Les meilleurs films avec Julianne Moore selon takeshi29

Annotation :

Quand un vieux bouffeur de cinéma blasé sort bouleversé...

Colin Firth + Julianne Moore + Umebayashi + Tom Ford + Eduard Grau = Beau comme du Wong Kar-Wai ou du Douglas Sirk...

Sans oublier cette partition totalement déchirante de Abel Korzeniowski...

http://youtu.be/JK45fn7wGMc

Annotation :

Dernier film de l'incernable Louis Malle, ce "Vanya, 42ème Rue" est, comme pas mal de choses dans sa filmographie, un drôle d'objet, qui colle à la matière théâtrale comme peu de films osent le faire, qui donne l'impression de comprendre enfin ce qu'est l'ambiance d'une troupe, de ces répétitions qui irriguent la vie et inversement. En cela il n'est pas si loin de l'esprit de John Cassavetes, alors forcément c'est aussi un grand film d'actrices et d'acteurs, entre autres Julianne Moore, déjà très intense.

Annotation :

Pendant une bonne trentaine de minutes j'ai cru avoir sous les yeux un nouveau grand Todd Haynes, un film qui allait me troubler jusqu'au bout, que cette mise en abime, ce climat de malaise allaient tourner au vertige. Mais malheureusement, tout doucement je me suis un peu désintéressé de l'objet, son envoûtante sophistication m'a semblé tourner à l'exercice de style, sans véritable but. A l'image de l'utilisation de la partition du "Messager".

Et puis comme je le craignais le duo d'actrices m'a posé problème : là où dans "Carol" j'avais le sentiment que Cate Blanchett et Rooney Mara étaient nées pour se rencontrer, j'ai trouvé ici Natalie Portman écrasée par le talent de Julianne Moore.

Mais attention hein, un petit Todd Haynes reste bien supérieur au meilleur de bien des réalisateurs.

Annotation :

SC, t'es vraiment un fils de... l'homme. Je venais tranquillement dire que ce truc n'était pas mal foutu mais que quand même 7.6 de moyenne c'était un peu abusé quand tu as bouffé ma note. Ah oui, logique j'avais pas fait gaffe, il est plus de 1h du mat' donc là Julianne Moore ou pas tu respectes rien.

Bon tant pis malgré ce complot contre les vieux je vais l'écrire : Cuarón m'a ému avec "Roma", ici il m'en a touché une sans faire bouger l'autre.

Mais c'est pas mal hein.

Annotation :

Soit les frères Coen sont très généreux soit ils ne sentaient pas l'affaire et ont préféré refiler leur scénario à Mr Clooney qui nous offre un moment certes extrêmement sympathique mais un poil feignant en terme de mise en scène et ratant dans les grandes largeurs le traitement parallèle de la double histoire. On ne peut donc que se refaire dans la tête ce "Suburbicon" et rêver de ce qu'auraient pu pondre les frangins furieux.

Annotation :

Clichés, passages obligés, stéréotypes, bonne vieille morale qui vient rattraper une soi-disant transgression, n'en jetez plus, la bonne vieille comédie romantique à l'américaine est là. Je parle bien entendu de la contemporaine...

Annotation :

J'ai décidé de vous retranscrire mot pour mot l'échange que j'ai eu avec ma moitié au bout d'environ 45 minutes de film, je pense que c'est le meilleur moyen de vous faire comprendre ce qui m'est arrivé face à ce "Gloria Bell". Ne soyez pas étonnés du vouvoiement employé durant ce petit dialogue, nous l'utilisons souvent avec cette femme charmante, et par là même, merci de ne pas juger notre santé mentale.

- Oh p... c’est pas possible. J’ai fait la bêtise de regarder l’original hier et là c’est dingue, il a juste changé de pays, d’acteurs mais autrement tout est exactement pareil, les scènes, les situations, les plans, et les dialogues, c’est presque à la virgule près. C’est sympa, je peux deviner quand le téléphone va sonner. Il y a même le sphinx (chat sans poil) du voisin maboul. Ah non la BO est différente pour que le bon petit public américain (et européen) aime. Quel foutage de gueule !!!!

NB : Le mec est un punk alors il a changé la passion du beau-fils, dans l’original il gravissait des montagnes, là il est surfeur

- Quel plaisir il peut prendre à reproduire la même chose ? Vous devez vous ennuyer.

- Aucun, c’est ce qu’on appelle le plaisir du tiroir-caisse. Je pense que je vais partir, ça a zéro intérêt de voir la même chose en moins bien. Le moins bien, ce sont les acteurs, ça me fait mal de le dire mais Julianne Moore est écrasée par son double chilien.

- Vous avez raison, inutile de perdre votre temps.

- Ouais je ne vais quand même pas rester pour jouer au jeu des 3-4 différences, le temps est trop précieux. Ouaiiiiiis j’en ai trouvé une autre : le fils jouait du violon, il a dû s’en lasser car là il est passé au piano. Allez je fais un bisou à Sébastien * et je rentre à la niche.

* Non non ce n'est pas le réalisateur que je suis allé embrasser en sortant de la salle mais le patron du ciné

Annotation :

Joseph Gordon-Levitt a certainement vu et aimé "Boogie Nights" mais le talent ne se trouvant pas sous le sabot d'un cheval son triste "Don Jon" n'a rien en commun avec le grand film de Paul Thomas Anderson, à part la présence de Julianne Moore. J'ai fini par me demander s'il savait lui-même ce qu'il voulait raconter. Peut-être rien après tout, auquel cas c'est une réussite.