Les meilleurs albums de Marvin Gaye selon Arthur Debussy

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L'album phare de Marvin Gaye, son chef-d’œuvre absolu. Un album intemporel et toujours d'actualité. Une somptueuse et bouleversante complainte, qui me file les larmes aux yeux quasiment à chaque fois que je le réécoute... Pour moi c'est bien simple, c'est le plus grand album de soul, genre déjà riche en immenses albums...

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THE album des 2 premières parties de carrière de Marvin Gaye (avant What's Going On donc), quand il faisait de la soul plutôt « classique » et « rétro ». Particulièrement en voix ici, il bénéficie de mélodies finement ciselées et de grande qualité. Avec bien sûr le hit I Heard It Through The Grapevine, l'arbre qui cache la forêt, tant cet album regorge de pépites.

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Après What's Going On, cet album avait de quoi dérouter. Finies les préoccupations sociales, Gaye se recentre sur ses sentiments personnels et amoureux. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Marvin sait toujours se faire touchant, avec de l'émotion à fleur de peau. J'ai mis du temps à apprécier cet album à sa juste valeur, mais je dois dire qu'il vaut ces efforts répétés.

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Un opus vraiment bon, avec une chanson titre incroyable et une grand cohérence tout le long de l'album, avec la récurrence du thème de ce titre introductif.

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Un album enregistré en 1972 et jamais paru, laissé jusque-là à l'état de chansons éparses, ajoutées en bonus d'autres albums ici et là, rassemblées pour la première fois. « You're The Man » est le véritable chaînon manquant entre What's Going On et Let's Get It On : un mix entre soul consciente, militante et plus légère. Tout n'est pas du même niveau, mais l'ensemble est de qualité et près de la moitié des titres sont très réussis.

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A peu de choses près, Marvin Gaye réédite l'exploit de I Want You : créer un grand album, cohérent de bout en bout. C'est d'autant plus méritoire quand on connaît l'histoire de la création de cet album, réalisé pour financer le divorce de Gaye avec sa première femme. Seul regret : que l'album soit trop long, ce qui lui fait perdre en force au fil du temps. 20 minutes en moins et ça aurait été un très grand album.

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Un bel album à la création chaotique, ce qui se reflète dans la production parfois envahissante et maladroite, la Motown ayant remixé l'ensemble des pistes sans l'accord de Marvin. Heureusement, beaucoup de chansons sont très réussies, et font de cet opus un des albums phares de la période post What's Going On de Gaye, voire de sa carrière tout court.

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Marvin Gaye en grande forme ! Lui qui n'aimait pas le live, en bon perfectionniste, livre l'une de ses toutes meilleures performance scéniques. Ou en tout cas, l'une des plus accomplies. Le revers de la médaille, c'est qu'il ne retrouve pas l'émotion de la version live de l'album What's Going On, plus brouillonne mais aussi plus intense.

Ici, toutefois, le show est assuré, et quel show ! Il y a de nombreuses réussites tout au long de l'album, parmi lesquelles les deux dernières pistes, un net cran au-dessus. En guise de rappel, Gaye nous chauffe à blanc avec Let's get It On, qu'il chante avec ses tripes et son âme... Puis il nous donne le coup de grâce avec What's Going On, SA chanson phare (à mon sens), ici jouée sur un ton groovy... Mais qui reste toujours aussi déchirante. Une fois de plus, on s'écroule, touché en plein cœur par Marvin. Quel artiste !

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Un album à la production compliquée, Marvin ayant du mal à se remettre du décès de son ancienne partenaire vocale Tammi Terrell et Diana Ross étant enceinte. Marvin noyait sa peine en fumant joints sur joints au studio, ce qui insupportait Diana, qui craignait pour la santé de son bébé avec la fumée omniprésente. Leur voix furent donc enregistrées séparément.

Et le résultat est bluffant ! Leurs voix se marient bien, et surtout, c'est le seul album de duo enregistré par Marvin dans les 70's, les précédents ayant un son très 60's, plus classique. Ici la musique est d'une grande générosité, chaleureuse et entrainante, typique de la soul 70's, arrivée à pleine maturité. Et c'est peu dire que Marvin et Diana sont en voix. Ils chantent même parfois à l'unisson, Marvin poussant sa voix dans les aigus sans jamais faiblir. En bref, un excellent disque de soul !

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Le chaînon manquant entre What's Going On et Let's Get It On. Marvin Gaye est toujours en apesanteur, évoluant au sommet de la soul, et redescend progressivement sur Terre. La majorité de l'album est composé d'instrumentaux, mais Marvin Gaye nous livre là un bijou finement ciselé, avec des mélodies inventives et des arrangements soignés. Et ses parties vocales sont toujours aussi déchirantes et exaltantes. Pas aussi magistral que son chef-d’œuvre What's Going On, mais pas loin.

