Les meilleurs albums de Pink Floyd selon Pierre Qui Roule

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L'album m'ayant le plus marqué à titre personnel, dont la piste éponyme a jalonné les "fins" dans ma vie, il est aussi le plus réussi à mes yeux car le plus équilibré dans ses titres. Et je pense qu'on peut facilement mettre les deux Shine dans le top 10 des meilleurs titres de l'histoire de l'humanité.

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Œuvre magistrale de Pink Floyd, prouesse de Roger Waters avant son déclin, The Wall est plus qu'un album, c'est un projet total dont la tournée et le film sont indissociables. C'est sans aucun doute l'album que j'ai le plus écouté de ma vie, et pourtant aussi un des plus longs. Les textes sont formidables et l'histoire déroulée au long des titres est particulièrement touchante et profonde. Et puis le solo de Comfortably Numb...

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Très souvent considéré comme le meilleur par mes pairs Floydiens, je trouve qu'il relève également du génie, que ce soit dans les thématiques abordées, le soin apporté aux détails, ou encore à ce mastering incroyable ; il en reste néanmoins parfois un poil trop lourd à écouter d'une traite (ces putains de sonneries d'horloges me hantent). C'est cependant le plus profond dans les sujets qu'il aborde, les curieux je vous invite à regarder la série de vidéo sur la chaîne YouTube Polyphonic pour en savoir davantage !

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Sans doute l'album le plus sous-côté de la discographie des Floyd, Animals est pourtant un superbe album satirique inspiré des écris d'Orwell, soulignant avec brio et finesse l'engagement politique goguenard du groupe. Outre l'album, la tournée "In the Flesh" pour le promouvoir est également entrée dans la légende puisqu'elle fut l'élément déclencheur de l'écriture de The Wall pour Roger Waters. Allez lire l'anecdote du cochon de la pochette sur wikipédia, avec le sniper et le blocage d'Heathrow, c'est succulent.

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Oui, certains diront que Meddle tire uniquement sa force d'Echoes, certes, mais n'oublions pas que l'album contient le seul titre "jazzy" (et pas des moindres) de toute la discographie des Floyd : San Tropez, qui est sans doute un de leurs titres que j'affectionne le plus. Ceeeeeeependant... Il contient (ou plutôt contenait avant que le groupe le zucc de l'album) le pire titre de toute l'histoire du groupe : Seamus, un blues avec le chien d'un pote à Gilmour qui chante...

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Bon, ça me fait assez mal de le mettre seulement à la sixième place car j'aime beaucoup The Division Bell, mais j'ai tout de même un blocage avec l'aspect ultra lissé et propre de cet album. Il manque une touche de folie, de grain, de relief. Sans doute aussi parce qu'il manque Roger Waters. Souvent je me retrouve à davantage vouloir écouter Poles Appart et High Hopes dans le CD de P.U.L.S.E. plutôt que dans leur propre album qu'est The Division Bell.

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Album décrié avant même sa sortie, je l'ai pourtant énormément apprécié. D'un calme absolu, tout en étant ponctué de rappels discrets ou moins discrets à l'ensemble de leur discographie, les Floyd (ou plutôt ce qu'il en reste) ont sans aucun doute signé le plus beau des "derniers albums de carrière" et ce de manière pleinement consciente et calculée. Très bon album pour s'apaiser et faire de doux rêves en siestant.

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Encore une fois, il m'est très difficile de positionner cet album qui pour est un travail d'atmosphère plus que de musique à proprement parler. C'est un album au grain unique, avec une réelle texture, qu'il est bon d'écouter seulement au "moment juste" sans quoi il est difficile de l'apprécier pleinement. Mon conseil, lancez-le peu de temps avant que le soleil se couche, un soir grisonnant et doucement pluvieux, avec le cœur soupirant et l'esprit emmêlé.

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La plus belle ouverture d'album de toute la discographie des Floyd se trouve ici selon moi. Mais l'ensemble, bien qu'il soit excellent, me paraît un peu trop déséquilibré parfois. C'est voulu, c'est sur, mais passer de l'ouverture orchestrale à la petite voix fluette de "If" ne me plaît pas trop. Par contre, "Summer 68" est une de mes chansons de Pink Floyd favorites, avec un How do you feeeeeeeeeeeeel des plus jouissifs. La recette même du bonheur.

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Tout comme Obscured By Coulds (et pas mal d'autres) c'est extrêmement difficile et frustrant que de classer cet album à une place fixe puisque son degré d'appréciation dépend énormément de l'état d'esprit dans lequel est son auditeur au moment où il le découvre (ou redécouvre). Une première moitié d'album selon moi meilleure que la seconde. Mon conseil : écoutez-le et venez me dire ce que vous en pensez et quel était votre humeur à ce moment-là.

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Que très récemment écouté, alors qu'il traînait dans mes placards depuis une éternité, j'ai plutôt apprécié l'album, mais il me faudrait le faire tourner encore 3 ou 4 fois de plus pour m'en faire une véritable idée. Affaire à suivre donc, il évoluera sans doute dans le classement. Aussi, il me faudra regarder le film qu'il illustre pour compléter l'image que je me fais de l'album.

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Un album que j'aurais aimé l'avoir vu en concert. Mais dont je suis paaaaaaaas fan plus que ça. Sans doute pas assez écouté.

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L'idée de vouloir faire une suite à The Wall ne pouvait être qu'une mauvaise idée hélas... Et cet album le confirme. C'est un petit frère mal conçu, pas mauvais, mais fade et peu marquant, contrairement à un The Wall saisissant. Il aurait mieux valu ne pas vouloir surfer sur le succès du premier, comme Matrix en fait.

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"Ummagumma ? What a disaster !" - Roger Waters

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Alors j'ai du l'écouter... Mais je m'en souviens pas. Je l'écoute bientôt et je le classerai après.

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Ibid.