Les meilleurs albums de Hans Zimmer selon TheFreeMind

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Dire que la composition d'Hans Zimmer en collaboration avec Lisa Gerrard a en partie influencé la popularité du film de Ridley Scott est un doux euphémisme. La voix exceptionnelle de Lisa Gerrard parvient à tout transcender, du morceau de bravoure au recueillement intime. Le tout sans jamais déclamer un seul mot d'aucune langue connue. Un condensé d'émotions vocales.

Zimmer n'est pas en reste : il propose l'une des meilleures introductions jamais entendue avec un crescendo épique sur les trois premiers morceaux. La musique noble immortalise à jamais le parcours héroïque de Maximus. Plus qu'une simple musique épique pour un péplum, on est face à un monument contemporain de la musique de film.

Morceau préféré : Now We Are Free

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En collaboration avec James Newton Howard, Hans Zimmer réalise la bande originale du meilleur film de super héros de tous les temps selon moi. Et peut-être que sans sa musique, le film ne serait pas tout à fait ce qu'il est dans mon cœur. Les deux compositeurs proposent morceau épique sur morceau épique, thème sur thème, réussite sur réussite. A la délicatesse des "interludes de calme" signés Newton Howard succède le paroxysme du sound design made in Zimmer. C'est brut, c'est grand, c'est épique. De la folie du Joker à puissance brute du Batman, de la dualité de Double-Face à l'indéfectible sens du devoir du commissaire Gordon, tout se ressent dans cette bande originale, même en écoute seule.

Là où Batman Begins proposait une musique d'ambiance très sombre au rythme parfois très saccadé, The Dark Knight est une bande originale plus mélodique (même si des passages similaires à Begins subsistent). Par rapport, à leur précédente collaboration avec Nolan, Newton Howard et Zimmer ont véritablement innovés en proposant une série de nouveaux thèmes tous plus beaux les uns que les autres ("And I Thought My Jokes Were Bad", "Agent of Chaos", "A Dark Knight" et "Like a Dog Chasing Cars" étant l'apogée). Le meilleur de la fructueuse collaboration entre Zimmer et Nolan pour moi. Un must de la musique de super-héros.

Morceau préféré : Like a Dog Chasing Cars

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Interstellar est une composition assez fascinante qui alterne passage calme, peu audible et grandes montées en puissance. Pour la puissance, Zimmer utilise l'orgue, ce qui n'est pas sans rappeler "Also Sprach Zarathoustra" de Richard Strauss utilisée à l'écran dans 2001 l'Odyssée de l'Espace de Stanley Kubrick. Le thème du temps, élément majeur du film, est ici représenté par le tic tac que Zimmer utilise régulièrement dans sa musique.

La dernière grande bande originale d'Hans Zimmer selon moi.

Morceau préféré : Coward

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De manière tout à fait subjective, je suis très attaché à cet album. En effet, depuis ma découverte du film au cinéma en 2007, cette bande originale m'accompagne et je l'écoute assez régulièrement. C'est l'une des toutes premières que j'ai vraiment écouté en dehors d'un film, et je pense qu'elle a éveillé en moi les prémices d'un intérêt certain pour la musique de film.

De manière objective, Zimmer réussit à aller encore plus loin que sur l'opus précédent en proposant des morceaux épiques, entraînants et parfois rempli d'émotions. Mentions spéciales à "Singapore", "At Wit’s End", "Up is Down" et autre "Drink Up Me Hearties". On notera aussi le très bon "Parlay", une sorte de thème de l'Ouest américain transposé en plein milieu de l'océan. Du très grand art.

Quand l'objectivité et la subjectivité s'accorde, on se tait et on écoute.

Morceau préféré : At Wit’s End

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Grandiose bande originale, l'une des plus riches en émotion d'Hans Zimmer. Si elle magnifie la beauté de la nature japonaise, elle parvient aussi à rendre noble et héroïque n'importe quel combattant du film pour peu que celui ait des valeurs. L'album suit en quelque sorte les questionnements d'un guerrier entre la notion du devoir, le deuil des compagnons et la conscience de la brièveté de l'existence. C'est pourquoi la musique se fait souvent mélancolique voire tragique. Le thème principal en est l'incarnation parfaite. Mais un guerrier ne saurait rester longtemps soigner ses blessures. L'arrivée de la tempête est symbolisée par "Red Warrior", morceau démontrant tout le talent de Zimmer qui, après de longues minutes de calme et de spiritualité, parvient soudainement à créer une grandeur épique inattendue tout en accentuant encore le sentiment de tragédie.

