Les meilleurs animes japonais selon Vladimir Thoret

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Toutes les Monogatari Series en général.
Série qu'on peut qualifier de révolutionnaire (comme celles qui suivent dans ce top d'ailleurs) et que j'ai découverte un été, encore novice en matière de japanimation. La narration atypique et la mise en scène jamais vue m'ont retourné dans tous les sens, tout en me faisant découvrir le travail génial de Akiyuki Shinbo x Shaft.

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Un autre Shaft en deuxième position, qui a définitivement impacté ma vision de ce que pouvais offrir la Japanimation, et prolonge pour encore longtemps mon attachement à ce studio.

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Evangelion.

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Perle du studio Gainax, Hideaki Anno aux commandes, mise en scène incroyable et l'une des romances les plus approfondies qui existe.

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Naturellement la saison 2 de Oregairu réduit en poussière la première à la suite d’un changement de studio (studio feel) et d’approche de son histoire.
D’abord l’anime est visuellement époustouflant et doté d’un *feeling* qui fait honneur à son nouveau studio. Mais le changement vient surtout des archétypes plantés par la première saison qui sont progressivement déracinés au fur et à mesure que les personnages s’extraient de leur carcan initial.
Toute l’idée de la série, au delà de la romance, est de faire évoluer ses personnages en les faisant prendre conscience de leurs véritable eux. Petit à petit la superficialité de chacun est remise en question, éfeuillée au fil des épisodes, *épluchée comme les couches d’un oignon* pour se rapprocher de quelque chose de sincère, d’Authentique.

Pour cela Oregairu ne ménage pas son spectateur. Rarement on aura vu une telle profondeur psychologique dans la Japanimation : des dialogues sybillins, riches en sous-texte, qui instaurent une tension palpable, et qu’on ne comprends pas toujours (les personnages eux-même avouent ne pas tout comprendre), mais surtout une puissance émotionnelle que j’ai personnellement rarement autant ressentis en regardant un anime.
Les personnages clichés qui me faisaient grincer des dents dans la première saison ont été recomposés de la meilleure des façon.

Pour sa capacité à parler de la fragilité humaine et à proposer au spectateur une expérience émotionnelle rare, je trouve que Oregairu S2 est une œuvre bouleversante, et selon moi, l’un des meilleurs anime que nous a proposé l’archipel.

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L'un des anime les plus originaux qui m'ait été donné de voir, complètement déjanté et animé à la perfection par Kyoto Animation.

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Ma foi je ne m’attendais pas à ce que Shinsekai Yori, dont je ne connaissais rien avant le visionnage, me bouleverse et me questionne autant. Je comprends mieux la réputation qu’il a acquise.
Pour commencer l’animé est visuellement crépusculaire, très sombre, de nombreuses scènes nocturnes ou sous terre : il s’ouvre sur un crépuscule violet où se découpe à l’horizon la silhouette d’enfants. Dans l’air résonne le signal leur indiquant de rentrer : une mélodie indolente, triste et chaleureuse, ponctuant l’animé de manière obsédante aux côté d’autres morceaux composant une OST très réussie.

Shinsekai Yori met un peu de temps à démarrer, mais après être lancé dans l’intrigue on ne regrette pas que les auteurs aient pris le temps de bien tout exposer. L’univers est l’une des grandes forces de la série : plus l’intrigue avance et plus les pièces du puzzle s’assemblent dans un grand univers cohérent et original, chaque épisode rajoutant une couche de profondeur. Les personnages que l’on suit sont eux-mêmes assez ignorant ce qui facilite l’immersion en tant que spectateur. On se perd donc dans cet animé étrange sans savoir vraiment où il nous emmène épisode après épisode. Il avance lentement en devenant de plus en plus angoissant petit à petit en proposant d’authentiques moments d’horreur qui vont crescendo. Grâce à des visuels recherchés et une bande son mystique, Shinsekai Yori créé une atmosphère d’étrangeté qui enveloppe tout.

L’anime ne cesse de nous surprendre par des rebondissements inventifs, des choix narratifs audacieux notamment en gérant avec une grande virtuosité les ellipses, au cœur de la structure du scénario qui s'échelonne sur plusieurs années. Mais le meilleur étant bien sûr les nombreux questionnements qu’il soulève. Le dernier épisode est bouleversant en ce sens pour tout ce qu’il implique. Difficile de passer à autre chose après Shinsekai Yori que je vais graver dans mon top 10 animés. Une série unique et que je pense être incontournable pour les croisés de la Japanimation

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Rarement j’ai vu un anime aussi déconcertant. Il y a sans doute beaucoup trop de choses à dire sur un anime aussi hétéroclite, je vais essayer de pondre une tartine pas trop longue.