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A mon sens, un cran au-dessus de You're All I Need. Les voix de Marvin Gaye et Tammi Terrell se marient toujours aussi bien, et les chansons sont plus abouties et entraînantes. Un bon album !

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Du bon Marvin Gaye première époque, mi crooner mi soulman. Le son Motown est moins présent (ces arrangements parfois envahissants), ce qui n'est pas pour me déplaire.

Premier vrai album qualitatif pour Marvin, premier à pouvoir être en partie qualifié d'album soul, sa carrière a décollé à partir de cet opus (le second à être enregistré pour la Motown).

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Ultime album de Marvin Gaye. Un album qui sent la fin : Marvin n'est plus trop dans le coup et nous offre un mix de funk, de disco, de synthés dégoulinants et de groove érotico-kitch à la Michael Jackson. Le bonhomme a toujours un talent certain pour la composition, mais son album est à la limite entre le réjouissant et l'indigeste.

C'est un peu l'équivalent du Hotter Than July de Stevie Wonder : un album qui clôt un âge d'or et qui se fait plus commercial, obtenant un plébiscite du grand public et porté par un titre phare, ici Sexual Healing. C'est peut-être la chanson la plus connue de Marvin Gaye, et celle à laquelle on le résume trop souvent, alors que c'est l'une de ses plus caricaturales...

Et oui, Marvin Gaye a une discographie extrêmement riche, c'est tout sauf le lover 80's sur le retour qu'on s'imagine, il est tellement plus que cela. Certes, c'est une de ses facettes, mais c'est loin d'être la plus intéressante et la plus représentative de sa discographie. Personnellement, je préfère me souvenir du Marvin Gaye 70's, à la fois engagé et en lutte contre lui-même, ses proches et la société, génial auteur, compositeur et interprète.

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Ça y est, cette fois Marvin est en plein dans sa période soul, qui peut être considérée comme la deuxième partie de sa carrière. Après des débuts plus proches du jazz vocal, alors que Marvin préférait se placer dans le sillage de Nat King Cole, quitte à rester dans son ombre, il refusait d'enregistrer du R&B ou de la soul à proprement parler. Il avait tout de même réalisé quelques albums plus soul, mais il revenait régulièrement à son costume de crooner, pas si bien taillé que ça pour lui.

Dans la deuxième moitié des années 60, devant le succès grandissant de ses titres R&B / soul, il décide de s'adonner définitivement à ce genre musical. Grand bien lui en a pris ! Hélas, il doit batailler ferme pour imposer sa sensibilité, et jusqu'à ce qu'il ait un contrôle plus total à partir de What's Going On, en 1971, ces années le voient toujours dans un entre-deux, certes plus à l'aise qu'en « sous-Nat King Cole », mais peinant à exprimer tout ce qu'il voudrait dans ses chansons, contraint qu'il est par les codes rigides de la Motown. Malgré tout, ces albums sont de bons albums de soul, à défauts d'en être de grand... Il faudra attendre les années 70 pour voir l'arrivée de ses chefs-d’œuvre.

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Il n'y a pas à dire, c'est bien chanté, les voix de Marvin Gaye et de Tammi Terrell se marient bien, c'est bien produit... Mais ça reste terriblement lisse, surtout quand on compare cet album au chef-d’œuvre de Gaye « What's Going On ». On comprend que le projet de Gaye de produire un album engagé ait perturbé la Motown, maison de disques plus habituée des albums de soul un brin édulcorée et commerciale...

Fort heureusement, Marvin Gaye a tenu bon et a signé l'un des plus grands albums de tous les temps. Avec « You're All I Need », rien ne présage du chef-d’œuvre à venir, on est encore loin de l'originalité, de la sincérité et de la profondeur de « What's Going On ». Un opus appréciable en somme, mais mineur.

Pour comparer ce qui est comparable, c'est un album similaire à ce que faisait Stevie Wonder dans sa deuxième partie de carrière, quand, jeune adulte, il signait des disques R&B/soul classiques assez sirupeux. Avant qu'il ne se métamorphose en génie de la soul avec son premier grand album « Where I'm Coming From », sorti en 1971.

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Écouter Marvin Gaye, en live ou en studio, est toujours un plaisir. Mais je dois dire que ce n'est sans doute pas son meilleur live... Il y a beaucoup de chansons coupées, de medleys, et pas vraiment d'atmosphère prenante ou de montée en puissance.

Heureusement pour nous, il a enregistré 2 lives majeurs dans les années 70, celui consacré à son chef-d’œuvre What's Going On et un live enregistré peu de temps après la sortie de Let's Get It On, autre grand album studio de sa discographie.

Deux lives intenses et fiévreux, alors qu'on sait que Marvin n'aimait pas être sur scène... Son côté perfectionniste prenait le pas et il était rarement satisfait, malgré d'excellentes prestations...

