Les meilleurs albums de Harry Gregson Williams selon TheFreeMind

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Pour servir la belle reconstitution des croisades du film de Ridley Scott, Harry Gregson-Williams compose une musique épique, pleine de grâce et d’honneur. Grâce à des coeurs étourdissants ("The Battle of Kerak" est un monument), il parvient à insuffler une émotion palpable. On pense bien-sûr aux chants grégoriens du Moyen-Âge. Un modèle du genre.

Morceau préféré : The Battle of Kerak

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Prince Caspian est une suite qui dépasse légèrement le premier volet. Gregson-Williams reprend ses thèmes bien-sûr, mais on a droit à un développement intéressant de ceux-ci dont le principal. Le premier morceau est aussi magnifique ("Prince Caspian Flees").

7,5.

Morceau préféré : Prince Caspian Flees

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Pour le premier opus des adaptations cinématographiques de Narnia, Gregson-Williams compose un thème magnifique qui deviendra le thème principal de la saga. On peut l'entend dans "To Aslan's Camp" ainsi "Only the Beginning of the Adventure". "The Battle" est un autre moment d'anthologie, le morceau étant porté par des cœurs.

Morceau préféré : Only the Beginning of the Adventure

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Zimmer s'entoure d'Harry Gregson-Williams et Nick Glennie-Smith, dont c'est respectivement l'une des toutes premières bandes originales pour l'un et la plus connue pour l'autre.

Les morceaux illustrent la bravoure à l'état pur et il y a un je-ne-sais-quoi musical qui me fait irrémédiablement penser au patriotisme américain.
The Rock est avant tout un défouloir à l'image du film, où les guitares électriques et les grosses percussions trouvent leurs places. De fait, "Hummel Gets The Rockets" est l'hymne typique du blockbuster d'action des années 90. Il y a aussi quelques jolis moments plus calme ("The Jade"), mais de manière générale c'est une bande originale qui ne fait pas dans la demi-mesure.

Il est intéressant de constater qu'on entend déjà quelques idées que Zimmer développera dans Gladiator et Pirates des Caraïbes. Il est indéniable que The Rock est une bande originale clé dans la carrière de Zimmer et qu'elle définit déjà ce que seront ses quinze prochaines années de compositeur. Pour Gregson-Williams, The Rock a surtout été l'occasion d'un premier grand blockbuster, mais il s'éloignera par la suite du style cher à Zimmer.

Morceau préféré : Hummel Gets The Rockets

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L'association Gregson-Williams / Powell fonctionne définitivement bien. Le développement de l'univers merveilleux de Shrek se découvre dès le thème principal et sa tendre mélancolie ("Fairytale").

Morceau préféré : Fairytale

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Pour sa deuxième collaboration avec Ridley Scott (et on espère pas la dernière), Gregson-Williams use de sonorités électroniques pour rappeler le côté scientifique de l'aventure spatiale de Mark Watney (notamment sur "Hexadecimals"). On ressent à la fois la solitude et la détermination du personnage, qui se laisse gagner à de rares moments de déprimes qui laissent vite place à un espoir retrouvé. Car si l'ensemble s'avère plutôt calme comme Watney lui-même, les rares montées en puissance n'en sont que davantage mises en valeur. Certaines mélodies sont magnifiques ("Making Water", "Crossing Mars" et le morceau final "Fly Like Iron Man" (parfois nommé "I Got Him !")), pleines de vie et d'espoir et m'emportent très loin dans les étoiles.

Morceau préféré : Making Water

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Pour ce film de Tony Scott, Gregson-Williams propose un mélange audacieux d'ambiances orientales et de musiques électroniques. D'un côté, l'électronique sert les moments d'actions, apporte du dynamisme. De l'autre, le compositeur fait la part belle à l'émotion en usant d’une voix d’enfant et d’instrumentations orientales (les diptyques "Beirut, a war zone" - "My name is Tom" et "Explosion Aftermath" - "Parting Company") apportant ainsi un certain côté mélancolique. On reprochera juste à la bande originale de répéter un peu ses meilleurs thèmes, ainsi qu'un mélange parfois mal équilibré. Mais le tout fonctionne quand même convenablement. On a un condensé intéressant des deux procédés dans le morceau final "Operation Dinner Out".

Morceau préféré : Operation Dinner Out

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Outre les mémorables chansons du film composées par Trey Parker, Team America est un solide travail de Harry Gregson-Williams.

Morceau préféré : The Team America March

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Je trouve que Gregson-Williams retrouve un peu de l'inspiration qui lui faisait défaut sur les deux précédents opus. Sans atteindre le niveau du premier film mais les thèmes sont bien retravaillés et la partition ne souffre pas de problèmes de rythme cette fois-ci.

Morceau préféré : Rumpel's Defeat

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The Last Duel débute par "Duel Preparations" qui est une première montée en puissance héroïque. Cependant le souffle épique retombe vite puisqu'avant le duel, l'histoire revient sur les causes de celui-ci.

Gregson-Williams développe ses compositions dans le style de l'époque, principalement autour de voix qui entonnent des chants que l'on peut assimiler à des chants religieux. Les instruments folkoriques d'époque sont aussi de la partie, avant tout des cordes mais on entend aussi un orgue dans "Confontation".