Morceau préféré : Red Warrior

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Il est aujourd'hui impossible de dissocier le film de Christopher Nolan de sa musique (peut-être encore plus pour ce film là que pour les autres collaborations Nolan - Zimmer). La raison principale s'appelle "Time". 4 minutes 30 où Zimmer emporte son auditeur vers des contrées merveilleuses. Tout simplement l'un des meilleurs morceaux qu'il ait jamais composé. Le reste de la bande originale mêle rythmes zimmeriens et quelques expérimentations électroniques ("Mombasa").

Anecdote intéressante : Zimmer aurait réutilisé la chanson "Non, je ne regrette rien" d'Édith Piaf dans toute sa bande-son, chaque morceau étant réalité faite de subdivisions et de multiplications du tempo de la chanson. Personnellement, j'ai du mal à m'en rendre compte quand j'écoute l'album mais je trouve ça particulièrement brillant.

Morceau préféré : Time

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Morceau préféré : Wheel of Fortune

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Zimmer livre une bande originale steampunk, en symbiose avec l'esprit du film. La musique parvient à faire ressentir toute l'excentricité de Sherlock Holmes, tout en accompagnant à merveille les péripéties du récit. Le tout en ajoutant un côté révolution industrielle avec des bruits d'engrenages, tant et si bien que je n'ai aucun mal à m'imaginer dans le Londres de la fin du XIXe siècle. Mention spéciale au morceau final de 18 minutes qui est une illustration parfaite.

Morceau préféré : My Mind Rebels at Stagnation

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Une bande originale hommage au western, qui fait la part belle à l'action mais Zimmer ne renie pas un côté burlesque non plus. C'est normal, le réalisateur du film n'est autre que Gore Verbinski, et le film est dans un style proche de celui de Pirates des Caraïbes. En tout cas, Zimmer s'amuse et ça s'entend. Les hymnes entraînants s'enchaînent ("Absurdity", "The Railroad Waits for No One", "For God and for Country") et on a même droit à un magnifique morceau plus mélancolique ("Ride"). Mais le point culminant est sans doute cette reprise démentielle de l'Ouverture de Guillaume Tell ("Finale") ! Un condensé de bonne humeur.

Morceau préféré : Finale

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James Newton-Howard n'a pas voulu rempiler pour le dernier épisode de la trilogie. Il se serait senti inutile après les deux autres opus quand tout le monde encensait Zimmer en l'oubliant un peu, lui. Zimmer reprend donc le flambeau tout seul. Alors Zimmer fait du Zimmer, mais il le fait bien.

L'album est une sorte de condensé de ses deux prédécesseurs. On retrouve une ambiance sombre très typée Batman Begins avec des thèmes rappelant évidemment The Dark Knight. Parmi ceux-ci, on citera "Rise", "Why Do We Fall?" et "Imagine the Fire" que je préfère du fait de sa rythmique torturée et incessante qui le distingue des autres.

Morceau préféré : Imagine the Fire

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Morceau préféré : Thunderbird

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Une bande originale qui ne fait pas dans le détail mais qui reste bien épique. Je n'aime pas vraiment le film, mais je suis le premier à reconnaître les qualités indéniables de cette bande originale, en termes de thèmes épiques. A mon sens c'est même la bande originale "connue" de Zimmer la plus sous-estimée.

Morceau préféré : What Are You Going to Do When You Are Not Saving the World?

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La rencontre de deux des plus grands compositeurs actuels ne pouvait que déboucher sur une partition sans fausses notes. Malheureusement, Newton Howard, qui n'a pas l'aura de Zimmer, se fait un peu trop souvent oublié par rapport à celui-ci, alors que son travail est reconnaissable sur les moments plus calme (même si le style Zimmer domine la bande originale). C'est en tout cas une bande originale sombre que nous livre les deux hommes dans laquelle on est assailli par les émotions contradictoires et les doutes de Bruce Wayne. Par exemple, à travers l'impression qu'une nuée de chauve-souris fonce droit sur nous, très bien retranscrite sur le peu mélodique "Artibeus", on ressent le mal-être de Bruce. En fait, nombre de morceaux évoquent le combat intérieur du personnage entre sa haine et son désir de justice. Et c'est quelque chose que l'on parvient à saisir même en écoute seule. Mais je trouve que ce n'est qu'associée au film que la musique parvient à prendre sa pleine mesure et à transcender les moments d'action, l'apogée étant "Molossus" qui deviendra avec ses variantes l'un des gros thèmes de la trilogie. Zimmer et Newton Howard produisent des idées de thèmes déjà très intéressantes mais qui seront développées avec brio dès le film suivant The Dark Knight.