Le Live at the London Palladium est donc un opus honnête et appréciable, comme tout disque de Marvin Gaye, mais il n'est clairement pas un indispensable de sa discographie, contrairement aux 2 lives précédemment cités...

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Après avoir écouté la quasi totalité des albums de Marvin Gaye pré-What's Going On, il est troublant de constater que rien ne laissait présager du chef-d’œuvre à venir. Le différentiel entre cet album et le suivant est incroyable.

What's Going On deviendra alors un pivot dans la discographie de Gaye : celui-ci s'étant libéré en partie du carcan de la Motown, il livrera plusieurs grands albums. Une façon de se rendre compte combien la créativité et la sensibilité de Gaye étaient réfrénées avant son album phare...

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Un plutôt bon album, même si moins dynamique et entraînant que les 2 autres albums du duo. Tammi Terrell, alors gravement malade, est très affaiblie et se fait doubler régulièrement par une autre chanteuse.

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Album sympathique. Mais Marvin Gaye fera mieux en termes de duo avec Tammi Terrell, leurs deux voix se mêlant mieux qu'ici, où Mary Wells, chanteuse plus en vue que Gaye à l'époque, prend un peu le dessus.

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Deuxième partenaire féminine pour Marvin Gaye avant Tammi Terrell. La voix de Kim Weston est moins jolie et moins présente que celle de Mary Wells, du coup l'album fonctionne un peu mieux et met davantage la voix de Marvin en valeur. Mais je préfère quand même Together et bien sûr les albums avec Terrell.

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Marvin revient (enfin !) à la soul. Dommage que cet album soit inégal, tous les titres ne sont pas aussi bons... Mais dans l'ensemble ça fait plaisir de voir Marvin revenir à son genre de prédilection, celui où il s'épanouira pleinement par la suite.

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Une fois de plus, Marvin nous fait du Nat King Cole. Mais là, l'hommage est rendu jusqu'au bout, avec beaucoup de classe et de panache. C'est donc sans doute le meilleur disque que Gaye ait réalisé dans le genre. Même si, encore et toujours, rien ne vaut ses albums soul.

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Un mauvais album de Marvin Gaye, je ne pense pas que ça existe, vu le talent du bonhomme. Mais des albums plus faibles, oui, il en a eu dans sa carrière. Et là, en l'occurrence, c'est encore plus particulier : « Dream of a Lifetime » est un album posthume, assemblant des pistes enregistrées ça et là dans le passé.

Et autant le dire tout de suite, s'il y a quelques pépites, il y a un certain nombre de chansons qui ressemblent à des faces B ou à des chutes de studio... De plus, la production 80's très envahissante, à grands renforts de boîtes à rythmes et de vocodeurs, défigure pas mal les chansons.

A titre d'exemple, Symphony, qui est un titre phare dans la discographie de Marvin Gaye, une vraie réussite, est passablement gâchée par une production qui en fait beaucoup trop, en plus d'être aujourd'hui ringarde... Je comprends mieux pourquoi Salaam Remi l'a remixée pour l'album « You're The Man », sorti en 2019 (en fait il l'a surtout dépouillée des scories inutiles), avec un résultat probant, redonnant tout son lustre à cette magnifique chanson.

Au total, il y a quand mêmes quelques pistes de grande qualité, d'où mon 6, mais ça reste un album mineur, à réserver aux fans de Marvin.

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Marvin Gaye quitte un peu le jazz pour se faire davantage crooner, façon Nat King Cole (toujours) et Sinatra. C'est plus abouti que ses précédents essais dans le domaine, avec en prime de beaux arrangements, mais on est en droit de lui préférer le Marvin Gaye soul, un genre qui lui sied bien davantage.

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Marvin Gaye revient à la soul, et ça fait plaisir. Mais il signe là un album de soul assez basique, sans éclat. Il peine encore à trouver sa voie et un style qui lui soit propre.

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Premier album de Marvin Gaye pour la Motown. A l'époque, Gaye voulait se placer dans le sillage de Nat King Cole et Ray Charles, en enregistrant de la musique jazz, voire R&B. Fort heureusement, dès son second album il va infléchir son style et contribuer à la naissance de la soul, avec une musique bien plus vivante et vibrante. Ici tout sonne trop sage et trop lisse, on s'ennuie poliment, même si la voix de Marvin est décidément un de ses points forts.

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Étonnamment, après un second album plus soul, Marvin Gaye revient au jazz de ses débuts et de son premier album. En mode « sous-Nat King Cole », Gaye semble avoir du mal à sortir de ce costume trop étriqué pour lui. En résulte un album plat, sans saveur. Certes élégant, mais terne, loin de l'éclat de ses succès futurs, bien plus habités et prenants.