Les meilleurs films d'animation Pixar selon Edgy_666

Annotation :

En faisant ce top, je me suis longtemps demandé si la nostalgie n'aveuglais pas mon jugement vis-à-vis de Wall-E. En effet, plus que mon Pixar préféré, il est mon film d'animation préféré, mais plus que mon film d'animation préféré, il est ni plus ni moins que mon deuxième film (juste derrière un film doit je ne dois pas parler ;-) ). Mais en fait avec du recul, non, c'est bien le meilleur film qu'ait pondu Pixar à ce jour. Déjà, le personnage de Wall-E en lui-même, est-ce que j'ai besoin de préciser qu'il s'agit d'un des meilleurs protagonistes de films ever. Ce regard enfantin, naïf, et la découverte constante qui l'accompagne. Ensuite, EVE. La meilleure histoire d'amour de l'histoire de l'animation, je veux rien savoir, vous ne me ferais jamais dire le contraire. Puis le découpage du film. Quel coup de poker d'avoir proposé un première partie presque intégralement muette, puis une deuxième partie dans un vaisseau étrange et effrayant par certains aspects, qui n'a rien à envier à la première partie. Et évidemment, les thématiques. Je pense que c'est la première fois que Pixar a été aussi radical dans la manière d'aborder ses thématiques. Le message écologique et l'anticipation de l'état de l'humanité, qui ne se complait que par le divertissement qui lui permet de s'échapper à ses responsabilités. Et cette fin, porteuse d'un espoir naïf mais qu'il est important de garder si nous voulons avancer. En bref, Wall-E n'est ni plus ni moins qu'un putain de chef-d'œuvre, qui à la rare capacité de me rendre extrêmement heureux à chaque fois que je le vois, et qui m'accompagne un peu chaque jour. Quel film, non mais quel film.

Annotation :

Numéro 2Bis: Toy Story 3

Notez que je met à la même place Toy Story 1 et Toy Story 3, puisque cette possibilité ne nous est pas permis pas Sens Critique. Les deux films ont une raison très simple qui justifie leur statut de chefs-d'œuvres de l'animation. Le premier est une révolution technique, le premier long-métrage en animation 3D, rien que ça. Et oui, l'animation des humains a sacrement vieillie, mais l'histoire et les personnages du film sont éternels. Et le troisième a tout simplement, à mon sens, la meilleure fin de l'histoire de l'animation, à tel point que le studio aurait pu arrêté de faire des films, ça aurait été parfait (quoique non, sinon nous n'aurions pas eu Vice-Versa, Coco et Soul). On pourrait développer plus en détail, mais nous en aurions pour des heures, donc je vais m'arrêter là, et me contenter de transmettre le flambeau de ces films aux générations suivantes

Annotation :

Oulala, la claque, mais la claque. Je disais que Soul était surement trop mature pour être compréhensible par les enfants, et bien Coco arrive à trouvé le juste milieu entre univers fantastique et enfantin et thématique profonde et mature. Ici, il est ouvertement question de mort et de comment on se souvient des morts. Ensuite, le film est sublime. Le mélange de couleurs et de décoration latino-américaine font très certainement de ce film le plus beau Pixar esthétiquement parlant. En plus, le twist est un peu prévisible mais diablement efficace, et la fin aura fait coulé beaucoup, beaucoup de larmes.

Annotation :

Nous arrivons au haut du panier avec le dernier grand Pixar en date d'après moi. Toujours dans son délire de plongée dans la psyché humaine, Pete Docter nous offre un univers à la fois simple et efficace. Là où Là-Haut se focalise sur la vieillesse, Vice-Versa sur l'adolescence, Soul parle de l'âge adulte, plus particulièrement se qu'on pourrait appeler le milieu de la vie, cette période où on prend du recul sur notre passé et notre futur. C'est beau, c'est mature, mais peut être trop mature. Et oui, le revers de la médaille c'est que Soul est sans doute le film où la profondeur thématique est trop complexe pour que les enfants le comprennent. De plus il n'y a pas de personnages rigolos comme dans Là-Haut ou Vice-Versa pour compenser. Par contre pour le reste du public ciblé, le film réussi brillamment. Pas besoin d'avoir la quarantaine pour être touché par ce film, car besoin d'avoir la quarantaine pour avoir un remise en question sur sa vie. Et ça, ça le rend en quelque sorte déjà intemporel, car ceux qui ont grandi avec Pixar seront forcement touché par ce film pour le reste de leur vie.

