Les meilleurs films avec Shahrukh Khan selon Kaptain-Kharma

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De superbes images, un carré amoureux mais pas trop chiants, presque pas trop de chansons (qui sont juste lambdas), un SRK qui n'a pas encore acquis son super pouvoir des yeux inondés et qui de toute façon n'a qu'un petit rôle et une Deepa Sahi qui crève l'écran. Bordel que ça fait du bien de voir dans le cinéma indien une femme si forte et maîtresse de sa vie. Elle va jusqu'à envoyer bouler sa belle-mère et rire de l'impuissance (imagée) d'un de ses amants. Alors elle a parfois un côté psycho, on est toujours dans l'extrême pudeur où on ne voit jamais un bisou et il aura fallu quand même une adaptation de Madame de Bovary, mais punaise que ça fait du bien et que le cinéma indien c'est ramolli depuis.

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Je. Alors bon c'est pas bien, ça combien tout les défaut du cinéma indien et des années 2000. Le scénario est un éternel triangle amoureux, y a des réflexions pas ouf sur les femmes vieilles (40 ans..), grosses (10 kilos de plus), l'homosexualité etc. J'ai retenu mon souffle à chaque apparition d'un personnage noir et des persos qui font des signes de rappeur comme on se les imaginaient en 2004. Les chansons sont looooongues, Khan quand il ne joue pas l'insupportable joue ENCORE les larmes du crocodile sur au moins 30 minutes de film sans jamais vraiment pleurer ce qui retirer toute intensité à la fin. Zinta est coincée dans son rôle de meuf coincée et bon dieu 3h c'est long. Alors pourquoi je me suis quand même laissé charmer par les dialogues parfois ultra rapides et théâtrales, les quiproquos nuuuuuuuuls, les running gag, les musiques qui piochent dans trop de style des années 2004 mais ont fait tilté ma nostalgie, la bonne humeur générale ? Pourquoi ? Je peux décemment pas mettre plus de la moyenne rien que pour l'histoire qui s'étend et tente tout les retournements possibles du triangle amoureux (le jour où l'inde va découvrir l'homoséxualité on va avoir des dingueries) pour finir sur un Khan qu'on pensait enfin grand perdant mais en fait non c'est la maladie parce que sinon c'est sur qu'il avait la meuf. New-York Masala est autant un plaisir coupable que Space Jam, on se fout de New-York d'ailleurs qui est ultra idéalisé au début (l'Inde a bieeeeeeen changé depuis) pour au final ne servir plus qu'à fournir de jolis fonds pour les chansons. Et puis Ali Khan est touchant (bien plus BG) ainsi que d'autres membres du cast même si la profusion de personnages au début devient accessoire ensuite. Marrant quand même de voir la fascination pour les US, surtout de la part d'un cinéma qui fait la part belle aux aryens et qui donc se fascine pour l’Amérique blanche, alors que paradoxalement le film traite (en surface) de l'immigration.

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Aloooooors, c'est un peu joué avec les fesses et oui je sais le cinéma indien mais autant des fois c'est crédible autant les scènes d'Alia Bhatt qui fait semblant de s'ennuyer ou de danser toute seul c'est un peu risible. Le cast globalement a l'air d'être composé d'adolescents alors qu'on est bien face à des adultes, ça donne des trucs assez aberrants genre un de ses amis qui se moque de quelqu'un qui fait une conférence comme s'il avait 6 ans ou encore à propos de cette même conférence les deux personnages qui semblent ne rien comprendre à des psy qui expliquent juste le concept de maladie, symptômes et remède... Le truc le plus gonflant et redondant dans les romcom indiennes est cette manie qu'on les personnages d'avoir des sentiments amoureux CHA-O-TIQUES. Sur l'échelle des rpg c'est une case encore en dessous de chaotique neutre. Il y a des tromperies pour zéro raison, sans aucune nouvelle tension amoureuse ou sexuelle juste ça couche (sans qu'on le voit jamais bien sur) pour justifier les tourments de l’héroïne. MAIS. Kaira même si elle cherche en vain l'amour arrive à s'épanouir via son travail (même si c'est mis de côté un bon paquet du film, elle est juste camérawoman remplaçante et deviens réalisatrice de ouf), arrive à expliquer à ses parents que c'est eux qui ont décidé d'être parents donc à eux d'assumer au lieu de se plaindre (un discours que j'entends peu au cinéma tout pays confondu), ça traîte viteuf de la dépression etc mais on sent que c'est déjà une révolution pour le cinéma indien ET elle ne finit pas avec son psy. Rien que pour tout ces choix étonnants de scénario j'arriverais presque à pardonner le reste. Par contre Khan est toujours aussi insupportable de charisme qu'on tente de nous faire avaler de force.

