Les meilleurs films d'Hayao Miyazaki selon OmegaMan

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Poignant et émouvant, ce film qui n'est pas trop conseillé aux enfants mêle à la perfection amour, écologie et tradition japonaise. Un bijou d'animation porté par une BO incroyable (tiens tiens, comme presque tous les autres)

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Fabuleux conte imprégné de valeurs traditionnelles, Le Voyage de Chihiro décrit avec merveille le folklore japonais.
Peut-être le film le plus abouti de Miyazaki en terme de détail et d'ambiance...

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Je l'aurais peut-être mis devant Le Château dans le ciel sans les scènes romantiques qui sont selon moi un peu trop présentes à la fin. Malgré cela, ce film demeure une histoire aussi incroyable qu'originale (même si c'est une adaptation d'un conte anglais) où l'influence de l'Italie et de la France sur Miyazaki est palpable. Dans ce film, Miyazaki évoque également la guerre, mais sans jamais tomber dans l'horreur. La violence des affrontements est toujours évité, grâce à des portes magiques ou bien un épouvantail bien mystérieux. Je m'arrête ici pour éviter le spoil.

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Adaptée du manga de Miyazaki, cette fable écologique a tout du chef d'œuvre. Mille ans auparavant, l'humanité a presque été anéanti durant Les Sept Jours de Feu, sorte d'apocalypse perpétré par des guerriers géants, tous morts après le conflit. Mes rares hommes qui ont survécu s'organisent en cité. Nausicaä, princesse de la vallée des vents, rêve d'un monde où les humains et les insectes de la fukai (gigantesque forêt empoisonnée) pourraient cohabiter en paix. Mais la haine qu'éprouve la reine d'une puissance voisine pour ces insectes conduit à la résurrection d'un golem des temps anciens et l'avènement d'une guerre entre les hommes et les insectes.

Se rendant que la fukai est empoisonnée à cause de la pollution humaine , Nausicaä réussit à stopper cette guerre sans violence, devenant une sorte d'envoyée divine : l'élu tout de bleu vêtu qui marche sur les terres dorées.

Portée par son amour pour tous les êtres vivants, Nausicaä incarne l'héroïne parfaite selon Miyazaki et est sans doute l'un des personnages les plus marquant de l'animation japonaise.

Je me rend compte que j'ai été un peu long ; je finis donc en disant que le seul petit bémol est sans doute la qualité de l'image, mais qui pour l'époque est vraiment impressionnante. De plus la version "remasterisée" pallie en partie ce petit problème.

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Ce film nous raconte l'histoire d'une sorcière qui peine à quitter la maison familiale. Fort heureusement, elle est embauchée dans un service de livraison à domicile où elle peut utiliser ses talents de voltige.
Bien que le scénario semble provenir du quotidien, les sorcières et l'impayable Gigi donne à ce film la petite touche de magie indispensable.

C'est dans l'air que les enjeux du film sont les plus important : c'est parce qu'elle suit les oies sauvages et survole la forêt que Kiki fait de nouvelles rencontres, ou même qu'elle sauve son ami qui manque de tomber du dirigeable.
D'où la présence d'une quatrième dimension aérienne dans ce film, atteinte par les dirigeables mais aussi les avions et même les sorcières !

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Mon Voisin Totoro est une de ces œuvres sans malice qui nous réjouit d'un bout à l'autre. Pourquoi ne lui ai-je pas mis la note maximale ? Parce qu'il fallait - pour moi - le mettre un peu en-dessous de ceux d'avant. Mais il la mérite amplement !

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Dans Porco Rosso, on suit les aventures du pilote Marco à tête de cochon, qui de son hydravion rouge sème la terreur parmi les bandes de hors-la-loi dans la Méditerranée. Humour est à l'affiche dans ce film mais Miyazaki, par un savant mélange de promesse et de malédiction le place comme le plus adulte de sa filmographie. Les acrobaties réalisées lors des combats aériens sont vraiment impressionnantes.
On en vient à penser que la tête de cochon du "Porc Rouge" n'est que le masque d'un homme qui refuse de vivre après avoir vu la mort.

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Dernier long-métrage - pour l'instant - de Miyazaki, Le Vent se lève est une œuvre à part dans sa filmographie. Ici on quitte la dimension magique de Ghibli pour raconter la biographie de Jirō Horikoshi, inventeur du fameux "Zéro", sur un ton mélancolique.
Si l'on quitte la salle avec un peu d'amertume quant au changement de style de ce film, Le Vent se lève reste une œuvre très touchante et profonde. A travers Jirō, Miyazaki cite souvent Paul Valéry : "Le vent se lève, il faut tenter de vivre" mais semble se demander : "Mais pourquoi ?"

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Le Château de Cagliostro est le premier long-métrage de Miyazaki et aussi le moins connu. Adapté de la série Lupin 3 du même réalisateur, ce film est une révolution du dessin animé quant à la vitesse du déroulement des images.
Malgré une histoire un peu manichéenne (grand méchant, héros au grand cœur) on retrouve la patte de Miyazaki avec ces sourires à pleine dent et cet humour cocasse et délirant, sans parler des graphiques.
Bien qu'il soit selon moi légèrement inférieur aux précédents, attention, Le Château de Cagliostro demeure un film à ne pas manquer !