Les meilleurs albums de Frank Zappa selon GaletteLaser

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C'est l'album le plus difficile à écouter, mais entre les apparitions de Dog Breath et Uncle Meat, le Project X, The Air ou encore un de mes préférés qui est Nine Types Of Industrial Pollution, toutes ces dissonances font plaisir à mes typans.

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Où Zappa attaque les hippies, jouant les rabats-joie des années 60. C'est peut être la charge très dure qu'il y a là dedans qui m'a toujours plu.

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The Grand Wazoo, c'est la guerre musicale, l'affrontement du grand orchestre contre les traîtres du Top 50 armés de chanteurs jusqu'aux dents. Une petite explosion musicale bonne pour les papilles après une introduction étrange avec For Calvin. J'aime tout particulièrement Cleetus Awreetus-Awrightus.

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Au début c'est parce que j'aimais le morceau-titre qui concluait l'album, ainsi que le solo de It Just Might Be A One Shot Deal. Il m'a fallu maintes écoutes pur finir par apprécier la "densité statistique dans sa forme la plus basique" de Big Swifty, cette espèce de morceau déstructuré de 17 minutes qui commence par un formidable bordel musical. Et ça a valu le coup.

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En voilà un album kilé assessible. Avec les premiers morceaux qui se suivent à base de Nanook du grand nord. Mais y'a tout sur cet album. Y'a pas un seul moment moins bon que l'autre.

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Il est probablement ici parce que c'est un album tellement ambitieux qu'il a fallu le répartir sur trois disques. Avec des moment d'anthologie tel le fameux "Why Does It Hurt When I Pee", le scabreux "Stick It Out" ou encore l'apogée de l'album, "Watermelon In Eastern Way" et son solo de guitare déchirant. Et "A Little Green Rosetta" aussi.

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Un autre de ces albums de Zappa où y'a pas un morceau moins bon que l'autre. Et puis y'a "Montana" dessus en plus.

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A peu près pareil que celui qui est au-dessus, pas une chanson n'est plus mauvaise que l'autre, entre la parodie de prog "Inca roads" ou le dyptique "Sofa" en Deutsch s'il vous plaît, ou encore "Andy".

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Celui-là il m'a fallu longtemps pour le voir, je suis longtemps passé outre avant de comprendre l'erreur que l'on peut faire à ignorer impunément "Cheepnis" et son hommage aux monstres craignos des années 50 avec son caniche géant sur le point de détruire la ville, ou l’improbable suite "Village of the sun"/"Echidna's Arf (Of You)"/"Don't You Ever Wash That Thing?".
Bien entendu donc que figurent dans le top 10 les albums de ce qui est considéré la meilleur période de Zappa, celle des années 70, entre les expérimentations barrés et le synthétiseur politique.

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Désavoué pour son appartenance aux fameux albums sortis par la Warner sans que Zappa y ait quelque chose à voir dans la présentation, on les reconnait car les musiciens ne sont pas crédités et par leur pochette au style très différents de Gary Painter, commandité par la Warner et non plus par Zappa, jaquettes unanimement reconnues comme hideuses - mais eh, qui a dit que le laid c'était moche ? Contient quelques morceaux malheureusement méconnus : le morceau-titre, l'espèce de parodie stridente "Let Me Take You To The Beach" et surtout, le grand final "Ocean Is The Ultimate Solution".

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En fait le premier album que j'ai écouté, bizarrement c'est avec "I Promise Not To Come In Your Mouth" (dont j'ai appris le véritable sens que des années après, après la fin de ma puberté) que me suis dit un truc comme "Quand même, ce moustachu, c'est là k'ça sspasse !". Sorte de malentendu qui m'a mis sur ces disques. Ensuite il y a "Black Page" et les autres trucs.

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Ah, un album live, j'en ai retenu les impros autour du "Room Service" et cet excellente version de "Pygmy Twylyte".

