Les meilleurs animes avec des mechas selon GaletteLaser

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Oui, évidemment. Evangelion c'est le genre de série en équilibre sur un fil. On s'attend à chaque instant qu'il tombe pour s'écraser dans son bordel d'influences otakus mais non, ça tient bon, et en devient une des séries les plus fascinantes qu'on ait jamais vu en animation.

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Mécha avec gro contenu politique, mais pour de vrai de vrai, pas genre je te colle une toile de fond rapidos puis paf que des scènes d'actions. Dougram c'est absolument fantastique pour cette raison, capable de mettre en évidence les compromis que doivent faire des révoltés quand ils s'engagent dans un combat contre l'oppresseur. On n'a jamais revu ça depuis sauf peut-être le très bordélique Garasaki (en terme de série animée à contenu politique je veux dire)

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C'est frais, c'est contre-culture, c'est soigné, c'est tout à fait réussi quoiqu'on pense du héros (ouais, j'vous vois venir). Évitez la suite par contre, n'en vaut pas le coup.

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Là y'a pas à tortiller. Quand les bande-annonces des épisodes balancent du café de Woodo bien amer, c'est qu'on a quelque chose de vachement bien. La structure en arc condamne la série à paraître inégale mais l'impression générale à long terme est très bonne. Dommage pour son animation qui accuse son âge.

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Oui, j'ai mis les mains dans les poches et elles ont subit des assauts guerriers, ça fait mal aux jambes en plus. Gundam 0080 est connu comme étant l'une des rares séries Gundam qui met tout le monde d'accord, je ne vais pas dire le contraire. C'est effectivement une des rares séries Gundam que j'estime réussie, grâce à son scénario simple mais très bien tenu.

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Bon c'est un peu plus tranche de vie mais les scénarii sont en général solides. Je les compterais avec les OAV surnommés "The New Files" - chez nous les deux sont commercialisés en un tout - mais c'est presque exempt de gro robots, du coup, tant pis.

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Quelque part on est un peu obligé de le citer celui-là. OAV culte, Après 4 épisodes qui se contentent d'être un pastiche de Jeu, set et match, la série renchérit par un truc qui a rien à voir mais qui est resté dans les mémoires de ses spectateurs. Et en noir et blanc en plus. Faut le faire.

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Là c'est quand les américains s'emparent du mécha... En fait je triche, c'est plus une sorte de combinaison mécanique, un "Costume Mobile", comme un "Mobile Suit"... Y'a des couacs quand ça tente l'intimiste mais en général c'est plutôt bon, bien sûr ça a une gueule très années 80 pour vendre des jouets, et attendez de voir les Neosapiens Génétiquement Modifiés pour bien se marrer...

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Surtout important parce que même aujourd'hui il garde encore un peu de son succès. C'est un peu une série pour Otakus avec des robots transformables et des idols (beurk). Sorte de Top Gun avant l'heure. A voir surtout ses 27 premiers épisodes, les 9 derniers sont je suppose obligatoires à subir, mais ça se sent que la série devait se finir à son 27ème épisode parce que la suite est une énorme négation de tout ce qui a été fait auparavant. D'ailleurs je lui ai collé une note de 7, mais c'est pas gentillesse, si je comptais les 9 derniers ça baisserait à 3.

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On est certes déjà plus dans les grandes grandes séries de méchas, mais Vifam attire la sympathie grâce à ses gamins biens définis, un peu grâce à Takeyuki Kanda puisque paraît-il il est expert en tranches de vie avec groupes de jeunes (ça se voit dans la première partie de Dragonar, la première partie de Gundam 08th MSTeam, et il est probablement responsable des aspects les plus intimistes de Dougram).

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Une bonne petite série d'aventure soignée comme tout et bien solide.

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Ce que d'aucuns considèrent le magnum opus d'Imagawa, une des séries d'OAV les plus impressionnantes qu'on puisse jamais voir. Après, le script tient sur un quipropos, c'est un peu bête !

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Gurren Lagann, Evangelion... Manquerait plus que Code Geass. Mais voilà, Gurren Lagann, c'est le genre de truc plein de "flammes brûlantes de la détermination de l'humaité jusqu'à la victoire" kon'aimbien. Mais ça fait aussi bien longtemps que je l'ai vu alors j'aimerais refaire un second visionnage juste pour être sûr.

