Les meilleurs albums de 2024 selon StanDC

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Rock alternatif/Art Rock-
J'ai mis un peu plus de temps à me faire à ce nouvel opus du trio Thom Yorke, Jonny Greenwood et Tom Skinner. Mais à l'évidence même si j'ai préféré leur premier album, Wall of eyes reste un bijou de la scène rock indé et on ne peut que se réjouir que se projet musical aboutisse. Les arrangements et compositions sont subtiles et rien que le titre Bending Hectic est une masterclass de 8 minutes qui vaut le détour.

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Rap US/Hip Hop -
Le précédent album m'avait laissé un peu sur ma fin surtout après les claques qu'avaient été Oxymoron et son successeur. Cette fois Schoolboy q corrige largement bien le tire avec un album riche, des samples variés entre jazz, soul et des rythmes plus drill ou gangsta rap. Le flow aussi est variés entre speaker et lyrics agressifs. On pense parfois à la richesse d'un Kendrick Lamar mais c'est bien du pur Schoolboy Q et du meilleur cru.

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Rap US/Gangsta Rap/East Coast-
D'une productivité foisonnante et d'une qualité constante dans la famille Griselda je voudrais le petit frère. C'est surement celui que je préfère au trois qui sont tout aussi productif. Encore des invités de qualité avec entre autre un morceau avec Lil Wayne très bon alors que de base je ne suis pas un grand fan de ce rappeur.

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Death/Black Metal-
Le retour qui fait plaisir à entendre. Le trio espagnol ne renouvelle pas trop son style mais il le fait tellement bien, pourquoi s'en priver. On reprocherait peut-être plus la pochette beaucoup moins inspiré que celle magnifique de Succumb. Que dire de plus, cette déflagration de riffs à la Portal et la mélancolie d'un Ulcerate parlent d'elles-mêmes.

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Electro/Rock Shoegaze-
Mount Kimbie est de retour ! Le duo londonien se fait plus rock shoegaze que jamais avec pas mal de voix dont le fidèle complice King Krule. Malgré quelques moments de creux vite oubliés, le plaisir de les retrouver dans un projet moins opaque que leurs Dj-mix prend largement le dessus.

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Folk/Bossa-
Envoutant album qu'on croirait sortie d'un autre temps et qui pourtant n'est pas dépassé. Une sonorité crépusculaire tel une Nancy Sinatra mélancolique teinté d'un son presque lo-fi comme le charme des images sépia. La voix de Jessica Pratt se prête à merveille à cet exercice accompagné d'une guitare au rythme bossa. C'est juste magnifique de subtilité.

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Rap/Hip Hop Abstract-
Un court album mais assez varié dans le genre parfois fermé de l'abstract hip hop avec des samples old soul. Depuis Faith is rock avec Wiki et The Alcemist, ce rappeur monte clairement dans mon intérêt avec son flow dilettante qui avait tout pour une bonne collab' avec Earl Sweatshirt malheureusement sur un seul titre. Un album commun serait le bienvenu.

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Rap West Coast/Hip hop-
Il y a toujours quelque chose à retenir des projets de Vince Staples que ça soit dans sa musique tout simplement ou dans la pertinence de ses textes très lucide notamment sur l'industrie musicale et la culture hip hop. Avec cet album, l'artiste de Compton concrétise toutes les attentes là où certains projets précédents était parfois plus bancales. Il enchaîne les titres variant entre groove et spleen avec grande maîtrise toujours accompagné de son flow désabusé et pourtant riche.

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Rap conscient/Abstract/Hip hop east coast-
Du rap boom bap pour les puristes de la maison Griselda avec des samples jazz efficaces, enrichi de la culture haïtienne des origines de Mach-hommy

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Metalcore/Hardcore/Metal Indus-
Candy is back ! et ça fait plutôt plaisir. Révélation du genre pour moi (avec Jesus Piece et les vétérans Incendiary), le groupe a largement fait évoluer son style vers de l'indus à la Ministry (référence facile) voir aux débuts de Slipknot et les platines de Sid Wilson (oui j'ose) quitte à dérouter ses auditeurs comme ce fut mon cas à la première écoute. Mais pour finir, le tout sonne comme une évolution pertinente et donne un album variés qui n’oublie pas d'envoyer du lourd.

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Death Metal/Grindcore/Noise-
Le retour en fanfare du groupe finlandais radical héritié de Vorum avec 25 minutes de pur violence sans accalmie. La recette ne change pas mais on en redemande. Si on aime les Revenge, Conqueror et autres subtilités du genre en mode death on ne peut qu'adhérer à ce flot de violence. Mention spéciale Infernal Repeater ou encore Subterranean Persuasion.

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Post-Death Metal-
Un retour en force du groupe australien qui attaque dès le premier titre avec un riffau goût de spleen qui ne redescend jamais. C'est du grand art !

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Abstract Hip hop/Hardcore Hip Hop-
De retour en solo, Jpegmafia s'est définitivement installé comme une pointure d'un genre pourtant parfois exigent mais qui touche au delà de sa frontière musicale. On passe d'univers métal au r'n'b tout ça avec des mix radicaux mais savamment choisis.

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Post-Punk/Rock/Folk-
Le groupe irlandais continu de poursuivre son ascension avec des influences de plus en plus large et ici rien que les titres Desire et Starbuster ont fini de me convaincre que cet album est une pépite de 2024.

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Musique indienne/Folk/Jazz-
Même remarque que pour son EP précédent donc quasiment même commentaire. On aurait d'ailleurs aimé que les deux face un album tellement ils se font écho. Cette fois seul au commande, la virtuose sitariste Anoushka Shankar signe un EP frustrant car trop court. Méditatif, contemplatif, les adjectifs ne manquent pas pour parlé d'une musique simple ouverte à tous, emprunt d'une certaine spiritualité, un apaisement qui ne fait pas de mal en ces temps difficiles.

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Post/Rock/Noïse-
Les canadiens réalisent un post-rock plus immersif et noise mais restent fidèle à eux-mêmes. Il faut plusieurs écoutes pour apprécier à sa juste valeur le retour de ces pionniers du genre.

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Death Metal Progressif-
C'est bien simple à chaque écoute je suis de plus en plus convaincu d'être devant un chef d’œuvre du genre. Le groupe américain était déjà bon à ses débuts mais ne fait depuis que peaufiner et améliorer sa recette de death metal progressif cosmique avec une touche particulièrement floydienne. Le meilleur exemple est la deuxième partie de The Message où le riff mélancolico-lunaire accompagne une voix proche de celle d'un David Gilmour perdu dans les limbes stratosphériques d'un espace infini et angoissant. Après Timewave Zero, leur précèdent album proche du Ummagumma des Pink Floyd, Absolute Elsewhere est une parfaite synthèse entre leurs albums death précédent et ce projet purement ambient.