Les meilleurs courts-métrages selon JaiVuTout

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Dans une interview pour Charlie Hebdo vers 2000, Higelin parle d'un court-métrage qui l'avait traumatisé enfant, deux hommes en paix se disputant bêtement pour une rose. J'ai immédiatement reconnu "Voisins" ce qui veut dire que je l'avais vu, et à mon avis plutôt jeune. Cinéma ou télé, impossible de le dire. Puis j'ai découvert que Norman McLaren était aussi le réalisateur d'autres courts que je connaissais ("Duo" et "Caprice en couleurs"). Et voilà comme on réalise qu'on a un compagnon de longue date.
Puis Arte a projeté ses courts, des dvds ont été édités et, surtout, l'ONF/NFB a mis en ligne son œuvre en HD (pas vraiment restaurée et parfois aux airs d'upscale, mais on ne va pas faire les difficiles).
Les connexions continuent de se faire et McLaren devient plus intime, nos amis âgés demandant si on connait et nous découvrant que McLaren est homo (ça fait une petite différence)
Plusieurs films pourraient figurer ici mais ce sera "Voisins" avec toute la philosophie pacifiste de McLaren.

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Le meilleur cartoon. Celui qui n'a jamais cessé de me faire rire en tous cas.

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Monstrueusement malaisant. À projeter avant n'importe quel film plus ou moins libertaire des années 60 à 80 (ex: L'An 01) pour une jeune génération qui ne comprendrait pas pourquoi il y a eu mai 68 (et dans une certaine mesures les abus nécessaires de ce coup de balancier).
Toute l’œuvre documentaire d'Ulrich Seildl est assez mordante.

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Magique !

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Du surréalisme superexplicite entre rire noir et douche froide. C'était lui ou "Les Possibilités du dialogue" mais toujours du Švankmajer.

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C'est le meilleur des 4. La poursuite en train est un chef-d’œuvre de cinéma, plans, montage, son... Mais ils sont tous bons sinon, évidement.

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Un classique décliné en de nombreuses versions dont celle-ci reste la plus iconique. Bon court à passer avant Koyaanisqatsi.

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Quand l'économie de moyens permet un effet maximal. Avec la fusion des mélancolies d'un certain type de SF (Blade Runner) et de la nouvelle vague (Jules et Jim).

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Jubilatoire comme toujours avec Plympton.

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L'histoire est anecdotique et sert juste de prétexte à nous prouver à quel point nous sommes *marqués* par les marques. En anglais comme en français (marque et brand) désigne la marque de fabrique mais aussi le marquage du bétail. Nos cerveaux sont les troupeaux des capitalistes marqués au fer rouge.

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Tout le sens de la vie dans un petit film pour enfants. L'angoisse de la mort, l'apaisement du cycle de la nature.

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Rejoint l'histoire intime alors c'est dur d'être objectif. S'arrête peut-être un peu au milieu de quelque chose. Mais merci d'avoir fait ce film.

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C'est mon genre de délire d'humour entre absurde et noir (et la musique déclinée en différent styles, c'est brillant).

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Sale et bête. J'adore.
Note : C'est bizarrement scindé en deux car il s'agit de deux épisodes accolés. Dilworth voulait faire une série qui n'a jamais été prise par MTV. Ce court est composé des deux premiers épisodes. Voilà pourquoi ça fait bizarre au milieu du court.

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Le monde ne serait pas le même sans Felix Coldgrave ni Cyriak.

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Bonne idée très bien conclue !
Je le mets en première partie de "Timbuktu" de Sissako.

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S'use un peu après plusieurs visionnages mais l'idée est belle et bien réalisée.

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Il faut tenir jusqu'à la fin pour la note d'humour froid qui fait le sel du film et on peut rire ou pas.

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Le chara design de l'entité est super. Où comment frissonner d'horreur avec des poupées de bois en stop-motion.

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L'idée du filtre rouge pour du noir et blanc, quel rendu puissant !

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Très fin et extrêmement bien réalisé.

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Vous croyez ne pas pouvoir être émus par un tube de peinture et une poignée de porte ?

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Internet avant internet. Un peu comme quand l'urbex existait sans avoir encore de nom.

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Quel rendu désagréable tout à fait adapté. L'image et le son m'ont révulsé ce qui sert admirablement le propos. À passer avant "Burning" de Lee Chang-dong.

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La fin du monde en chantant.

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Les grenouilles et les crapauds ne sont pas la femelle et le mâle l'une de l'autre. À part ça c'est un film d'étudiants bluffant. D'habitude je déteste les films de fin d'étude, surtout en animation. Scénario convenu pseudo-comique, expressions clichées et surtout le "regarde ce que je peux faire". Rien de tout ça ici !

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Je ne devrais pas aimer ce film... Tous les poncifs de la nouvelle vague 40 ans plus tard. Noir et blanc, voix off, problèmes de couples, phrase "creuses". Pourtant la sauce prend, et bien même.

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Wes Arderson + émotion = bon

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On peut encore voir un Paris qu'on ne verra plus. Joli film naïf sinon.

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Hin hin hin. Oui, j'ai beaucoup ricané.