Je pense que Angel Beats est l’un des rares animes qui réussit à proposer une expérience au spectateur. Cette série tente d’atteindre l’originalité folle dans tous ses aspects, et je trouve qu’elle réussit brillamment dans cette entreprise. D’abord elle prends le parti de ne pas introduire son univers étrange et capilotracté par touches, comme le ferait un anime classique, mais plutôt de projeter le spectateur dans un monde incompréhensible et qu’il doit appréhender sur le tas. Au fur et à mesure des épisodes, la série s’emploie à rétropédaler en corrigeant petit à petit la fausse idée qu’on c’était faite de ce monde à travers un scénario tout aussi étrange. Une direction intéressante qui n’est pas la moindre de ses originalités. En effet Angel Beats se démarque aussi par son mélange très réussi de nombreux genres. Tantôt la série atteint des sommets d’autodérision avec un humour particulièrement absurde couplé à un très bon travail sur le rythme. Tantôt elle atteint des sommets d’émotion dans des séquences dramatiques assez fortes. Tantôt elle inclus des concerts de j-pop endiablés, des séquences d’actions militaires, du thriller fantastique, etc. La série fais montre d’une très grande volatilité, d’où son caractère déconcertant… On aime ou on aime pas. Pour ma part, le fait que la série assume totalement ses choix lui donne une aura particulière à mes yeux.

Par moment l’anime produit des instants de pure étrangeté dont je me suis délecté, souvent soutenus par un OST de haute qualité. Aussi accentués par les ambiances à base de lumière éblouissante et de couleurs ternes que propose l’anime : car Angel Beats surprend aussi en ayant une esthétique bien particulière et une qualité d’animation supérieure à ce à quoi on aurait pu s’attendre. Je pourrais aussi louer l’originalité de son scénario ou de sa mise en scène, et bien d’autres choses, mais j’ai promis d’être bref.

Angel Beats est un vrai anime monde, une œuvre sans concessions qui atteint une espèce de totale liberté créatrice en mélangeant tout à toutes les sauces, mais il le fait très bien. Un passage obligé pour les croisés de la Japanimation.

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Parodie géniale du genre isekai parfaitement assumée et délirante.

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Un troisième Shaft, particulièrement saisissant par sa mise en scène ardue et son humour noir. Sans parler du concept de base que je trouve très original.

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Tout est incroyable dans cet anime qui prend tout à contrepied. C'est surtout le style de dessin que je trouve savoureux et différent du reste.

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J’ai tout de suite été intrigué par cet animé lorsqu’il a été révélé fin 2020 : un titre et une affiche mystérieuse, une création originale promettant un visuel recherché… Le moins qu’on puisse dire c’est que Wonder Egg Priority en aura intrigué plus d’un vu la place qu’il occupe désormais en haut du podium des animés de 2021. Une place amplement méritée quand on visionne l’objet étrange qu’est cette série.
Débutant sur une balade nocturne, l’anime nous entraîne aux côté de Ohto Ai, une fille aux yeux vairons affublées d’un sweat jaune vif qui va se retrouver happée dans un monde étrange et surréaliste, à la manière d’une Alice au pays des merveilles, qui ici cachent des mystères bien sombres.
Wonder Egg Priority est un vrai roller-coaster de beau et d’émotion : monstres peinturlurés, jardins envoûtants, combats superbes constituent un vrai délice pour les yeux. La série ne ménage pas ses héroïnes par sa brutalité graphique et psychologique. Cultivant sans cesse l’art du mystère, le scénario surprend souvent et arrive à renouveler l’attention du spectateur sans faiblir.
Là où WEP trouve tout son intérêt c'est aussi dans son évocation du suicide et du deuil, ni pesant ni misérabiliste, et qui nous fait réaliser qu'en réalité nous avons devant nous un animé magical girl qui rejoint brillament le cercle restreint des anime qui réinventent ce genre (aux côtés de Madoka Magica entre autre). Une question qui traverse la série sans l’alourdir et qui permet de s’attacher aux personnages qui paraissent tout sauf creux.
Il est intéressant de s’embarquer dans cette courte série sans rien en savoir, et bien qu’on reste un peu sur sa faim en seulement 12 épisodes qui ne concluent pas la série, je recommande vivement Wonder Egg Priority, un bijoux qui montre que l’archipel a encore des choses à nous proposer à côté des grosses séries mainstream.

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Une série très inégale bien sûr mais que je ne regrette pas d'avoir regarder ne serait-ce que pour l'humour parfaitement rythmé de la deuxième saison, et la troisième saison qui atteint des sommets.

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Aller on rajoute Non Non Biyori car j'affectionne particulièrement cette série qui me fait retrouver le paradis perdu de l'enfance, qui me plonge dans la nature japonaise enivrante.