Les meilleurs albums de Genesis selon Kantien Mackenzie

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Le chant a capella au début embarque l'auditeur dans un univers merveilleux, ancré dans la mythologie de l'Angleterre médiévale. Sur huit morceaux, quatre font entre 8 et 12 minutes. Les structures complexes, les contre-points superbes et les montées en intensité érigent trois d'entre eux en idéaux possibles du rock progressif. Certains passages instrumentaux comme le solo de piano qui introduit l'indétrônable "Firth of Fifth" sont merveilleux. Plus court, "I Know What I Like" est passionnant malgré son allure sévère et hermétique. La gentillette "More Fool Me", le dépaysement instrumental "After the Ordeal" de Steve Hackett ainsi que le subtil rappel "Aisle of Plenty" ont également leur place ici.

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Ce chef d'oeuvre est inespéré dans la mesure où il fait suite au départ de Peter Gabriel, qui était jusque-là le leader de Genesis. C'est d'ailleurs le dernier disque vraiment génial de la Genèse, peu avant qu'ils ne se vautrent dans un rock commercial porté par Phil Collins. Dès "Dance on Volcano', on retrouve un groupe plus teigneux et créatif que jamais. Le superbe "Entangled" calme un peu le jeu mais "Squonk" et "Robbery, Assault and Battery" sont là pour rappeler que dans "rock progressif", il y a "rock". "Ripples" donne ensuite l'impression de flotter sur des nuages, "A Trick ok the Tail" est d'une efficacité redoutable et "Los Endos" est un instrumental majestueux à inscrire au patrimoine de l'Humanité, synthétisant tout ce qui précède d'un coup de baguette magique.

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Successeur de Nursery Crime, Foxtrot marque un pas de plus (et ce n'est pas fini…) dans l'accomplissement de Genesis dans leur rock progressif à la fois puissant et gracile, dont les éléments caractéristiques incluent la flûte traversière de Peter Gabriel, la guitare 12-cordes de Steve Hackett et les claviers diversifiés (orgue Hammond, mellotron, piano électrique) de Tony Banks. La suite finale "Supper's Ready", de plus de 22 minutes, est un morceau emblématique du rock progressif. Plus court ("seulement" 7 minutes), "Watcher of the skies" est tout aussi prenante. "Get 'Em Out by Friday" est un autre titre de bravoure qui, à travers un récit glaçant, illustre sur la brutalité des rapports de force sociaux tandis que "Horizons" est un instrumental aussi court que magnifique.

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Depuis Trespass (1970), Genesis a fait un sans-faute et ça continue. Sans atteindre le niveau de son sublime prédecesseur Selling England by the Pound, ce double album est une mine d'or. Tous les morceaux ne se valent pas mais les meilleurs d'entre eux, comme l'onirique "The Carpet Crawlers", les plus punchy "Back in NYC" et "In the Cage", le sautillant "Counting out Time" ou le très imaginé "The Lamb Lies Down on Broadway", sont des pépite. Cet album-concept raconte les aventures du jeune Rael et ses questionnements existenciels.

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Au début des années 1970, la machinerie progressive Genesis se met tranquillement en route. Après un premier album (From Genesis to Revelation) assez louche et un deuxième album (Trespass) faisant ses griffes dans l'univers du rock progressif, Nursery Crime est le premier grand disque du groupe mené par le chanteur et flûtiste Peter Gabriel, qui acquiert sa formation la plus classique avec l'arrivée du batteur Phil Collins et du guitariste Steve Hackett. Genesis perfectionne ici la tendance symphonique du rock progressif préfigurée par Procol Harum et The Moody Blues, dans un style paradoxalement riche et épuré à la fois qui évoque des ambiances de contes de fées. La sublime "The Musical Box", d'une durée de plus de 10 minutes, est un morceau prog exemplaire.