Les meilleurs films avec François Damiens selon takeshi29

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Ce "Procès du chien" a toutes les qualités et défauts d'un premier film. Ainsi on y retrouve la singularité, la générosité débordante, l'humour de Laetitia Dosch, mais aussi ce besoin d'empiler sans cesse les thèmes comme si le risque existait qu'on n'ait plus jamais la parole. C'est dommage car l'entame est formidable, drôle, décalée, comme ces seconds rôles qu'on s'amuse à croiser. Malgré mes réserves je suis persuadé que débarrassée du poids du bizutage la suite pourrait être radieuse pour la réalisatrice Dosch.

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Katell Quillévéré est une cinéaste intéressante car elle aime le romanesque, et même quand elle fait dans le drame social sur le papier "Dardennien" elle parvient à s'en extraire pour offrir un récit au long cours, où le temps et les distances enveniment ou adoucissent les rapports entre les personnages. Ce n'est pas de l'immense cinéma mais c'est ambitieux et généreux. Générosité c'est aussi le mot qui convient au casting absolument impeccable.

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Bon on ne va pas se mentir, c'est à peine du cinéma et on peut se même se poser l'utilité de sortir un tel truc en salles. Mais difficile de bouder son plaisir, François Damiens revenant à ce qu'il sait faire de mieux, ses célèbres caméras cachées. Régressif, bas du front, donc contrat rempli...

Un petit mot cependant à toi cher François : "Je ne te remercie pas de m'avoir obligé à aller dans l'antre de la Bête, autrement appelée Multiplexe, tout ça pour rester 15 minutes (partagées avec Benoït Mariage, également présent). Je sais que le cinéma est AUSSI une industrie mais là franchement on marche sur la tête. Allez je te laisse, je retourne dans mes petits trucs d'art et essai où les artistes n'ont pas un train à prendre pour aller rejoindre la prochaine ville où ils voudront vendre leur marchandise."

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L'entame est prometteuse, d'autant qu'on sent très rapidement que le rôle colle merveilleusement à un Benoît Poelvoorde très en forme. Malheureusement plus le récit avance plus Stefan Liberski semble hésiter entre la férocité initiale et plus de "gentillesse".

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Réunir Cécile de France, François Damiens, André Wilms, Guy Marchand, des seconds rôles savoureux comme le toujours lunaire Estéban ou la formidable Brigitte Roüan, tout ça pour accoucher d'un "gentil" produit sans la moindre idée de cinéma (Les plans filmés avec des drones sont la future plaie du septième art) et qui sent bon le "cinéma à papa". Carine Tardieu est une honnête faiseuse, elle fait le job, résultat : ses films ne sont pas désagréables et surtout ils ont l'avantage de ne pas vous perturber le cervelet bien longtemps.

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La (fausse) délicatesse, ou la transparence au choix, du jeu d'Audrey Tautou, est en adéquation parfaite avec ce que propose David Foenkinos, c'est-à-dire quelque chose de totalement insipide, vide. En même temps le roman n'était pas meilleur, donc tout ça est cohérent. J'aurais pu être plus sévère dans ma note mais il y a François Damiens...

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Comment le même réalisateur peut-il accoucher d'une merveille de sensibilité et de subtilité comme "Une liaison pornographique" puis de choses difficilement regardables tels que "Filles de joie" et ce "Tango libre" aussi niais que du Foenkinos ?

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Pour vous protéger, fuyez !!! Je ne suis pas contre le genre comédies régressives, le précédent film de Éric Lavaine, "Incognito", était une bonne surprise, donc j'ai tenté le coup. Bilan de l'affaire : j'ai fait une chose que je ne pratique quasiment jamais, le jet de l'éponge (au bout d'une heure de souffrance tout de même).