Les meilleurs films coréens selon Dadark

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Qu'il est bon de se perdre en Corée en compagnie d'un Bong Joon-ho au sommet de son art et de ses flics un peu concons plongés dans une enquête poisseuse.

Un polar proche de la perfection, et le style coréen à son meilleur.

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Tranchant, impitoyable, émouvant, et même parfois drôle. Servi par des personnages forts et originaux.

Un beau film surprenant et mémorable sur le cercle de la violence, auquel on pardonnera volontiers le final à "rallonge" un peu classique des productions coréennes.

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Park Chan-wook peut parfois agacer avec ses effets "à la Tarantino" et son style déjanté un peu too much provoquant un rire facile, mais cette histoire tirée d'un manga s'y prête bien, et nous offre une épopée saignante, drôle et cruelle à souhait.

Sacré par... Tarantino à Cannes, rien de plus logique ?

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Un garçon un peu neuneu, une maman trop pleine d'amour, et un mort au milieu. Joon-ho en tire un thriller profondément original avec sa maestria habituelle : une réussite et un grand film de plus.

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Clash titanesque entre deux acteurs prodigieux qui va plus loin qu'un simple éclaboussement d'hémoglobine (parfois très trash), véritable réflexion sur la vengeance et l'auto-justice, culminant dans un plan final bouleversant qui pourrait résumer à lui seul le film.

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The dude.

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Moins déjanté que les autres thrillers coréens que j'ai pu voir, film prenant sur le milieu mafieux et l'infiltration, sobre et posé, avec des acteurs qui jouent juste.

Une bonne surprise qui tient la route après une farandole de films explosifs.

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En voyant le nom "Park Chan-Wook", le pitch et la jaquette du film, je peux dire que je ne m'attendais pas du tout à ça.

Entre drame touchant et comédie, le réalisateur qui d'habitude ne lésine pas sur les effets de style et le too much pour parvenir à ses fins nous livre ici une histoire délicate et émouvante, ciblant avec justesse l'idiotie de la guerre, s'écartant du tout noir / tout blanc, pour se pencher sur l'humanité de ceux qui la vivent. Un beau film surprenant.

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Discours sur l'humanité autour d'un lac coréen et son île-temple au fil des saisons : L'être humain est-il intrinsèquement mauvais ? Peut-il s'élever et devenir meilleur ?

Poétique et touchant.

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Na Hong-Jin n'aime pas les flics de son pays, et ça se ressent dans ses films où il sont dépeints comme des clowns incapables et corrompus (ce qu'ils sont peut-être, je ne peux pas juger), impuissants à fournir quelconque justice. Ses deux films témoignent donc d'une frustration flagrante dont le discours tend à l'auto justice, que ça plaise ou pas.

Un scénario et des personnages parfois frustrants, une vision sombre et crue de sa société souvent excessive, mais un style certain rappelant les (nouveaux) grands noms du cinéma coréen.

Annotation :

Un robinson contemporain échoue sur une île comme un déchet ménager et une jeune sociopathe l'observe redécouvrir la vie depuis sa chambre-forteresse grâce à son télescope.

Malgré quelques défauts, un film charmant au discours touchant sur la liberté et le dépassement de soi.

Annotation :

Thriller policier à la coréenne ou délire mystique SF ? Na Hong-Jin choisit les deux, et comme à son habitude les flics n'y sont pas les héros qu'ils souhaiteraient être. (Ici, un gros bébé maladroit et braillard)

On pense très fort à Memories of Murder même si on ne peut qu'être chagrinés que le réalisateur livre une fois de plus une histoire un peu trop obscure pour ses spectateurs occidentaux... (empreinte à foison de légendes et folklore coréens).

Avec de vrais beaux morceaux de réalisation dedans.

