Les meilleurs albums de Serge Gainsbourg selon Yasujirô Rilke

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Un des meilleurs Gainsbourg. Parce que la ferveur de l'érotisme y transpirent. Que la musique trouve une maturation pleine et gorgée. Et qu'absolument tous les morceaux sont restés dans l'histoire de la variété !

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Profondément opiacé et teinté d'une fièvre sulfureuse, cet album nabokovien assoit, après "Jane Birkin & Serge Gainsbourg", la place de Gainsbarre parmi les grands chanteurs français mais aussi les illustres poètes européens.

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Somme toute, ils sont les rares les albums à réunir autant de tubes qui auront marqué leur époque, leur genre et l'Histoire de la musique en général. Une des plus iconiques bandes son de ce que 1968 veut dire aux oreilles du monde.

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Pénultième album du grand chanteur vandale. Toute sa nobokovie aigüe y trouve, à chaque morceau, de quoi s'étendre sans retenue. Pour le meilleur de la musique puisqu'on atteint là l'acmé de son oeuvre, de son art.

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3e album de l'homme à la tête de choux et, certainement, l'un de ses plus importants. Parce que, plus que n'importe quel autre, il y consacre ce qui fera le sel et la légende de son art : la mélancolie mâtinée de liesse lascive.

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Double de "Bonnie and Clyde", défait de Bardot, avec des morceaux communs et des inédits, cet "Initials B.B." résonne comme la libération et la libation d'un Gainsbarre trouvant dans 68 l'écrin de sa luxure et de sa musique.

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1e opus du maître de la chanson française, ouvert avec le cultissime "Poinçonneur des lilas". Le ton grivois de l'artiste est déjà là, sans le sourire débonnaire d'un Brassens, mais avec un accent jazzy, qui s'épuise légèrement sur les dernières pistes.

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Comme "Confidentiel", "Vu de l'extérieur" est un album essentiel de SG parce qu'il contient deux morceaux fabuleux : "Je suis venu te dire que je m'en vais" et "La poupée qui fait". Rupture et amour filial.

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On peut aimer pleinement un album à partir de deux seules excellentes chansons ("Elaeudanla téitéia" et "No No Thank's No") qui alterne comme ses deux tubes entre l'entrain jazzy et la mélancolie spiritueuse.

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2e opus du maître jazzy de la chanson française, aussi dandy qu'irrévérencieux, s'ouvrant avec "Le claqueur de doigts", passant par "L'anthracite" et allant jusqu'au "Cha cha cha du loup", autant de grands morceaux intemporels.

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Entre "Rock et around the Bunker" et "Aux armes et caetera", Gainsbourg retente un album-concept et narratif, façon "Histoire de Melody Nelson". En changeant cette fois-ci Melody par Marilou. Et l'inspiration folle en moins.

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En prolongeant l'ambiance reggae de "Aux armes et caetera", Gainsbourg laisse libre cours à Gainsbarre et cultive des morceaux iconoclastes comme "Juif et Dieu" et le pétomane "Evguenie Sokolov". Jouissivement mal brossé.

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6e album studio de SG : se fait entendre, clairement, derrière les sonorités africaines de cet album-concept, la figure de Gainsbarre, quittant sa voix de velours et donnant à entendre pleinement ses effluves alcoolisés.

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Etonnant petit opus, 4ème dans la disco de Gainsbourg. Sans qu'aucun morceau remarquable ne s'en détache, ne reste que le spleen coutumier du grand chanteur, pétri, à la Baudelaire, d'un chant spiritueux/el à l'alcool.

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En sillonnant autour de la Shoah, de la terreur nazie et de la condition juive, préférant à l'atermoiement une sorte de cirque brechtien, SG trouve un ton iconoclaste. Mais se tient loin des sommets de sa musique.

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La talent de Gainsbourg est le même que celui des grands artistes comme Picasso, Godard ou Py : savoir se renouveller. En versant dans le reggae, il donne de nouveaux accents à son spleen. Sans que cela ne prenne, pour moi.