans le Royaume Uni des années 70/80) et assez déçu par cet album qui, en gardant l'essence même du groupe, en devient hélas un peu caricatural. J'entends qu'il est bon de ne jamais vieillir et de se sentir young wild and free à tout âge de la vie, mais là les messages d'ado punk dans la bouche d'un quinquagénaire millionnaire ça coince un peu... Je vous laisse vous faire votre avis !

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Très surpris de la sortie de ce Prequel que je n'attendais pas (car pensais que la trilogie n'aurait pas de DLC) mais au final assez déçu par un SCH dont je n'arrive pas à saisir l'ambition. Même à l'écoute de son Code avec Mehdi Maïzi, je n'arrive toujours pas à savoir si cet album a été réalisé à partir des restes de ce que le S a trouvé insuffisant pour JVLIVS III... On est pas sur un mauvais projet pour autant car il contient le superbe titre Les Hommes Aux Yeux Noirs mais il ne fera pas date dans la carrière du marseillais je pense. Mon coup de cœur : Hell's Kitchen.