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Dans la Robot Romance Trilogy de Tadao Nagahama j'ai demandé la troisième et dernière, Daimos, ayant fait de choix de ne pas représenter les deux autres puisque de toute façon, elles se ressemblent un peu les unes aux autres. Ce sont des séries de Super Robot, mais elles se concentrent toutes sur l'antagoniste, en faisant une figure tragique de noble manipulé par son seigneur sans savoir qu'il est plus proche des humains qu'il méprise qu'il ne le pense. A chaque fois c'est la même histoire, et ça se fait au détriment des héros qui pourtant avaient autant de potentiel pour faire une bonne histoire. J'ai tendance à trouver que Voltes V est peut-être le meilleur représentant de ce concept, en tout cas le final y est excellent, mais Daimos a un petit truc en plus : Kazuya est un héros au sang chaud pur jus, avec sa séquence de transformation infinie et son cosmo-karaté-robot qui s'est ensuite fait copier par G-Gundam, et encore mieux avec son comparse mysogine qui pique une citation philo d'un bouquin une fois par épisode ; c'est tellement galvanisant que ça ne pouvait pas être oublié de la liste. Dommage que les scénaristes n'aient pas compris le véritable potentiel de la série.

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Oh ah, mais y'a presque pas de "super robot" classique dans cette liste. C'est désormais réglé avec Goldorak, rare série de mécha arrivée en France à avoir marqué les esprits et à devenir culte, pour des raisons tout à fait justifiées. Goldorak bénéficiait d'être venue après la "Robot Romance Trilogy" de Tadao Nagahama qui avait réussi à introduire une forme de complexité dans le genre, notamment en faisant des antagonistes des figures tragiques. Je pense que parmi les trois séries Mazinger dont il est un spin-off, il est le plus réussi pour cette raison ; Mazinger Z étant un peu idiot et peuplé de personnages très cons reflétant une série au ton très comique, et sa suite était plus sombre mais pas très intrigante et qui ne fait pas preuve de plus de réflexion.

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Considéré parfois comme le 4ème opus de la Robot Romance Trilogy bien qu'il ne soit pas réalisé par Nagahama, Datanious est en vérité une double série. La première raconte comment un groupe de jeunes adolescents s'entêtent à vivre alors que leur pays est sous le joug de l'occupation améric... Extra-terrestre. C'est léger, comique, affirmant qu'il est possible de vivre après que tout soit détruit ce qui est un très bon message en soit. Sauf que la série change de route dans la seconde moitié pour un ton plus sombre, recentré sur le racisme, où le père du héros vole la vedette parce que c'est un Gary Stu. C'est très bien aussi mais la série a un peu de mal à accommoder les deux thèmes qui ne coexistent pas bien ensemble. Tout à fait recommandable quand même si vous avez fait le tour des plus importantes séries de méchas.

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Si il fallait choisir, c'est le film Baldios qui représente la meilleure version de la série. Si, si, car si le film est beaucoup plus expéditif que la série, il se permet des arrangements qui rendent l'histoire bien meilleure, par exemple en mettant plus l'emphase sur le rejet que subit le héros par rapport aux terriens qu'il est venu sauver, résolu dès les premiers épisodes de la série, ce qui donne plus de force au film. Et ensuite, le film a une fin, ce dont la série ne profite pas. Baldios est une série sombre, tragique et sans espoir, à la fin cruelle et sans concessions, même pas la totale liberté de pensée cosmique vers un nouvel âge réminiscent que promettait Ideon. Le défaut de la série, très inégale, était son intrigue épisodique, dans lequel chaque fin d'épisode promettait de manière tout à fait mensonger l'espoir de vaincre ! Baldios n'en fait rien. C'est une fable noire qui ne peut que se terminer sur la mort.

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Alors, oui, dans toutes les listes il y a la série mineure et méconnue qui n'intéresse que le type qui l'a foutue dans la liste. Voici Daioja, une série très sympathique avec une formule bien définie qui ne réagit presque pas aux codes du méchas, la série ayant été produite après l'avènement de Gundam, donc peut-être une sorte d'effervescence avant que les codes se soient bien implantés. Plus une série d'aventures, elle semble évoluer au fur et à mesure, passant de script très denses à un rythme plus maitrisé (même si j'aimais bien le rythme rapide des premiers épisodes), puis prête à jouer avec ses propres codes. Les épisodes sont très inégaux et le message social un peu simple, mais la série est un petit vent de fraîcheur et tout à fait amusante dans le style. D'ailleurs j'aimerais me farcir Trider G7, sauf qu'il n'existe toujours pas de traduction digne de ce nom. Bordl.

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Megas XLR c'est une série très très conne, mais sa désinvolture est bienvenue parce que ça manquait, les gens complètements cons qui n'ont aucun problème à être bourrin et à tout foutre en l'air autour d'eux. C'est une série très désinvolte ce qui se révèle autant une qualité qu'un défaut, forcément les épisodes ne sont que des prétextes pour créer des situations marrantes et la comédie n'est pas toujours au point. C'est nécessaire pour le ton de la série mais ça crée des passages un peu longs. Il n'y que dans le dernier double épisode que Megas XLR tente une histoire structurée, laquelle n'est pas sans défaut, j'ai noté une première partie trop longue et une seconde trop rapide.