La bande originale se concentre principalement sur l'intime et semble plutôt adopter le point de vue de Marguerite de Carouges. "Marguerite de Carouges" est de fait un morceau caractéristique de cette dynamique où Gregson-Williams utilise un chant élégiaque et délicat.

Les thèmes des deux autres protagonistes masculins sont plus rustiques mais le compositeur ne délaisse pas pour autant la certaine mélancolie qui accompagne sa partition.

"The Duel" reprend le crescendo épique initial mais avec un vrai sens mélodique et puis s'interrompt brutalement dans sa seconde moitié : un chant funèbre prend le relais avant une conclusion pleine de suspens. "The Aftermath" est une conclusion plus enjouée et enfin l'album se termine en beauté par "Celui que je désire" de Grace Davidson.

Morceau préféré : The Aftermath

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Dans l'absolu, il s'agit d'une partition sympathique mais tellement éloignée du monument qu'est le classique originel d'Hans Zimmer, que la déception est là, forcément.

Morceau préféré : Strength And Honor

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Un peu décevant ce deuxième opus musical dans lequel Gregson-Williams recycle un peu trop les compositions du premier. Surtout je regrette des pistes courtes qui s’enchaînent sans ligne directrice.

Morceau préféré : Prince Charming

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Ce troisième volet de la saga ne débouche pas sur une révolution musicale. On retrouve quelques jolis développements épars mais l'ensemble ne convainc pas totalement.

Morceau préféré : The Royal Treatment

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Live by Night est la troisième collaboration d'Harry Gregson-Williams avec Ben Affleck. La période de la prohibition n'a semble t-il pas entièrement inspiré le compositeur qui délivre un travail honnête mais qui reste finalement conventionnel. On retrouve par instants une certaine délicatesse dans l'expression émotionnelle mais la partition ne décolle jamais vraiment. Néanmoins, l'utilisation discrète de l'électronique est appréciable surtout pour la manière dont Gregson-Williams parvient l'insérer au milieu du piano et de la guitare. "The Getaway" propose un passage d'action réjouissant.

Morceau préféré : The Getaway

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Gregson-Williams propose un joli thème pour le personnage de Jake Lonergan ainsi que quelques petites fulgurances sympathiques lors des combats de fin du film ("Jake's Army", "Ella's Mission" notamment). Les compositions n'évoquent finalement que peu l'ambiance western que l'on était en droit d'attendre au vu du film. Ce n'est pas forcément un mal d'ailleurs puisqu'il est difficile de renouveler la musique de western aujourd'hui. En fait, il est surtout dommage que la majorité de la partition soit assez peu marquante voire pour certains passages sans réel intérêt.

Morceau préféré : Jack Lonergan

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Harry Gregson-Williams et ses acolytes Ryan Amon, Justin Burnett et Atticus Ross délivrent une bande originale où l'ambiance prime sur la mélodie. Les nappes électroniques enveloppent les scènes d'actions. Quelques envolées sont à signaler comme les chœurs de "Breaking a Promise" mais rien d’extrêmement mémorable.

Morceau préféré : Breaking a Promise

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Gregson-Williams retrouve Ben Affleck après Gone Baby Gone. Il est cette fois accompagné par David Buckley. L'ambiance est à l'électronique, particulièrement pour les scènes de braquage, mais des solos de piano et guitares électriques accompagnent également le long-métrage.

Dans ce style électronique les développements de Gregson-Williams ne sont pas sans rappeler ses collaborations avec Tony Scott. On peut regretter toutefois une certaine retenue en dehors de "Nuns with Guns" qui adopte un rythme électronique entêtant. Le partage des tâches n'a pas vraiment été profitable : David Buckley a semble-t-il davantage travaillé sur la mise en place de la tension oppressante qui imprègne les scènes d'action mais en définitive le résultat proposé par le duo n'est qu'au mieux efficace, jamais marquant.

Morceau préféré : Nuns With Guns

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Je ne suis pas très client des compositions d'Harry Gregson-Williams qui sont uniquement électroniques et c'est le cas d'une partie de la partition ici. C'est assez récurrent dans ses travaux pour les films de Tony Scott et je trouve qu'on n'échappe pas à l'ennui lors de l'écoute.

Morceau préféré : Claire's Apartment

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Phone Booth est uniquement un support à la tension du film mais rien de plus ne se dégage de la partition. Les développements électroniques sont plutôt sommaires et rien n'attire l'oreille de l'auditeur.

Morceau préféré : Times Square

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La relecture musicale de Total Recall par Harry Gregson-Williams offre peu d'intérêt. Le compositeur a le mérite d'apporter une dynamique rythmée importante mais il le fait au détriment d'un apport mélodique convenable à mes yeux. Le paroxysme étant atteint avec "The Tripping Den", morceau d'électronique d'une horreur absolue. "Rekall" n'est pas beaucoup mieux et globalement je n'adhère pas à ces morceaux électro. On signalera quand même "Rooftop Chase" qui dans le registre de l'action est tout de même plus convenable.

Pour ce qui est des morceaux plus calmes, Gregson-Williams n'a pas été très inspiré. Pas de thème qui reste en tête, rien de mémorable à l'horizon.

Morceau préféré : Rooftop Chase