Les meilleurs albums de grunge selon Raider55

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La Mecque du Grunge, même s'il ne s'agit pas du 1er album grunge... inutile de le présenter.

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Qui a dit que le rock ne pouvait pas être mélodieux ?
Subtile dosage entre reprises (Bowie, les copains des Meat Puppets...) et de leurs propres titres, la bande à Cobain nous propose un live mélancolique et écorché.
La référence des Unplugged.

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A l'image de Ten, Pearl Jam produit un album sincère et qui ne se contente pas de gros son. Racisme, Suprématie des blancs, Usage des armes à feu... la société américaine est scannée comme jamais, souvent pour le pire...
Alors comment éviter la frustration et la révolte rageuse ?

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Once, Alive, Jeremy... les titres phares sont multiples. Les rythmes et les thèmes sont variés (inceste, tuerie à l'arme à feu...).
Certes il ne possède pas la maitrise musicale de Vs (1993) mais la sincérité en fait une référence du Grunge.

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Comment ne pas attribuer une place spéciale à Dirt ?! Alice in chains est au summum de leur forme et de leur inspiration. Il fait partie du Big Four de Seattle avec Nirvana, Pearl Jam et Soundgarden.
La drogue n'a pas encore produit ses effets dévastateurs (Layne Staley décède en 2002, Mike Starr est évincé en 1993).
Et AIC propose le plus métal du son Grunge, avec des ambiances dignes d'Halloween.

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Comme Purple, le débat sur la grungitude de STP sera inévitablement de la partie.
Comme Purple, tout y est pourtant à l'époque :
- les guitares grasses,
- les envolées lyriques sur des mélodies de qualité,
- des hymnes pour les ados (Wicked Garden),
- la filiation avec Neil Young (Creep).

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Au risque de me faire engueuler, je ne vois pas comment ne pas mettre le son de Neil Young dans la liste. Il a inspiré le son (saturé), les thématiques (rejet des Glorieuses), le look (vêtement et coiffure...)... bref il est le précurseur du grunge depuis le fin fonds des années 70 (et de l'album Rust never sleeps)

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L'album fondateur de Nirvana qui préfigure le savant dosage de Cobain :
- mélodie mélancolique (About a girl),
- énergie sans tabou symbole d'une génération (School)
- musique aux gammes ésotériques (Lobe buzz).

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Album unique issu du "supergroupe" fondé par quelques membres des Screaming Trees (batterie), Pearl Jam (guitare), Walkabouts (basse) et d'AIC (chant).
Son typique du grunge mais les paroles sont essentiellement introspectives (Layne Staley d'AIC) ce qui en limite la portée.

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STP font-ils partie ou pas du grunge ? Je laisse les spécialistes débattre. En tout cas, l'album en est très proche :
- dans la sonorité dès les 1ères notes (Meatplow),
- dans la capacité à développer des mélodies entre pop, folk et rock (Big empty)
- dans les textes qui évoquent une société américaine en perte de repères et de sens pour les Ados (Pretty penny)
- jusqu'au code vestimentaire (allure dépenaillée...).

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Drôle d'album qu'Incesticide. Un opus limite Pop, constitué de "sides B" courtes et ébouriffées.
Qui n'en oublie pas pour autant d'aborder des thèmes forts de la jeunesse (aneurysm, been a son...)

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Dans la continuité de Dirt, AIC produit un album mélodieux (Whale and wasp), à l'ambiance fantomatique (Don't follow) et sombre (I stay away).
L'ensemble reste prédominé par les paroles intimistes (égocentriques ?) du leader Layne Staley et son rapport à la mort ou à la drogue...

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Album Concept de Pearl Jam maitrisé grâce au talent d'écriture d'Eddie Vedder.
Mais finalement un peu fourre-tout à l'image de la référence désirée : grunge pur et dur, ballades et morceaux expérimentaux.

Annotation :

Peut-être l'ultime album grunge qualitatif de Pearl Jam. En tout cas, la virée "pop" ou plus simplement juste "rock" semble évidente.