Les meilleurs albums des Tuniques Bleues selon KaiserM

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La BD qui surclasse tous les autres albums de la série. Un chef d’œuvre d'inventivité pour nous parler d'un sujet particulièrement dur: les camps de prisonniers. Véritable caricature du camp d'Andersonville, cette prison de Robertsonville a de quoi faire peur: la cruauté des gardiens, les privations, la torture, les conditions de vie déplorables, la faim... Néanmoins, et c'est là tout le génie de Lambil et Cauvin, on n'est jamais traumatisé grâce à leur sens de l'ironie et leur sens de l'humour. L'album qui peut se faire oppressant par certains côtés réussit toujours à désamorcer avec brio les situations les plus tragiques. Véritable plaidoyer humaniste, cet album nous offre quelques uns des antagonistes les plus mémorables de la série (comme Cancrelat qui n'hésitera pas à refaire son apparition dans des albums ultérieurs). Leur inhumanité, leur satisfaction de faire souffrir leurs semblables seraient choquants, s'ils ne tombaient pas dans le ridicule. Et qu'on ne se trompe pas, au Nord ce n'est guère mieux. Et ça Cauvin et Lambil savent bien le montrer. L'album indispensable de la série et l'un des plus grands chefs d’œuvres de la BD francophone.

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La présentation des origines de la saga. Un album très drôle, où on comprends mieux les comportements de nos deux yankees préférés. Bien que rentrant en contradiction avec les premiers albums de la série, ce tome nous offre un magnifique retour aux sources. Et cette fois-ci pas de flashbacks: cette œuvre nous raconte l'histoire telle qu'elle s'est passée de A à Z. Avec l'introduction de personnages hauts en couleurs: les parents du sergent, le boucher et sa fille qui est promise au sergent... L'album nous montre bien toutes les méthodes plus abjectes les unes que les autres pour faire signer les jeunes gens... L'alcool étant l'une des plus classiques. D'ailleurs mention spéciale à la couverture qui nous mets bien dans l'ambiance (dans un monde aseptisé où il ne faut pas faire de publicité pour l'alcool dans des livres jeunesses, cette couverture est un magnifique pied de nez). Un extraordinaire album devenu culte.

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Après une énième tentative d'évasion, le sergent Chesterfield ne tarde pas à rattraper Blutch. Après avoir mis le caporal sous les verrous pour être sûr qu’il ne s’échappe pas, Chesterfield se rend dans une auberge. C’est là qu’il fait la connaissance d’un vieux médecin alcoolique qui a bien connu Blutch. Le docteur entame alors le récit émouvant de l’enfance du caporal déserteur, tirant ainsi des larmes à tout l’auditoire… et même à Chesterfield! Un récit touchant qui nous fait découvrir les origines de notre caporal préféré. Tout y est: humour, critique sociétale, émotion, mise en scène, dessins subtils... L'un des trois meilleurs tomes de la série et un classique de la bande-dessinée.

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L'un des meilleurs tomes de la série. Il n'est pas question dans cet album, comme dans tant d'autres, de se moquer des officiers en insistant sur leur incompétence au combat. L'album se focalise ici plutôt sur d'autres aspects de la guerre, comme l'endoctrinement des soldats, ou les ravages de la guerre. Les Nordistes et les Sudistes finissent par collaborer, travailler ensemble, et même devenir amis, comme le témoigne la brève conversation entre Stark et l'officier sudiste. C'est l'absurdité de la guerre, qui amène des gens à combattre et à mourir sans vraiment savoir pourquoi, qui est tournée en ridicule dans cet album. Le sort de la ville est une vrai métaphore de la guerre. Un chef d’œuvre.

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Les premières planches nous donnent le ton: nos deux compères sont condamnés à mort... Ils doivent assassiner un politicien sudiste qui doit essayer de rallier la Grande Bretagne et la France à la cause du Sud pour sauver leur vie. Naturellement rien ne va aller comme il faut. Une très belle adaptation de l'affaire de Trent. Un album inspiré et inspirant.

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La guerre de Sécession a éclaté. L'Union mobilise ses troupes pour combattre au plus vite les Confédérés. C'est dans cet état d'esprit que le sergent Chesterfield et le caporal Blutch, accompagnés de Tripps et de Bryan, quittent leur poste à Fort Bow pour rejoindre les troupes du général Grant. La guerre sera toute autre... Un album qui montre bien l'absurdité de la guerre et qui pose les bases de la série des "Tuniques Bleues" tel qu'on la connaît: drôle, satirique, personnages hauts en couleurs, dénonciation de la guerre et de la violence. Les traits de Salvérius se sont bien affinés. Un chef d’œuvre.