Annotation :

Si le scénario n'est pas ébouriffant et même parfois un peu tire-larmes, j'ai apprécié le traitement du monde des gangs (qui m'a rappelé "Breathless" par son côté froid et moins comique que d'habitude) et surtout la justesse des acteurs, Choi Min-sik en tête, qui tient peut-être là un de ses meilleurs rôles. ("J'ai rencontré le diable" reste sa performance la plus impressionnante)

Au fil du film l'aspect romantique qui peut parfois sembler facile finit par trouver un sens et par toucher : pas de grands baisers ou de retrouvailles poignantes, les deux personnages ne se connaissent pas, et d'un côté comme de l'autre leur relation ressemble finalement plus à un exutoire désespéré à leurs propres vies qu'à une quête de l'âme sœur, cherchant dans leur détresse la moindre bribe d'affection, rêvée ou fantasmée, qui pourrait donner un sens à leur existence.

Annotation :

Difficile de s'y retrouver entre les noms coréens et les multiples rebondissements et enjeux des personnages, j'ai même dû m'aider d'une explication sur le web après visionnage pour être sûr de tout piger.

La première partie du film (avant le meurtre) mérite un 8 ou 9, la tension et la narration y étant parfaitement maîtrisées, les personnages convaincants. La seconde partie complètement too much mérite certainement moins, mais je n'ai pas pu m’empêcher de trouver à ce gros bordel sanglant (avec le parti pris de n'utiliser aucune arme à feu) et ses personnages bien trempés un côté jouissif et drôle, un peu à la manière d'un Tarantino feat John Woo, toutes proportions gardées.

Bref, un film inégal qui va trop loin dans son scénario au risque d'embrouiller le spectateur (occidental en tout cas) et loin dans l'hémoglobine au risque de tomber dans la comédie, mais qui reste quand même divertissant et un peu hypnotique. Avec le génial Kim Yun-Seok à nouveau.

Un plaisir coupable et imparfait.

Annotation :

Bong Joon-Ho a certes vendu son âme au diable en passant du côté hollywoodien de la force, mais il n'a pas pour autant perdu son style.

Original, plein de bonnes idées et empli de ce côté déjanté jouissif habituel, une agréable surprise, comme toujours avec ce réalisateur.

Annotation :

"The Drug King" emprunte à beaucoup de films. Impossible en effet de ne pas penser à "Les affranchis" ou "Scarface" (version de Palma) tant certaines scènes ou montages rappellent parfois plan par plan les œuvres cultes. Hommage ou inspiration facile ?

Dans l'ensemble c'est un classique "ascension / chute" plutôt bien mené, et ce même si le contexte (Corée / Japon) peut parfois déboussoler tant il est souvent dur de s'y retrouver dans les noms, fonctions ou rôles de certains personnages. A la manière du chef d'oeuvre de Scorsese ou d'un Tarantino, et même si ce film est loin d'égaler leur génie, l'humour et la dérision se mêlent souvent au drame et rendent l'ensemble (2h19 quand même) relativement digeste et divertissant, laissant libre court au jeu déglingo de Song Kang-ho (qu'on avait déjà apprécié dans "The Host" entre autres) qui tient le rôle principal, ainsi qu'à l’apparition souvent plus anecdotique mais bienvenue d'autres têtes coréennes internationalement connues (Doo-Na Bae, etc.).

Un voyage sympathique dans une période Coréenne méconnue (tiré de faits réels) qui ne réinvente pas le genre mais s'en sort plutôt pas mal grâce à ses inspirations et son aspect tragi-comique.

Annotation :

Après visionnage du reste de son oeuvre et un peu de recul, probablement le moins bon Joon-Ho à mon goût, surfant un peu trop sur le côté blockbuster (de façon souvent parodique, mais dont il utilise quand même les ficelles avec opportunité).

Les personnages sympathiques et l'humour font tout le charme du film.

Annotation :

Un film de vampires à la sauce coréenne, forcément l'hémoglobine coule par hectolitres, et on s'en repaît à l'aide d'une paille à milkshake plantée dans un cadavre bien frais.

Pas parfait mais assez original dans son traitement d'un sujet vu et revu pour être souligné.

