Les meilleurs films d'Edgar Wright selon MonsieurHache

Annotation :

Mon préféré de la trilogie Cornetto et probablement mon préféré tout court, ne serait-ce que pour son illustration la plus extrême, jusqu'à l'absurde, des fusils de Chekhov. Tellement de détails fins et cons tout le long que je découvre des trucs à chaque visionnage.

Annotation :

Alors franchement c'est ma plus grosse baffe Wrightienne depuis Shaun Of The Dead. Fini le rythme frénétique et le montage hystérique qui va avec (dont Wright se moquait lui même dans Scott Pilgrim) et passage à quelque chose de beaucoup plus posé et élégant. Brrr. Sérieusement c'est la claque, top 3 direct, j'ai envie d'y retourner vite.

Annotation :

Je l'ai trouvé fantastique dès le début, un film d'une profondeur vraiment pas apparente sous le vernis action cool, mais qui prend tellement de sens quand on commence à vivre un peu. Une espèce de grosse parabole sur les relations et le bagage émotionnel planqué derrière de l'action bariolée bourrée de références.
Et une très bonne adaptation aussi, maintenant que j'ai lu la BD. J'ai même été surpris de constater à quel point ça fonctionne, même si fatalement le transfert de format empêche pas mal de développement. Mais bon autant lire la BD pour ça.

Annotation :

Le premier. Il a quasiment mis fin à mon obssession absolue du sous-genre zombie à l'époque tellement j'avais l'impression d'avoir vu l'aboutissement du genre dans celui là. Y'a tout.
Quand je vois ce que le film de zombie est devenu après celui là, je me dis que dans quelques années on lui donnera une bonne place dans l'histoire cinématographique, j'ai vraiment l'impression d'un avant et d'un après Shaun.

Annotation :

La conclusion logique de la trilogie Cornetto, peut être le plus dur à regarder pas parce que c'est pas bien ou trop hystérique (au contraire) mais ça touche à tellement de thèmes du passage à l'âge adulte et de la dépression qu'il me fout vraiment un coup dans le bide celui là.
Ayant grandi au milieu d'alcooliques notoires le personnage de Gary King me retourne le bide entre deux blagues et deux bastons. Ahem.

Annotation :

La signature de Wright c'était définitivement la frénésie de son rythme, ça va super vite et dans tous les sens, mais toujours en étant ultra matrisé. Dans Baby Driver j'ai l'impression qu'il essaie de sortir ça de son système et du coup il y va à fond, j'ai l'impression que c'est son plus dingue question rythme et de très très loin. Comme s'il voulait évacuer la frustration après le ratage d'Ant Man.
C'est toujours aussi fantastique mais c'est probablement celui que je regarde le moins, trop rapide, trop bruyant, ça va tellement vite que j'ai du mal à apprécier le reste qui est pourtant d'une sacrée virtuosité (ptain mais quelle scène d'intro).