Morceau préféré : Molossus

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Bien-sûr la bande originale est de bonne qualité, mais les morceaux les plus marquants ne sont pas au crédit d'Hans Zimmer. On citera notamment "Gortoz a Ran" de Denez Prigent & Lisa Gerrard ainsi que "Barra Barra" de Rachid Taha. Zimmer parvient quand même à sortir du lot à quelques reprises avec ses orchestrations orientales intéressantes.

Morceau préféré : Leave No Man Behind

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Pour l'une de ses toutes premières compositions en solo, Zimmer opte pour l'association d'instruments qui évoquent l'étranger, pour symboliser le fait que Dustin Hoffman vive dans un monde à lui. On pense parfois notamment à une musique andine. La musique alterne entre passages intimistes et émotionnellement forts et compositions plus rythmées pour accompagner le voyage des deux frères (notamment le très réussi Las Vegas). Zimmer propose en tout cas une musique loin des standarts musicaux des road movies.

Le seul reproche à faire à cette belle bande originale est son manque de développement, qui entraîne une certaine répétition des motifs principaux. Pas grave, Zimmer démontre déjà qu'il a beaucoup de talent et sa partition lui ouvre un peu plus les portes d'Hollywood.

Morceau préféré : Las Vegas

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L'association entre le maître Zimmer et son disciple Junkie XL débouche sur une bande originale dans la droite lignée de Man of Steel. Si Zimmer repompe un peu les meilleurs thèmes de sa précédente composition super-héroïque pour accompagner Superman, l'album révèle de nouveaux thèmes intéressants pour les trois autres personnages principaux du film. Et les deux principales surprises viennent d'ailleurs des thèmes composés pour les deux autres personnages majeurs du film en dehors de Batman et Superman. Wonder Woman a carrément droit à un hymne au violoncelle électrique sur "Is She With You?", un air qui reste immédiatement en tête. Mais le thème de Lex Luthor que le duo nous propose sur "The Red Capes are Coming" est sans doute le plus recherché du film. Un thème illustrant toute l'ambivalence du personnage grâce à l'alternance entre la noirceur du clavecin et la folie douce des cordes stridentes (on le retrouvera aussi dans "Men Are Still Good"). Reste le thème de Batman un peu plus en retrait, très sombre mais moins marquant (présent sur "Black and Blue" et au début de "Do You Bleed?"). On ne peut en tout cas reprocher à Zimmer d'avoir repris par facilité les thèmes de la trilogie Dark Knight de Nolan, ni même le thème iconique de Superman signé John Williams. Une bonne bande originale donc, qui aurait pu être grandiose en enlevant quelques morceaux au sound-design beaucoup trop marqué et dont l'apport est nul selon moi.

Morceau préféré : The Red Capes are Coming

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Zimmer s'entoure d'Harry Gregson-Williams et Nick Glennie-Smith, dont c'est respectivement l'une des toutes premières bandes originales pour l'un et la plus connue pour l'autre.

Les morceaux illustrent la bravoure à l'état pur et il y a un je-ne-sais-quoi musical qui me fait irrémédiablement penser au patriotisme américain.
The Rock est avant tout un défouloir à l'image du film, où les guitares électriques et les grosses percussions trouvent leurs places. De fait, "Hummel Gets The Rockets" est l'hymne typique du blockbuster d'action des années 90. Il y a aussi quelques jolis moments plus calme ("The Jade"), mais de manière générale c'est une bande originale qui ne fait pas dans la demi-mesure.

Il est intéressant de constater qu'on entend déjà quelques idées que Zimmer développera dans Gladiator et Pirates des Caraïbes. Il est indéniable que The Rock est une bande originale clé dans la carrière de Zimmer et qu'elle définit déjà ce que seront ses quinze prochaines années de compositeur. Pour Gregson-Williams, The Rock a surtout été l'occasion d'un premier grand blockbuster, mais il s'éloignera par la suite du style cher à Zimmer.

Morceau préféré : Hummel Gets The Rockets

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Les deux derniers morceaux sont superbes. Zimmer parvient à mêler violoncelle et guitare électrique pour créer un thème mélancolique illustrant l'universel combat pour la victoire.

Morceau préféré : Lost but Won

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Un thème principal vraiment exceptionnel. Le reste est plus anecdotique.

Morceau préféré : Main Title

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Morceau préféré : A Time of Quiet Between the Storms