Les meilleurs films belges selon H Bazé

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Quelle claque !

On est prévenu, mais tout de même... ce film est dur. Très dur. Il est sanguin. Il est viscéral. Il est atroce. Il est violent. Mais il est puissant et on ne peut le quitter d'une seconde.

Il raconte l'assassinat homophobe de Ihsane Jarfi qui a eu lieu à Liège en 2012. Un assassinat d'une brutalité sans nom. Là où Nabil Ben Yadir réussit son pari, c'est qu'il ne nous tartine pas son film (ni au début, ni à la fin) d'une longue explication sur l'affaire. On nous laisse juste avec un "inspiré de faits réels" et "à Ihsane". C'est tout. C'est sobre. C'est réussi.

Les autres atouts de ce film sont sa deuxième partie (inattendue, dérangeante et presque empathique), le fait qu'il ne tombe dans aucun pièce scénaristique (et pourtant il se les tend lui-même) et la façon de filmer l'agression (caméra à l'épaule, dynamique, non-esthétique, nauséeuse, etc. ; mais vraie).

C'est un film radical qui nous prouve que le cinéma est un art qui peut raconter de belles choses, mais aussi d'horribles choses qui ne doivent pas être oubliées.

P.S. dates : le film est produit en 2020, sort en avant-première au Film Fest Gent en octobre 2021, aux cinémas belges en 2022 (mon sondage) et en France en 2023.

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Une grande réussite !

Ce film est d'une douceur impressionnante. D'une douceur et d'une tristesse.

Le jeune acteur qui interprète Léo est d'une justesse à couper le souffle. Il nous transporte sans difficulté à travers sa vie, ses expériences et ses traumas...

L'écriture de Lukas Dhont est ciselée et magnifique. J'ai hâte de découvrir son prochain projet qui sera, j'en suis sûr, aussi abouti et aussi touchant...

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Excellent thriller se déroulant dans les rues de Bruxelles en une seule nuit.
Si la toute fin (genre les dernières trois minutes) est un tout petit peu décevante, la tension présente tout au long du film est excellente et on ne peut décrocher une minute ses yeux de l'écran.

Jonathan Feltre, qui interprète le personnage principal et son premier rôle au cinéma, est extrêmement juste et convaincant. Mais la palme revient à un glaçant Romain Duris qui excelle dans ce rôle de mafieux... qui aurait cru que Xavier de l'Auberge espagnole ferait un si bon méchant ?!

Et le petit bonus, c'est certainement que tout se passe à Bruxelles. Même si le trajet effectué par Mady en une nuit est un peu utopique, c'est très chouette de reconnaitre sa ville à l'écran.

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Sublime film sur l'amitié et la nature. Felix Van Groeningen et Charlotte Vandermeersch nous emmènent fans les montagnes valdotaines avec une aisance si agréable qu'on se sent pile au bon endroit.

Les acteurs sont justes et leur relation emprunt de sincérité.

Malgré quelques longueurs, ce film est une bouffée d'air frais qui nous fait autant réfléchir que rêver... à voir sur un écran de cinéma !

(belgo-italien)

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Film glaçant où l'on suit Eva, son présent et ses flashback. On comprend vite qu'il s'est passé quelque chose dans ce petit village flamand. C'est profond, terrible et rempli d'émotion.

À l'heure des révélations et de la libération de la parole, ce film résonne comme terriblement actuel et nous montre les ravages que peuvent faire certaines actions...

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Coproduction belgo-franco-irlandaise

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Coproduction belgo-franco-japonaise

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Délicieux film d'animation revisitant la légende d'Icare et du minotaure... Ce dernier n'est plus présenté comme un monstre sanguinaire, mais comme une victime de la société qui se liera d'amitié avec ce jeune adolescent... Les autres personnages (Thésée, Ariane, Dédale, etc.) sont décrits et perçus comme le ferait cet adolescent et c'est très intéressant.

Intéressant, rafraichissant et poétique.

(et Dédale est interprété par Féodor Atkine, alias Jafar... la classe ultime !)

P.S : le film est sorti en mars 2022 - pas 2021.

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Adil El Arbi et Bilall Fallah sont bons. C'est tout.

Ils signent ici un très beau (mais très dur et très violent) film sur l'engagement et le radicalisme.
Etrangement ponctué de numéros musicaux (qui laissent un peu perplexe, faut le dire), le film nous entraine tout de même dans l'horrible monde ultra programmé de l'Etat Islamiste... les dégâts qu'il fait en Syrie, mais aussi ceux qu'il fait en Europe... glaçant et poignant.

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Inspiré du roman de Dino Buzzati, "Le désert des Tartares" (1940), ce film nous parle de la sacralisation et de la désillusion qui en découle souvent...
Il faut s'accrocher tant la narration est lente et la photographique "expérimentale" (noir et blanc très très lent), mais, une fois qu'on l'a terminé, on se prend à réfléchir plusieurs minutes sur l'oeuvre qu'on vient de voir... et ça, c'est toujours une réussite.

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Court film social sur l'espoir et la précarité. C'est dur de voir cette jeune fille tout faire pour s'en sortir, mais être bloquée dans le cercle vicieux de son quotidien (le nombre de clopes et de bouteilles de coca qui passe est affolant).

Née en 1993, Paloma Sermon-Daï est certainement une des réalisatrices belges sur qui il faudra garder un oeil...

[sortie nationale en 2024]

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Amusant petit film sans prétention sur le rapport à nos histoires amoureuses passées et au "libertinage" dans le couple. Si le film ne brille pas par ses surprises, on se surprend à passer un bon moment (avec quelques scènes gênantes tout de même).

Petit plus pour la façon de représenter cinématographiquement les scènes de sexe. Amusant et original.

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Mignon court-métrage sur la gestion de la colère. C'est doux, bref et agréable.

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franco-belge

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Dans ce film, Bouli Lanners prend son pied en filmant l’ile de Lewis, au nord de l’Écosse. Si l’histoire est assez intéressante, les acteurices impliqué·es, on sent que c’est le plaisir de filmer ces paysages qui est prédominant chez le réalisateur : ses grandes plaines, son vent permanent, ses moutons, etc.

Concrètement, l’histoire est assez « simpliste ». En effet, loin d’être mauvaise, cette histoire d’amour inventée au travers de la maladie (Bouli est victime d’un AVC et Katelyn Stark lui raconte qu’ils étaient amants – ce qui est complètement faux – afin de vivre une histoire avec celui pour qui elle a un gros crush) ne renverse pas non plus les codes de l’histoire d’amour.

En bref, un film qui prend son temps, qui sans être renversant reste tout à fait plaisant.

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Etrange film qui a représenté la Belgique aux Oscars 2024 (mais qui n'a pas passé les qualifications). On est complètement emporté dans ce monde empreint de sorcellerie, de racisme et d'onirisme. Certaines scènes sont particulièrement marquantes, d'autres un poil trop long (ce sera d'ailleurs le regret principal : quelques longueurs inutiles).