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Un album particulièrement dur qui montre le côté cynique le cette guerre. Le nord est censé se battre pour libérer les noirs, néanmoins les soldats noirs sont attitrés aux tâches les plus indignes: latrines, enterrer les morts... Alors que le général Alexander cherche un moyen pour révolter les noirs sudistes, il se retrouve avec un révolte des noirs contre les blancs en général. Prêt à tout pour ne pas créer de troubles politiques au nord vis-à-vis des noirs, le général Alexander se "résous" à laisser le lieutenant Ripley s'en charger... Une fin particulièrement dure et inattendue. Un très bon album.

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Premier album où nos deux compères fonctionnent en binôme. En effet, Tripps et Bryan se sont mystérieusement fait porter pâle pour la mission suicide qui leur est confié: détruire les infrastructures derrière les lignes sudistes. Blutch et Chesterfield seront aidés par deux mexicains. Bien que caricaturaux, les deux personnages montrent que la guerre n'attire pas que des gens dotés de sens patriotique mais aussi des gens attirés par l’appât du gain. Un album riche en rebondissements, très drôle et nos deux compères bien mis en avant. Un album inoubliable.

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Un album culte qui traite de l'effet terrible de la guerre sur la santé mentale des soldats. Le traumatisme, l'enfermement des "fous" pour ne pas faire perdre confiance à la population, le traitement inhumain des malades... Une satire féroce de l'asile psychiatrique de l'époque et de l'hypocrisie des hauts-gradés.

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Pendant que nos deux compères s'occupent d'une voie ferrée enneigée, sous les ordres d'un colonel aux tendances dictatoriales, le sergent Chesterfield apprend que ses cousins se sont enrôlés dans l'armée... mais sous les ordres d'un général sudiste! Comme cela "il y aura toujours au moins un vainqueur dans la famille" lui annonce sa tante. Bien sûr, les fameux cousins se trouveront en face... Bien que la situation soit assez invraisemblable, ce tome nous montre bien la dure réalité d'une guerre civile: les familles sont déchirées entre deux camps. Un album drôle, fin et touchant avec une fin assez surprenante. Un excellent tome.

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Un album qui nous rappelle quelque peu "Gangs of New-York" de Martin Scorsese sorti la même année. Il faut croire que le sujet des "Draft Riots" intéressait à l'époque. Les habitants de New-York en ont marre de se battre pour cette guerre qui n'en finit pas. Ils en ont marre de voir tous ces "fils à papa" qui achètent leur place et évitent la conscription contre quelques biftons ou grâce au nom de leur famille. La réaction est violente, incontrôlée et les débordements sont terribles: de manifestations légitimes contre l'inéquitabilité de la conscription, elles évoluent vers des émeutes violentes et un pogrom racial. Les afro-américains, accusés d'être responsables de la guerre sont pris pour cible. Nos deux amis sont au final des spectateurs impuissants dans ce tome, l'album vaut surtout pour la présentation de ces émeutes qui sont assez mal connues dans notre pays. Un très bel album qui nous montre bien toutes les facettes de ces émeutes: causes, personnages, répercussions...

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Première histoire entièrement dessinée par Lambil qui nous montre bien les dérives d'un supérieur trop rigide et imbu de lui-même mais qui sait néanmoins se repentir et reconnaitre ses erreurs. Premier adversaire de la série à ne pas être manichéen, Joyce est un officier autoritaire mais d'une grande valeur. Il est coutume dans les tomes des Tuniques bleues de voir les officiers être tournés en dérision, étant en effet les premiers à fuir quand la situation se complique. Joyce ici fait preuve d'un courage presque suicidaire et il est aussi capable de se sacrifier pour ses soldats. Il dispose aussi d'une grande connaissance de la guerre. L'histoire est classique, mais le traitement des personnages ne l'est clairement pas. Un très bon album.

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Les cavaliers qui deviennent des marins. Lambil et Cauvin nous proposent une découverte de la guerre à travers la marine. Une très belle idée, bien mise en scène.

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Comme le tome précédent, on découvre un autre domaine de la guerre: l'aviation. Enfin, l'observation en ballon. Un album très drôle qui nous offre de très belles scènes aériennes.

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Un album palpitant traitant des avancées technologiques lors de cette guerre. Cette fois-ci, l'ennemi possède l'un des tout premier sous-marin. C'est l'occasion pour Blutch et Chesterfield d'obtenir enfin la liberté ou la promotion. Un album palpitant et drôle avec une fin cependant assez classique. Mais le twist final est à mourir de rire!