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Celui là il m'échappe en fait, l'album est un peu plus violent et sa façon de déployer des séquences entiers de bruits assourdissant a toujours réussi à me perdre. Mais si je me permets de le faire figurer si haut dans la liste, c'est pour deux raisons : déjà tenter un truc pareil dans un surgissement d'anti-potentiel commercial et de tenter un truc qui sort des sentiers battu avec ce que j'espère être une forme d'intention et de cohérence, c'est un truc pour lequel j'aurais toujours un faible. Ensuite la seconde moitié du disque est un peu plus accessible, puisqu'il impose trois morceaux marquants avec My Guitar Wants To Kill Your Mama (avec le génial triple instrumental qui interrompt la chanson), et le duo Oh No désormais chanté et suivi de Orange Country Lamber Truck.

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Une rareté accessible dans sa discographie, mais elle annonce des terres moins inécoutables que ses précédents albums, c'est vers ce moment là que prend fin la formation des Mothers of Invention. Reconnu seul album que les non-fans de Zappa sont capable d'écouter, nous, ici, on est entre élitistes et on goûte peu aux pêches, aux rats chauds et aux parapluies.
Bon en fait bien sûr que si, et même si le premier morceau a tendance à faire de l'ombre à tout le reste, j'aime toujours Willie the Pimp chanté par Beefheart, Son of Mr Green Geens dont on croisait la version parlé dans Uncle Meat, Little Umbrellas qui fait ici sa seule apparition, ainsi que Gumbo Variations.

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Un album sous le signe des légumes, des prunes et des chaussures brunes. J'aime énormément la première partie qui est un chant d'amour potager... Enfin peut-être, réadapté d'un thème qu'il avait écrit pour Run Home Slow, vilain recycleur. Y'a aussi des citations musicales, mais j'ai reconnu que celle de Holst. La seconde partie est plus méchante. L'album aurait été enregistré en très peu de temps à la frustration du tyranique perfectionniste moustache, c'est pas une bonne raison pour l'ignorer.

Ancienne position : 22

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Zappa parle trop, Zappa dit trop de choses dégueulasse ? Eh bien cet album est pour vous, si tant est que vous aimez ses fameux solos interminables de guitare. Là j'utilise l'album compilation qui rassemblait les trois disques originaux, histoire de pas s'emmerder.

Ancienne position : jamais été dans la liste.

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Celui là je l'aime beaucoup, ne serait-ce que la charge de Dumb All Over ou la suite musicale qui passe des gens superficiels aux camés. Même si Zappa commence à entrer dans les sombres heures des ANNÉES 80 c'est encore à un bon niveau, non ?

Ancienne position : jamais été dans la liste.

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Album un peu mal aimé, associé à un film pas fini et monté n'importe comment, avec des effets bizarre parce que c'était tourné en vidéo. Collaboration avec les coincés du bulbe de la Royal Philarmonic Orchestra (grossière erreur !), le tournage s'est interrompu faute de moyens fourni par la MGM, puis l'orchestre a refusé de faire une représentation de sa musique ce qui s'est soldé par un procès, et de fait l'album se trouve être plus abouti que le film. Album qui parle de la vie aliénante des musiciens de groupe de rock pendant qu'ils font leur tournée et que Zappa vole tout ce qu'ils disent pour le foutre dans le film. Je pense que la musique est indissociable du film. Pour l'apprécier, il faut avoir vu le film, et inversement ; en fait c'est un album dédié aux Zappaphiles expérimentés car regarder le film est dangereux, et n'est une acrobatie qui ne peut être accompli que par des professionnels expérimentés. Quant à moi, j'ai retenu entre autres "What Will This Evening Bring Me This Morning".

Ancienne position : 17

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Ancienne position : 19

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Y'a quelque chose d'un peu plus sombre et morne dans cet album, faut dire que la plupart des chansons, quand bien même ils ne se départissent pas de l'habituel moquerie sexuelle zapaienne, ont l'air d'être écrite sur des notes graves et que Zappa chante tout seul d'une voix caverneuse.

