Les meilleurs albums des Beach Boys selon L'Ami Ricofruit

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Désolé, ce n'est pas très original mais c'est l'album qui m'a fait tomber amoureux des Beach Boys. Pas beaucoup de hits (au moins trois, tout de même...) mais pas une seule chanson à jeter dans un des albums les plus cohérents de l'histoire de la pop music.

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Si l'album avait été terminé à l'époque de sa fabrication il occuperait probablement la première place du classement. En l'état, malgré les carences (arrangements inachevés, voix absentes, transitions manquantes), c'est une merveille, ambitieuse, complètement folle et mégalomaniaque sur laquelle Brian Wilson se sera malheureusement brûlé les ailes.

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Album un peu mésestimé, qui ressemble à un pas en arrière après le plus adulte Today. On peut pourtant le voir comme une belle synthèse du groupe juste avant le mastodonte Pet Sounds. Toutes les influences sont digérées, c'est le dernier coup de soleil avant la mélancolie spectorienne.

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Un album hybride de transition, de la pop adolescente qui dérive petit à petit vers l'introspection orchestrale.

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L'album post-désastre-de-Smile le plus abouti, dans lequel le collectif s'exprime en harmonie. Brian Wilson est encore très solide dans son songwriting. Ses deux frères, Carl et surtout Dennis, se révèlent.

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Un album que j'aime beaucoup, même s'il souffre forcément de la quasi-absence de Brian Wilson. Ce qui permet à Carl et Dennis de continuer à briller. Même Mike Love arrive à produire une belle chanson (Big Sur). Album soul, qui contient un des meilleurs singles post-Smile (Sail On Sailor), pourtant mystérieusement bricolé à plusieurs mains.

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Les Beach Boys sont cassés, Brian Wilson est de retour mais les compositions déraillent, deviennent plus minimaliste, limite enfantin, et les arrangement plus synthétiques. Ce n'est pas forcément facile d'accès, ni toujours très agréable à écouter. Un album pourtant incroyablement en avance sur son temps, qui préfigure les songwriters brisés à la Daniel Johnston.

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L'apogée de la période adolescente du groupe. Un de leurs plus gros tubes (I Get Around), un bel équilibre parfait entre fun et spleen californiens.

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Après deux albums encore très immatures, les Beach Boys commencent à trouver leur voie, Brian Wilson s'affranchit de plus en plus musicalement et livre quelques-unes de ses plus belles compositions (In My Room).

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Le groupe est toujours en convalescence avec cet album presque conceptuel et thérapeutique qui resserre les liens familiaux dans une ambiance douce et apaisée.

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Sunflower, mais en un peu moins bien. J'aurais classé cet opus plus haut s'il n'y avait pas la chanson Surf's Up, chef-d'œuvre absolu échappé de Smile, qui a l'air de sortir de nulle part, intrus magnifique sur lequel le reste de l'album ne peut que se fracasser les dents. Exception faite de 'Til I Die, un bouleversant sanglot, aussi suicidaire que californien. Absence regrettable de Dennis Wilson dont les compositions auraient pu faire grimper l'album sur les plus hautes marches du podium.

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Une ambiance plus soul qui permet de remettre les compteurs à zéro après la gueule de bois post-Smile. C'est encore très rugueux, les voix un peu fatiguées, les arrangements un peu plus modestes

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Les Beach Boys quittent Capitol, leur premier label, et lui offrent un dernier album en guise de cadeau de séparation qui a tout du droit d'inventaire. C'est le gros bordel, il y a à boire et à manger, mais quelques sublimes perles pop (Do It Again, Time To Get Alone, et même le Never Learn Not To Love de Charles Manson) et des vestiges sidérants de Smile.

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Un album compliqué à évaluer. Si on oublie qu'il est le produit du désastre de Smile, et que certains titres aux arrangements sophistiqués (Heroes and Villains, Good Vibrations), n'y trouvent pas vraiment leur place, on pourrait presque dire que les Beach Boys ont créé (avec pas mal d'avance) un des premiers albums lo-fi.

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Comme pas mal d'albums des débuts, y a beaucoup trop de fillers débiles pour que Shut Down, Volume 2 puisse prétendre aux plus hautes marches du classement. Heureusement il reste de nombreuses pépites : Fun Fun Fun, Don't Worry Baby et surtout, surtout, le magnifique The Warmth Of The Sun, écrit, selon la légende, juste après l'assassinat de JFK.

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Il n'y avait pas grand chose à attendre de cette réunion de famille tardive, sans Carl et Dennis. Pourtant, l'album se tient plutôt bien, malgré une production affreusement passe-partout et l'abus d'auto-tune (mais bon, les voix ne sont plus ce qu'elles ont été). Quelques titres embarrassants (Spring Vacation, Beaches in Mind, pas le genre de truc que t'as envie d'entendre chanté par des vieillards). Mais la dernière partie de l'album (de Strange World à Summer's Gone) est de toute beauté et bien supérieure à ce que Wilson a pu produire en solo ces dernières années).

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Mélange d'anciens titres et de nouvelles chansons c'est un (presque) concept album sur les... bagnoles. Petite régression au niveau des lyrics (très immatures pour rester poli) mais les harmonies sont toujours sublimes (A Young Man Is Gone)...

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Que dire. C'est un album de Noël, bien produit, et j'aime beaucoup Little Saint Nick. C'est à peu près tout.

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Deuxième album, pochette passe-partout, beaucoup d'instrumentaux surf qui ont pas mal vieilli, et un gros hit qui doit quand même énormément à Chuck Berry. Mais la formule commence à prendre : Farmer's Daughter, Shut Down, Finders Keepers sont de solides morceaux à l'indéniable charme rétro, très entraînants. Et le très joli Lonely Sea annonce le futur plus mélancolique et introspectif du groupe.

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Le premier album, dont on ne retiendra pas grand chose en dehors de la mythique photo de pochette.

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Un brouillon de Holland. Les deux petits nouveaux (Ricky et Blondie) ne sont pas encore très bien intégrés, et en dehors de deux-trois titres, l'album est vraiment très anecdotique.

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Une sorte d'album unplugged avant l'heure, non dénué d'une petite dose d'auto-dérision, c'est un peu le prix à payer pour que Brian puisse produire Pet Sounds. Parmi des covers laidback des Beatles, de Dylan et de Spector seule la reprise de Barbara Ann restera dans l'histoire du groupe comme l'un de leurs plus gros succès.

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Ce n'est pas le pire album de la période post-Love You. En grattant un peu ici et là, on pourrait d'ailleurs presque en tirer un EP tout-à-fait respectable (le magnifique Baby Blue de Dennis). Évidemment difficile de ne pas évoquer Here Comes The Night : un morceau de Wild Honey que j'ai personnellement toujours trouvé un peu sous-estimé. Pas sûr que l'interminable reprise disco qui figure sur l'album lui rende justice.