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Si vous cherchez de la vengeance le titre n'est pas trompeur : la voici sous toutes ses formes, sans oublier celle du réalisateur avec une critique sociale acide. Dommage que le final ne soit pas très convaincant.

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Mais à quel public s'adresse donc Okja ? Une grande partie du film pourrait figurer dans une production Disney pour enfants, quand la dernière les ferait tourner de l’œil et souiller leur culotte de pipi sous le regard effrayé de leurs parents.
Mélange inégal de comédie, action, fable enfantine et drame cruel, il aura bien du mal à contenter en un bloc n'importe qui.

Mais rien à faire, je ne parviens pas à mettre une mauvaise note malgré le manque flagrant de finesse surprenant de la part de Bong Joon-ho, le jeu poussif des acteurs (même la jeune héroïne qui n'a pourtant que 3 mots à dire pendant tout le film n'y échappe pas, tout roulement d'yeux et visage bougon ; les acteurs US de leur côté sont en roue libre), les incohérences et autres facilités difficiles à digérer même dans une satire de Disney.

Car malgré tout le film a le mérite de s'attaquer à notre société de consommation et à la condition animale, sujet qui me tient à cœur et trop absent du cinéma grand public, et ce même s'il n'apprendra à priori rien de neuf aux gens (pas même végétariens ou vegans) qui ont pris la peine de se renseigner un minimum sur les conditions d'élevage et de vie des animaux dont ils achètent la viande.

Plusieurs questions néanmoins :

- Un animal doit-il sauver des enfants et avoir l'air plus humain que des humains pour valoir la peine d'être épargné ?
- Les activistes écolo sont-ils tous débiles ?
- Un fusible a-t-il éclaté dans la tête de Jake Gyllenhaal ?

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5.5

Un thriller-mystère à "plot twist" (qui est un genre toujours très risqué).

Le début du film m'a fait peur je l'avoue, quand un héros prend un traitement médicamenteux, on craint toujours le désormais classique twist "j'étais schizophrène depuis le début", mais sans spoiler fort heureusement ce n'est pas le fond de l'histoire ici, et c'est d'ailleurs ce qui m'a incité à lui mettre la moyenne.

Le film se laisse regarder, sans être grand, bon, ou franchement crédible on a quand même envie de savoir le fin mot de l'histoire, les acteurs n'en font pas trop des caisses et l'ensemble coule assez bien. La fin n'échappe pas au grand guignol de certaines productions coréennes (qui semblent ne pas savoir finir un film sobrement) à coup de scènes inutiles ou flashbacks rajoutés, mais sans être trop exigeant on passe quand même un moment correct et divertissant.

Annotation :

On ne sort pas vraiment des sentiers battus dans celui-là vu qu'on retrouve le schéma classique du film mafieux coréen (flics corrompus, gangs et trahisons, battes de Baseball, etc.).

L'intérêt qui mérite un 6 vient de son personnage principal tout péteux qui ne recule devant aucune bassesse et qui change des héros invincibles au front haut.

Annotation :

Gros sentiment de déjà vu avec un héros vengeur surpuissant et mystérieux et un peu trop de bons sentiments.

Pas désagréable mais pas très surprenant non plus, malgré des thèmes inhabituels (trafic d'organes / utilisation d'enfants).

Annotation :

Park Chan-wook a toujours une aussi belle réalisation, et dans ce film au style très marqué et au rythme assez lent il parvient à imposer une ambiance classieuse qu'on ne lui connaissait pas forcément.

Bel essai sur un sujet sadien, mais pas totalement convaincant et un peu long, avec des effets parfois gênants.

Annotation :

Sans grande prétention, un petit film léger teinté de mélancolie qui se laisse regarder, mais franchement pas inoubliable.

Annotation :

Là pour le coup c'est vraiment du vu et revu. Plutôt bien filmé, malheureusement les personnages désagréables ne provoquent aucune empathie et le scénario ne vole pas haut non plus.

On a vu bien mieux dans le genre mafieux / infiltration (New World par exemple)