Annotation :

Je me suis rendu compte d'une chose, en repensant aux films Pixar, la famille n'a pas un rôle aussi central et aussi présent que dans les Disney. Et oui, si on ne regarde rien que les films que j'ai cités plus bas, l'individu a une place beaucoup plus important que la famille, qui elle est la base des films mais n'en devient pas la principale composante pour autant. Ici, c'est l'action qui brille. Le film étant un film de super-héros, on se doit d'avoir des scènes d'action qui claquent et elles claquent. La bande-son est la meilleure du studio, Syndrome est le meilleur méchant du studio, la seule qui empêche ce film de se hisser plus haut dans le top, c'est son animation un peu datée.

Annotation :

Comme vous l'avez compris, le principal atout pour faire des bons Disney et donc des bons Pixar, ce sont de bons personnages. Et je ne pense pas me trompé en disant que le duo Sully/Bob est le meilleur duo du studio (ex-aequo avec le duo Woody/Buzz). Ils ont une telle alchimie que tu te rend compte que tu pourrais les voir se disputer et se pardonner comme un vieux couple toute la journée, ça ne serais pas lassant. Un point faible, encore et toujours que je ressentais déjà quand j'étais petit, c'est le fait que les seuls environnements qui nous sont proposer soient la compagnie où les monstres travaillent et l'appartement de Sully et Bob. Malgré le concept génial et la séquence dans l'usine avec toutes les portes, c'est pas suffisant selon moi pour créer l'univers le plus passionnant. Ah, et sinon il y a Léon, et Léon est trop stylé.

Annotation :

Très très beau film que ce Vice-versa. Un concept fort qui ne grille pas toutes ses cartes dés le début, c'est bien joué. L'aventure dans le cerveau de la petite Riley, tout en étant un puits d'analyses psychologiques, est très divertissante, mais j'avoue que j'aurais aimé voir plus de choses dans l'unité centrale. Mais bon, sans cette aventure, nous n'aurions pas eu droit à l'une des scènes les plus poignantes émotionnellement parlant (vous savez de quoi je veux parler). En somme, un très bon film, dont je ne peux justifié la place aussi basse que parce que j'ai vu mieux dans les films au-dessus.

Annotation :

Dieu de dieu, le nombre de fois que j'ai vu ce film. La fascination de cet océan, les personnages loufoques rencontrés en chemin, ce papa cherchant son fils, tout est trop bien dans ce film. En somme, la structure du film n'a rien d'exceptionnel, mais il fait tout très bien pour ce retrouvé dans le top. Mais la nostalgie ne peut pas tout faire, donc ce film ne peut pas aller plus haut que cela selon moi.

Annotation :

Oui, comme la plupart des films se passant à Paris, il est fondé sur un mensonge, sur une vision idéalisé de la ville. Mais comment en vouloir à Pixar d'avoir idéalisé l'une des choses qui mérite le plus d'être idéalisé, la gastronomie. Et j'aime bien cette idée d'une créature qui nous répugne autant qu'est le rat soit associé à la cuisine (même si un pigeon aurait été plus pertinent). Pour le reste c'est réussi, le film est drôle, touchant, bref tout ce qu'on attend d'un Pixar en somme.

Annotation :

Pour ce film ci, beaucoup de choses ont été dites, et je me dois d'admettre que je suis d'accord avec la principale critique qui est faite par rapport à lui, c'est évidemment la séquence d'ouverture. Je ne suis pas de ceux qui disent que c'est la seule bonne chose du film, bien sûr que non, je ne pas qu'admettre que après cette première séquence, tu sais que le film a atteint son apogée, et que le reste sera forcement moins bien. Pour le reste donc, on a de bonnes blagues, une aventure plutôt cool, et une certaine poésie aérienne à travers cette image de transporter sa maison derrière soi comme le symbole de son passé, et la fin est touchante, mais malheureusement l'ombre de la séquence du début plane sur le reste du film, et c'est bien dommage.