Ancienne position : 18

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Ancienne position : 20

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Je lis que cet album (et le suivant, Weasels Ripped my flesh), sont constitués d'anciens matériaux des Mothers of Inventions alors que le groupe a pris fin, au programme une première partie dominée par Holiday in Berlin que j'associerais toujours à une sorte de parodie de musique de supermarché, et le tout petit Aybe Sea, mais le gros morceau c'est Little House I Used to Live In que j'avais longtemps ignoré.

Ancienne position : 21

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Je l'ai toujours vu comme un "petit" album, du au fait qu'il s'agissait d'une sorte d'avant goût de 200 Motels. Le réécoutant j'ai toujours cette impression de petit album. Zut, désolé Mushroom-man, je t'ai déçu, n'empêche y'a des tas de bons truc sur celui-là, à commencer par le morceau titre, et The Clap. D'ailleurs la seul chose qui m'empêche de chanter Sharleena et Rudy Wants To Buy Yez A Drink c'est que j'ai jamais complètement appris les paroles. De vraies tubes de l'été ces trucs ! C'est aussi le premier album avec le duo Flo et Eddie issus des Turtles, mais qu'est-ce qu'ils sont venus foutre chez lui ? Là débute paroles salaces et impros théâtrales.

Ancienne position : mais si, mais si, il était là ! (au numéro 23)

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Ship se divise en deux parties : la première est celle qu'on pourrait appeler celui au grand potentiel commercial avec, genre, le terrible succès Valley Girl, le juste sympa No Not Now et Nowhere Man que j'apprécie bien plus, et la seconde plus vicelarde avec le long morceau titre qui justifie à lui seul l'album !

Ancienne position : jamais été dans la liste

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Alors ici on parle bien de la version sortie par Verve, donc la version la plus répandue de Lumpy Gravy avec ses collages dans tous les sens et dialogues surréalistes, et ce ton étrange et bizarre avec musique inquiétante. Je ne comprendrais jamais cet album en vrai, il est d'une telle densité statistique dans sa forme basique que je saurais jamais quoi en faire. N'empêche que, je ne refuse jamais un Duodenum et un Oh No.

Ancienne position : jamais été dans la liste. Sacrilège !?

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Je tiens bien mieux le second volume que le premier de cette duologie où Zappa joue sa musique par un vrai orchestre. La raison est simple : je connais déjà Bogus Romp, en vérité un medley de 200 Motels, et Strcily Genteel de 200 Motels. Eh. En fait, si cet album est aussi élevé malgré ces fameuses mauvais notes que mon oreille non absolue ne détecte pas, c'est par conditionnement en fait !

Ancienne position : jamais été dans la liste

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Eh, un nouvel album live, avec apparition de quelques chants parlés qui auront l'air de se multiplier ensuite. Je dirais que c'est un bon album live dans le tas, avec par exemple Blue Light ou Easy Meat même si au nom on détecte direct que c'est pas vraiment très féministe, j'aime bien For The Young Sophisticate et la dernière version de Peaches en Regalia. Ce n'est pas l'album live sur le quel j'ai tendance à retourner donc je suppose qu'il est légèrement en dessous. Après tout, c'est un peu pour moi le passage où Zappa entre dans une terrible période... LES ANNÉES 80 !

Ancienne position : jamais été dans la liste

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Album qui s'assume comme un hommage pastiche ou parodique des chansons doo-wop des années 50... A peine une dizaine d'années auparavant ! Même à l'époque, la nostalgie allait vite. Suite de chanson entraînantes à paroles sirupeuses. Hé, n'a jamais été mon truc mais c'est suffisamment bien quand même, et y'a des reprises sympas de ses trucs sur Freak Out.

Ancienne position : jamais été dans la liste.