Les meilleurs animes japonais selon Dadark

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Un anime unique, qui sous une surface de méchas combattant des monstres laisse Hideaki Anno exprimer tout le malaise et la détresse de l'être humain.

Une oeuvre osée qui a révolutionné l'anime japonais, d'une noirceur troublante qui laisse des traces. A marqué mon adolescence.

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Classique de l'animation, "missions" réjouissantes et parfois décalées, entre lesquelles se glisse une trame majestueuse et des personnages inoubliables.

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Ovni génial : original, déjanté, drôle, graphiquement somptueux, délicat et profond. Un mélange savoureux et jouissif dont le seul défaut est de ne comporter que 11 épisodes...

NB: S'armer d'une solide paire de lunettes pour arriver à suivre le rythme infernal du narrateur (en VOST)

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Mais pourquoi Guts est-il aussi vénère ? C'est la question à laquelle Berserk va essayer de répondre, reprenant toute la première (meilleure ?) partie du manga.

Après une courte introduction nous présentant notre héros à moitié borgne et plein de fureur dans le présent, l'anime nous ramène donc dans le passé et va s'employer à nous raconter sa vie, de l'enfance à l'âge adulte, sa progression au sein de la brigade des Faucons, et sa rencontre et relation avec le mystérieux Griffith, leur leader.

Commençant plutôt tranquillement avec l'arrivée de Guts dans le groupe de mercenaires, leurs premières batailles, leur renommée croissante, tout va rapidement se décanter à partir de l'épisode 6 et la rencontre d'un ennemi un chouia trop puissant, ouvrant la voie au fantastique qui va peu à peu s'immiscer dans l'anime, parallèlement à l'ambition croissante de ce beau diable de Griffith.

Mêlant habilement récit de batailles réaliste, guerres de pouvoir au sein d'un royaume, Fantasy et réflexion sur l'homme, Berserk est une réussite avec de superbes personnages, qui gagne en profondeur plus la série avance, pour terminer en apothéose dans un final surprenant.

ATTENTION : Ne pas confondre avec la nouvelle version (2016) qui est horrible.

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Il faut que je le revoie car mes souvenirs sont flous, mais il me semble bien que c'était du haut niveau, étrange et dérangeant.

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Un autre ovni signé Mr. Yuasa (Tatami Galaxy).

Style graphique extrêmement particulier et animation délirante : au début ça pique les yeux, mais bizarrement on s'y habitue et on finit par apprécier la beauté de la chose, flirtant parfois avec le sublime.

Plus profond et touchant que ne le laissent paraître les premiers épisodes, même si comme pour Tatami Galaxy on ne peut que regretter que la série soit si courte...

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Du Gainax pur jus : parodique, délirant et ultra référencé, avec changement d'univers à chaque épisode. Drôle et savoureux.

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Suivant le concept de Cowboy Bebop (épisodes indépendants entrecoupés d'épisodes doubles souvent axés sur le passé des personnages), Samurai Champloo reste globalement beaucoup plus léger que ce dernier et a parfois du mal à trouver son rythme ou à égaler celui de son prédécesseur auquel il sera forcément comparé.

Certains épisodes sont donc un peu plus dispensables, et la trame de fond moins passionnante, tout comme le background des personnages. Dommage car ceux-ci sont sympathiques, particulièrement Mugen et Fuu, Jin restant quant à lui muré dans le rôle du guerrier mystérieux et silencieux tout au long de la série (sauf rares exceptions).

Malgré tout une oeuvre très agréable et stylée, même si force est de constater que l'histoire a été moins bien distillée que celle de Cowboy Bebop, ou qu'elle avait tout simplement moins d'ampleur. Les épisodes de milieu de série semblent ainsi avoir raconté tout ce qu'il y avait à savoir sur les personnages vu qu'on n'apprend pas grand chose de neuf dans le triple épisode final. Vu leur capital sympathie, on aurait aimé en découvrir plus à leur sujet, que leur background soit moins survolé, pour que l'ensemble soit plus copieux.

Annotation :

Le délire parodique à l'état pur. Parfois un peu indigeste, mais tout de même original et franchement drôle. A réserver à ceux qui supporteront le style 100 à l'heure et parfois un peu débilou de l'ensemble qui peut rebuter.