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C'est un bordel sans nom. Le film a le cul entre un truc bollywodien et le film de casse, alors on utilise une faux concours de danse comme prétexte sauf que c'est fait avec le cul. Cet Eurovision du pauvre n'a jamais vraiment l'air d'exister comme dans n'importe quel film de danse lambda. On a juste l'Inde et... la Corée du Nord. Alors pour la blague c'est quand même plus des protos Corée du sud mais le film est trèèèèès gentil avec les copains des pays voisins puisque tout se passe à Dubaï et que dans les finalistes il y a la Russie. Invraisemblable pour un concours du genre où l'Inde n'avais jamais été qualifié. Les retournements de situations sont surabusés genre les coréens font un combat à mort (?!) mais Super Khan sauf son rival au dernier moment alors que tout le monde lui dit de le tuer (?!?) et ça leur donne une place en final (?)?)?,,::sqdfzejfà-). Le côté casse est bien évidemment nul puisque le film veut toujours faire rire (une blague sur deux homophobes d'ailleurs) et donc en même temps qu'il fait monter la sauce on a un mec qui enlève ses fringues pour monter dessus et avoir plus de hauteur... Finalement le film n'existe que pour les scènes de recrutement du départ avec le hacker qui a une capuche, le vieux qui fait de l'épilepsie, le costaud (tout fin) qui aime pas qu'on insulte sa mère et la meuf qui est là pour servir la popotte à tout le monde.

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Et donc c'est avec de genre de film que se lance une carrière ? Hum... Bon Khan joue juste le clown, deux fois en plus, d'ailleurs les incrustations quand les sosies sont dans la même scène c'est dégueulasse, l'histoire c'est un quiproquo de 2h loooooong. Persos féminin à la ramasse comme d'hab, beaucoup de musiques sont pas ouf et les sous titres n'aident pas, alors oui y a l'insouciance des années 90 mais je ne vais pas tout pardonner, surtout pas les pantalons en cuir.

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C'est mal joué, mis en scène et même la 3D est naze sur les moments TEKNOLOGIK. Y a un nationalisme dégoulinant encore pire que chez les ricains et globalement toute l'histoire est abusé (flemme de faire le comparatif avec la vraie histoire surtout que ça part sur du futuriste à la fin). Khan il apparaît qu'en guest et encore dans une seule des versions car dans l'autre c'est un random (la scène de reveal n'a donc plus aucun sens). Et sur Amazon Prime qui a eu la flemme de mettre les sous-titre français (pour les leur je sais mais où vont nos impôts ?) on se tape quand même un encart j'imagine fait pour le cinéma qui apparaît pendant les scènes contenant du tabac ou de l'alcool sauf que sur un petit écran c'est illisible. Bref, RIEN.NE.VA.

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Aloooooors on pense au début que ça va être un mec atteint d'un handicap qui affront un monde horrible mais en fait c'est lui qui est horrible il veut juste tremper son biscuit on lui présente une nana en fauteuil roulant il est deg, elle le chambre en retour il la force à ramasser un crayon par terre, elle y arrive, il l'aime, chanson, danse, iels couchent ensemble, mariage, il tombe amoureux d'une star, pas de mariage, chanson, danse, sexe, il regrette la fille en fauteuil, danse, chant, pas sexe, il part sur Mars. Mon dieu que c'est problématique. Sinon les effets spéciaux dans les rares moments où ils ne sont pas grillés fonctionnent bien et d'ailleurs le making of est assez fascinant.

Annotation :

C'est tellement pas bien. Niveau montage c'est la honte pour un film de 2015 avec les fameux FX indiens risibles à base flash/ralentis/accélérés. Les scènes d'action font pitié surtout avec l'ajout des effets sonores. C'est pas pire que les scènes comiques digne de Tex Avery (mais juste sur des dialogues). L'histoire comme d'hab est écrite par un border collie avec des ganfsters méchants (ils ont de la barbe quoi) et de la romance qui vient nous rappeler qu'on est pas vraiment en face d'adultes. Ça se demande la permission de s'aimer, ça ment façon Usual Suspect, les chansons sont nulles, ça bande sur des voitures de luxe nulles bref c'était nul.