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Quoi de mieux qu'un champ de bataille pour faire sa petite ballade du dimanche? Des boissons fraiches, un soleil splendide et une armée... qui se ramasse l'une de ses pires humiliations. La bataille échappe complètement aux nordistes qui ont largement sous-estimé le sud... et les randonneurs du dimanche sont obligés de fuir. Quel sujet pouvait mieux convenir à Blutch que celui-ci? Le cynisme de la guerre à son paroxysme. Un très bel album qui aurait cependant pu partir encore plus loin dans le délire.

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Un bel album qui nous présente un pan oublié de ce conflit: il a des répercussions partout dans le monde. La guerre fait rage entre deux bâtiments américains au large de la Normandie et du port de Cherbourg. La France, bien que soutenant officieusement le sud confédéré est resté officiellement neutre dans ce conflit. Alors quand le sud tire dans les eaux territoriales contre un navire du nord, la France n'interviendra pas. C'est l'occasion de revoir nos deux compères sur la mer. Malgré des imprécisions historiques, Lambil et Cauvin nous offrent un album avec de l'action, une histoire originale et de superbes représentations de batailles navales. Un must have!

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Un très bel album qui mettra nos deux compères à l'honneur: Blutch en photographe reconnu et Chesterfield en stratège militaire exemplaire et courageux. Le pouvoir de la presse est ici démontré et aussi parfois décrié. Le twist final est cependant prévisible.

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Le dernier tome dessiné par le regretté Salvérius remplacé au pied levé par Lambil. Le dessin se fait plus réaliste, malgré des antagonistes assez caricaturaux. Un album qui nous parle des mexicains et des indiens qui essayent de profiter de la guerre fratricide pour faire marcher leurs affaires. Un album qui fait pour une fois travailler les sudistes avec les nordistes... Avant de reprendre le cours "normal et civilisé" de la guerre. Un bel album.

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Blutch promu Lieutenant... L'état major a perdu la tête ou y a.t'il un plan derrière tout ca? Une excellente idée de départ qui souffre un peu de la mise en scène classique. Néanmoins l'humour fait mouche et rappelle une histoire trop souvent oublié: les soldats sacrifiés pour tromper l'ennemi.

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Bien que classique, un bel hommage au film les "12 Salopards" et une critique féroce des militaires qui tombent toujours dans les pires bassesses. Cette fois, ils décident de faire appel (historique) aux pires criminels qui soient pour augmenter leurs effectifs. Ces cinq personnages sont bien développés et sont tous dangereux de manière radicalement différents. Cet hétéroclisme de personnages est génial et le twist final très bien trouvé.

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Blutch a perdu la mémoire... Tactique de désertion ou vrai choc traumatique? On ne sait pas vraiment, mais ce dont on est sûr c'est que Chesterfield ne va certainement pas baisser les bras pour aider Blutch. Un bel album sur leur amitié et un bon moyen pour remémorer les albums précédents. Simple mais efficace.

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Une parenthèse adorable dans ce conflit. Les soldats des deux côtés sont attendris par une mère qui va mettre au monde. Très simple et naïf, mais efficace. Voir Blutch commander les hommes et Chesterfield en sage-femme, ça vaut le coup d’œil.

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Une parenthèse agréable dans cette guerre de Sécession qui n'en finit pas. Un album drôle, avec des personnages secondaires efficaces mais assez clichés. Comme toujours une critique féroce de la pseudo-vertu religieuse ou politique des adversaires de nos héros.

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Le choc des cultures est toujours très drôle et bien traité, l'histoire et les personnages auraient mérité d'être un peu plus élaborés.

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Des bleus chevauchant des dromadaires? L'idée paraît saugrenue, mais Lambil et Cauvin ne font que mettre en avant une histoire assez méconnue de la guerre de Sécession: le manque de chevaux et le besoin de montures de remplacement. La trame de l'histoire est simple mais efficace. Le choc des cultures est quand à lui présenté avec doigté.

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Un dépaysement au Québec qui marquera durablement nos deux compères. Finalement les confédérés sont peut-être moins dangereux pour leur santé que leur guide... Le tome enchaîne les situations cocasses même si le déroulement de l'histoire est classique.

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On avait le capitaine Stark, on a trouvé un autre cinglé des chevaux... L'histoire reste certes classique, mais la personnalité du personnage principal et les gags nous emportent bien.

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Le redoutable capitaine William Quantrill, celui qui a lancé la carrière des fameux frères James... L'idée de départ était très alléchante: présenter ce criminel de guerre dont les méthodes faisaient même frémir les généraux confédérés (qui n'étaient pas en reste niveau carnage). Malheureusement ce William Quantrill est loin d'être aussi redoutable que l'original. Ils auraient pu choisir n'importe quel renégat sudiste, l'histoire aurait été la même. Efficace et drôle, mais trop classique. J'aurais aimé un peu plus de frissons, mais évidemment difficile dans une série devenue aussi légère.