Les meilleurs albums de 2024 selon Romzor

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Avec le déchirant départ de Chester, j'étais plus que dubitatif quant à la suite de ce groupe emblématique qui pourrait pourtant faire office de B.O de ma vie tant les morceaux du groupe sont présents dans mon quotidien, forts et liés à d’innombrables souvenirs. Il restait bien le cofondateur Mike Shinoda qui proposait de beaux morceaux en solo mais dont la voie de Chester servait de de contrepartie plus agressive et mélancolique. Emilie Armstrong était clairement le bon choix. sa voie, son énergie, sa présence sur scène redonne un nouveau souffle à ce groupe mythique que j’espère encore suivre des années. L’album tourne déjà quotidiennes en boucle dans mes oreilles et les morceaux comme « The Emptiness Machine » ; « Heavy is the crown » ou « Two Faced » sont dors et déjà des bijoux que je chéri.

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Eminem n'a rien perdu de son humour et de son impertinence tout en nous offrant une sorte de bilan quant à sa carrière et sa vie personnelle. De nombreux titres attaquent les aspects les plus tragiques de notre société contemporaine avec humour et irrévérence. Cependant, certains morceaux prennent une atmosphère diamétralement opposée, notamment celui dédié à sa fille qui ne manque pas de m'émouvoir à chaque écoute.

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Cet album semble se situer au carrefour des style musicaux que j'affectionne le plus, passés comme présent. Une forte base de métal, des screams jouissifs mais aussi des raps fluides et incisifs sur de l'humour et l'autodérision. Une géniale passerelle entre le Escape The Fate d'hier, fou et explosif, et la maturité d'un Ronnie combatif mais certain et droit.

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Du rap de papa, au sens littéral. Hippo chante sa vie formidable, entourée de sa femme et ses enfants. C’est positif tout en étant porté de ce magnifique sentiment de nostalgie. La tribu du rappeur participe à sa vie, comme à son œuvre. Ça donne le sourire, ça inspire le soleil.

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J’admire la voie d’Adé depuis que j’ai eu la chance de la voir en concert lorsqu’elle était membre de Thérapie TAXI. Sa performance m’a enchanté. Le charme persiste sur cet album solo. En revanche, je suis perturbé par l’alternance des pistes français/anglais qui brise mon immersion dans son univers, bien que je comprenne que cet album soit une sorte d’hommage à la nouvelle vague Rock du début 2000. D’ailleurs, les instrus sont particulièrement réussies sur des pistes comme Forts ; Dissimule ou Let Go là ou d’autres plus contemporaines ne m’ont pas laissé d’emprunte particulières.

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L'évolution du groupe aux origines metal-core vers un curieux style électro-pop-futuriste-metal" n'est pas déplaisante mais ne me séduit pas entièrement. Suis-je trop attaché à l'éternelle "Sempiternal" ?

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Didier porte parfaitement sa deuxième partie de nom. C'est absolument jubilatoire et drôle. Notre artiste, comme il le revendique si bien, gueule ce que beaucoup de personnes n'osent penser. Moi le premier ? Pas la peine de chercher un parti politique, un courant de pensée, une ligne directrice : Didier tire sur notre époque, tantôt sur le féminisme ou le véganisme, tantôt sur le capitalisme et la démocratie défaillante. Toujours avec vulgarité et musique éclatée même tellement entêtante.

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Album qui souffle le chaud et le froid. Certains titres semblent ressusciter le DUC d'avant avec des instrumentales; une voie sans filtre et des punchlines dignes de "Panthéon" et "Temps Mort" ("Rebel" ; "SportBilly"; "6G") et d'autres se calquer sur une modernité terriblement fade à base d'instrumentales latines/électro dansantes, de gros vocoder, et de lyrics parfaitement anecdotiques ("Saga";"Signé";"GM"). Et pourtant je sais que l'album va tourner dans ma playlist 2024, en skippant systématiquement de nombreux morceaux.