Les meilleurs albums des années 2010 selon Raspaillac

Annotation :

J'ai découvert l'album un peu sur le tard et je pensais pas à ce moment-là qu'il serait aussi haut dans mon classement de fin de décennie. Mais c'est pour moi l'album ultime pour se rouler joyeusement dans sa dépression, d'une poésie et d'une puissance insidieuses qui forcent le respect. Je peux pas nommer un seul morceau que j'aime moins sur la tracklist et tout en étant assez dépouillé, Carrie & Lowell a une identité très affirmée. Sufjan j'te suce

Annotation :

On va dire que je triche parce que si on a droit aux compilations d'albums c'est Frank Ocean qui gagne. Je mets quand même les 3 albums ensemble pour plusieurs raisons. Déjà ça me permet de libérer 2 places dans ce classement déjà infaisable. Ensuite, les 3 albums ont globalement la même atmosphère, même si le 3e diffère légèrement. Enfin il faut bien célébrer Brockhampton, révélation de l'année 2017 et artiste que j'ai le plus rincé sur les plateformes de streaming sans aucune contestation. Hip-hop archi énergique et inventif, l'équilibre et l'alchimie entre les membres ne sont jamais aussi bons que sur ces 3 opus qui comptent un nombre incalculable de bangers (Gold, Queer, Boogie, Zipper, Sweet...). J'ai pas les mots

Annotation :

On est en 2012, le rock indé est sur le déclin et Alt-J débarque de nulle part pour nous offrir cet album unique, à la fois ambitieux et immédiatement efficace, très divers en propositions musicales mais incroyablement homogène en qualité, avec une production chatoyante (quel délice ces percussions) et des compositions qui foisonnent d'idées géniales. Un disque touché par la grâce.
Que la carrière inégale d'Alt-J ne fasse jamais oublier la claque qu'était cet album à sa sortie

Annotation :

Probablement l'artiste n°1 qui viendra à l'esprit quand on parlera de cette décennie en 2050. La constance de ce gars dans l'excellence paraît juste sans limites. TPAB et DAMN sont des choix complètement défendables, personnellement je penche pour ce disque quasi parfait qui a signé la véritable explosion du gars qui m'a fait aimer le rap US (avec Nas)

Annotation :

Pour le coup choc complètement immédiat quand j'ai entendu Ivy pour la première fois, petit être vierge de R&B contemporain que j'étais. L'album devient plus évanescent après l'incroyable Nights, et je comprends ceux qui peuvent trouver ça soporifique (même si c'est très dommage pour vous). Personnellement Blonde me fait rentrer dans une espèce de transe, d'état de délectation intense et je pourrais me laisser bercer par la voix de Frank Ocean pendant 4 heures d'affilée. Reviens nous vite Frank stp

Annotation :

Ça fait partie de ces artistes qui m'ont obsédé pendant de nombreux mois. La voix de Dave Bayley est une merveille de suavité. Album très fortement conseillé à quiconque a envie de tartiner

Annotation :

Cet album me donne envie de mettre du carton dans la poubelle verte

Annotation :

Au début je trouvais ça difficile d'écouter un album de Beach House en entier mais celui-ci a fini par me vaincre, nostalgie aidant. Les années passent et je trouve ça de plus en plus obsédant. Très très grand album de dreampop

Annotation :

Beach Life-in-Death clairement top 10 morceaux de la décennie, c'est un putain d'opéra ce truc.
Au-delà de ça on est sur un album d'indie lo-fi archi attachant, qui regorge de mélodies pop génialement composées qui épousent parfaitement les lyrics poétiques d'ado attardé de Will Toledo

Annotation :

J'ai l'impression de faire partie de la Camorra alors que je suis né à Nancy c'est fou

Annotation :

Le dernier grand album d'Arcade Fire à ce jour, album concept très immersif avec un paquet de mélodies et de lyrics mémorables, et toujours la marque de fabrique du groupe, cette espèce d'énergie chaotique guidée par les voix uniques de Win Butler et Régine Chassagne. Sûrement l'album que j'ai le plus écouté de la décennie avant l'arrivée du streaming

Annotation :

Perso je trouve cet album plus abouti et tout simplement meilleur que Songs for the Deaf qui casse un peu la tête. Les QOTSA réussissent complètement leur tournant un peu plus pop avec des morceaux plus efficaces qui conservent quand même ce son épais et enveloppant si caractéristique. Très fort

Annotation :

:'(

Annotation :

Game-changer diabolique

Annotation :

Il arrive à nous faire scander les plus pures insanités à tue-tête et ça c'est très fort. Même si son côté le crade pour le crade m'agace de plus en plus il faut reconnaître que la musicalité de cet album est d'un autre monde et a beaucoup joué dans mon entrée dans le rap

Annotation :

Après avoir sorti l'album le plus acclamé par la critique de la décennie, Kendrick prend la terre entière à contrepied en sortant un disque bien plus frontal, personnel et finalement assez peu politique. Le résultat est génial et le format lui donne encore plus de latitude pour montrer sa virtuosité rapologique.

Annotation :

Neil Hannon à son meilleur, entre poésie, story-telling et humour, toujours avec une facilité déconcertante d'écriture.

Annotation :

Si c'est pas encore le cas il y aura bientôt des thèses sur cet album donc je vais pas en rajouter. Même si je le place en 3e position des albums de Kendrick, ça restera peut-être son plus emblématique... l'avenir nous le dira

Annotation :

Triste, étrange, hivernal, un chef d'oeuvre de production

Annotation :

C'est difficile d'avoir du recul sur les albums de 2019 dans ce genre de classement mais celui-ci est pour moi un chef-d'oeuvre de groove à écouter sans modération. Une fois qu'on est pris dans la toile de Hamza, impossible d'en sortir.. et mercé la Belgique

Annotation :

Je le mets là mais vous même vous savez que Playboy Carti a inventé la musique

Annotation :

Un peu comme pour Blonde (qui m'a quand même plus traumatisé), Ctrl a été ma porte d'entrée dans le R&B Alternatif et m'a obsédé pendant un bon moment, notamment Supermodel et Drew Barrymore.

Annotation :

Je profite de cet album pour m'excuser de la masculinité de ce classement, je promets que je me soigne.
Sinon cet album c'est un peu le TPAB de Janelle Monae, pas la porte d'entrée la plus digeste (pour ça il y a Dirty Computer) mais un double-album très riche et enthousiasmant qui fusionne pas mal de styles, ça mérite vraiment qu'on y accorde du temps

Annotation :

Il se disperse mais y a que lui qui écrit comme lui

Annotation :

Bien trop de charisme en une seule personne

Annotation :

Sans aucun doute l'album le plus influent de la décennie

Annotation :

J'ai mis du temps à vraiment l'apprécier mais il faut bien se rendre à l'évidence que c'est un grand album

Annotation :

Le groove de ce type n'a d'égal que sa dentition

Annotation :

Un peu moins direct que Brutalism mais tout aussi exaltant. Un groupe qui déconstruit la virilité dans un style on ne peut plus viriliste : c'est tout ce dont le monde avait besoin en 2018

Annotation :

Un 12-titres qui se boit comme du petit lait en 2018 ça fait plaisir. Jazzy Bazz évolue dans les thèmes abordés, et livre un album plus musical qui fait passer par toutes les émotions, du banger El Presidente à l'émouvant Parfum. Vraiment, je me lasse pas de cet album